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22 mai 2015
Valeurs références pour la charge fertilisante des fumiers issus d’une entreprise en production de volaille (poulet à griller et à rôtir, dindon lourd et dindon à griller). Pour l’utilisation de ces données, se référer au texte « Modalités
de reconnaissance des valeurs références pour la période transitoire ». Ce document est également disponible sur la Base de connaissances effluents d’élevage dans la section Documents de référence, qui propose un dossier complet sur les règles de l'art en matière d'utilisation des valeurs références, de caractérisation des fumiers et lisiers, d’évaluation de la charge fertilisante ainsi que les protocoles validés. Une Foire aux questions répond également à la plupart des interrogations concernant les productions laitière, bovine, ovine, de volaille, d’œufs d’incubation ou de consommation et de porc.
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31 juillet 2015
QUESTION : Je crois avoir décelé un problème avec la nouvelle grille de valeurs références et je vous en fais la démonstration : RÉPONSE : Après avoir étudié le calcul, nous constatons qu’il compare les résultats obtenus en partant des volumes sur base humide avec ceux des volumes sur base sèche, faisant exactement apparaître
le risque d'erreur, tel que décrit dans la mise en garde encadrée et sur fond gris de la page 3 du document sur les valeurs références. La différence obtenue en charge totale de P2O5 est de l’ordre de 8,7%, soit du même ordre que les écarts types des sources qu’elle utilise (masse sèche poule pondeuse lisier = ec. typ. 9,6 % et vol (bh) = ec. typ. 8 %). Comme il s’agit de moyennes, l’agronome consciencieux et en respect de son code de déontologie s’assurera d’utiliser les valeurs références pour protéger son client à long terme. Il serait triste que l’on utilise une valeur minimale, avantageant le client à court terme, mais le limitant à long terme advenant que la caractérisation montre une charge supérieure à la valeur minimale. Cette question et réponse fait partie de la foire aux questions de la Base de connaissances effluents d'élevage. Retour à la Base de connaissances effluents d'élevage
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19 juin 2020
QUESTION : Lorsqu'une entreprise prévoit installer des trémies sèches avec bols économiseurs d'eau en production de porcs engraissement, faut-il utiliser les valeurs de références validées pour porcs en croissance avec trémies-abreuvoir ou sans trémies-abreuvoir? À priori, lorsqu'on consulte la note 7 de la grille du CRAAQ,
il faudrait utiliser sans trémies-abreuvoir puisque cette catégorie incluait les systèmes avec économie d'eau. Cependant, les ingénieurs utilisent 4.2 L/jours (donnée avec TA) lors de l'utilisation de trémies sèches et bols économiseurs d'eau, lequel est contraire à la note de la grille de référence, par contre, les structures construites ne débordent pas. Également, il est inscrit dans la note que les systèmes avec économies d'eau étaient sous représentés lors de l'échantillonnage laissant sous-entendre que le volume établit de 6.8L pourrait être inapproprié pour un système avec économie d'eau. Que devons-nous utiliser dans un tel cas? Comment le volume peut être jugé adéquat pour la détermination du volume par les ingénieurs pour le dimensionnement des structures d'entreposage, alors que selon la grille de référence, 6.8 L (sans TA) doit être considéré plutôt que 4.2 L (avec TA)? RÉPONSE : Le nouveau guide du CRAAQ « Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage », précise que ces valeurs peuvent être utiles lors de la valorisation par épandage des déjections animales pour la planification de la fertilisation des cultures et pour l’établissement de la production annuelle de phosphore (P2O5) d’un lieu d’élevage. Le guide précise aussi que les valeurs références ne reflètent pas nécessairement la situation des élevages actuels et que l’option privilégiée pour obtenir des valeurs représentatives est la caractérisation des effluents d’élevage. D’ailleurs, les valeurs références pour la production porcine proviennent d’un projet de recherche initié en 2000. Donc, en réponse à votre question,
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31 juillet 2015
QUESTION : Les valeurs de référence du CRRAQ-2003 pour le poulet à griller ont été établies pour des élevages de 41 jours et 6,5 lots/année (production de fumier sur 267 jours). Comment doit-on utiliser ou adapter les valeurs de référence pour des élevages de 36 jours et 5,2 lots/année (production de fumier sur 187 jours)
sans sur-estimer la production de fumier et la charge? RÉPONSE : Conformément au document intitulé « Modalités de reconnaissance des valeurs références pour la période transitoire » lorsque la durée d’élevage et le nombre de rotations sont différents de ceux proposés par la référence CRAAQ-2003, le conseiller peut utiliser le nombre effectif de rotations de l’élevage de l’entreprise. Par la suite, le nombre de têtes produites annuellement sera multiplié par la charge fertilisante de la référence. Le document cité ci-dessus est déposé sur la base de connaissances effluents d’élevage au lien suivant : http://www.craaq.qc.ca/documents/files/Effluents_elevage/1-Modalites_Reconn.pdf Le comité de coordination effluents d’élevage. Cette question et réponse fait partie de la foire aux questions de la Base de connaissances effluents d'élevage. Retour à la Base de connaissances effluents d'élevage
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31 juillet 2015
QUESTION : Je suis à la recherche de valeurs de référence pour les fumiers dans la dinde pondeuse. Comme les valeurs de référence sont tirées en bonne partie des agdex, je me demandais de quelle façon cela avait été fait pour le dindon lourd et à griller et si je pouvais faire la même chose avec les dindes de reproduction.
S’il y a d’autres références qui pourraient m’aider, je suis ouverte à toute suggestion. Merci ! RÉPONSE : Lors d'un entretien téléphonique, vous précisiez qu'il s'agissait d'une entreprise qui présente une demande de certificat d'autorisation et qui n'avait pas encore procédé à la caractérisation des effluents d'élevage. Les valeurs références publiées par le CRAAQ en 2003 pour la production de volaille (poulets et dindons) ont été adaptées de l’étude de caractérisation des fumiers de volailles de Lanaudière publiée en 2001. Cependant, ces valeurs références ne traitaient pas des dindons de reproduction. Donc, dans un premier temps, vous devez vous rabattre sur les dernières références reconnues qui traitent de la dinde de reproduction soit : la publication Agdex 538/400.27 du CRÉAQ, février 1999, « Production », qui présente des données sur les volumes de fumier produit, et la publication Agdex 538 du CRÉAQ, Août 1995, et corrigé en Avril 2002 pour la volaille, qui présente des données sur les teneurs en éléments fertilisants. À l’analyse de ces documents, on remarque que les données entourant les teneurs en azote, phosphore et potassium pour les litières de volaille tiré du CRÉAQ (avril 2002) sont dans les fourchettes de valeurs de la référence du CRAAQ-2003. Concernant la production de fumier par tête (en kilogrammes de fumier par tête), on peut constater que le volume annuel de fumier produit par la dinde de reproduction à partir des références CRÉAQ-1999, se situe à peu près à mi-chemin entre le volume de fumier produit par les dindons à griller et les dindons lourds calculé à partir des références CRAAQ-2003; -(CREAQ, février 1999) ; Dinde
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