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234 documents disponibles
20 juin 2024
Ce guide vise à présenter les principaux pollinisateurs sauvages des pommiers au Québec, ainsi qu'à résumer leurs besoins en termes d’habitats et les pratiques visant à les protéger et à promouvoir leur présence au verger. Les informations présentées proviennent d’études scientifiques ainsi que des résultats découlant du
projet québécois de science participative Abeilles citoyennes.
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24 avril 2024
Ce document sert à effectuer un suivi de la ruche efficace et uniformisé. La feuille de suivi consiste à regrouper toutes les informations d’une même colonie et vous permet d’ajouter des notes à chacune des visites afin d’avoir un meilleur suivi. Un meilleur suivi signifie une meilleure compréhension et une meilleure visualisation
de la dynamique de vos colonies, une réduction des oublies et à long terme cette technique permet une meilleure prise de décision et l’optimisation des pratiques. Voici comment remplir cette fiche : Pour l’identification de la ruche, inscrire toute information servant à identifier la ruche, par exemple un numéro de ruche, un symbole ou encore l’emplacement de la ruche. L’identification de la reine correspond aux informations permettant d’identifier visuellement la reine. Par exemple, si votre reine est marquée d’un point jaune et que son aile est clippée, inscrire reine jaune clippée ou RJC. Vous pouvez également indiquer la provenance/génétique de la reine. Dans la colonne Manipulation, décrire le type de manipulation(s) effectuée(s) lors de l’inspection de la ruche, par exemple : tournée de cellules, nourrissage, pose de chasse-abeilles, ajout ou retrait de hausses, etc. Dans les colonnes Reine, Œufs et Cellules, cocher la case correspondante si vous avez observé la présence de la reine, d’œufs et de cellules. Dans la colonne Provisions, inscrire OK si la ruche a assez de réserves de nourriture ou faible si la ruche manque de nourriture. Dans la colonne Maladie, inscrire tout signe clinique de maladie de l’abeille, par exemple : couvain plâtré (CP), ailes déformées, varroas, couvain mosaïque, etc. Dans la section Note, noter toute autre information pertinente, tels que la force de la colonie, les besoins de la colonie (miel à récolter, besoin d’être nourrie, etc.), un changement de la reine ou un essaimage de la colonie, etc.
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17 novembre 2023
Bulletin zoosanitaire du Réseau d'alerte et d'information zoosanitaire (RAIZO) présentant les résultats de l’enquête annuelle sur la mortalité hivernale des colonies d’abeilles au Québec. Pour en savoir plus, consulter la page Québec.ca - Réseau d’alerte et d’information zoosanitaire (RAIZO)
30 octobre 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 27 octobre 2023 Hivernage extérieur des colonies Les températures diminuent, l’Halloween et le changement d’heure approchent, ça sent la fin! La dernière étape de la saison apicole est l’hivernage des colonies pour l’hiver. Dans cette chronique, on aborde les principaux éléments à considérer
lors de l’hivernage extérieur pour donner les meilleures conditions possibles à nos abeilles. Rucher d’hivernage Selon l’environnement où sont situées les colonies pendant l’été, il peut être intéressant de les déplacer dans un rucher d’hivernage plus approprié. Les critères d’un bon rucher d’hivernage sont les suivants : Protégé des vents dominants, ce qui limite les variations de température et favorise l’accumulation de neige sur les ruches; Exposition au soleil pour réchauffer les ruches plus rapidement au printemps; Terrain bien drainé qui n’est pas à risque d’être inondé lors de la fonte des neiges et la hausse des cours d’eau; Éloigné des pistes de motoneiges et de véhicule motorisés; Accessible tôt en saison pour les visites printanières; Présence de pollen naturel en bonne quantité au printemps (saules, érables). Si vous choisissez de déplacer vos colonies dans un rucher d’hivernage, vous pouvez le faire à tout moment de la journée dès que les températures sont sous les 10°C, ou lorsque les abeilles ne sortent plus de la ruche. Puisque les abeilles ne butinent plus, vous pouvez les déplacer à moins de 3km de leur site original sans problème de dérive. Emballage des colonies Plusieurs options d’isolants s’offrent aux apiculteurs qui souhaitent hiverner leurs colonies à l’extérieur : papier-bulle avec aluminium de type thermofoil, caisson en styromousse, BeeCozy et housse d’hivernage Espace Abeille, pour ne nommer que ceux-là. Peu importe le produit choisi, quelques éléments doivent être considérés lors de l’emballage des colonies. Humidité Un point critique à respecter pour un hivernage réussi des colonies d’abeilles est une bonne évacuation
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06 octobre 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 6 octobre 2023 L’ajout de vinaigre de cidre de pommes dans le sirop de nourrissage : une fausse bonne idée? L’ajout de vinaigre de cidre de pommes dans le sirop de nourrissage à l’automne est une pratique plutôt répandue chez les apiculteurs du Québec. Le dosage typique consiste à obtenir un
sirop qui contient 5% de vinaigre de cidre de pommes, c’est-à-dire, un mélange (en volume), de 5 litres de vinaigre de cidre et 95 litres de sirop 2 :1, pour un total de 100 litres du mélange. Pour un nourrisseur Miller d’une capacité de 15 litres, cela représente l’ajout d’un tiers de tasse de vinaigre de cidre de pommes. Deux raisons sont couramment invoquées pour cette pratique, soit la protection contre la nosémose et une meilleure conservation du sirop en raison de l’acidité accrue. Cependant, la littérature scientifique consultée n’a pas démontré d’effet significatif pour combattre la nosémose et présente même plusieurs risques pour la santé des abeilles. Il convient de remettre en question cette pratique automnale. Combattre la nosémose? Un faible nombre d’études se penche sur l’effet du sirop acidifié sur la nosémose. Une grande majorité de ces études ont été faites dans les années 80 et jusqu’au début des années 2000, moment où Nosema apis était majoritairement retrouvée dans les ruches en Amérique du Nord. Aujourd’hui, c’est Nosema ceranae qui est la plus prévalente. Les deux espèces de nosémose ont des signes cliniques différents : N. apis est davantage associée à la dysenterie durant l’hiver, tandis que N. ceranae présente peu de signes cliniques. Cependant, autant les études récentes (sur N. cerenae) que les plus anciennes (sur N. apis) démontrent en grande majorité que l’ajout d’acide acétique (l’acide retrouvé dans le vinaigre de cidre de pommes), n’a pas d’influence sur le développement de la nosémose ou sur le taux d’infestation chez les abeilles (Braglia et coll 2021, Forgsen et Fries, s.d.) ou montrent des résultats inconsistants.
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