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17 mai 2024
Texte accompagnant cette peinture de Thérèse Sauvageau, extrait du livre Thérèse Sauvageau....Témoin de notre passé, Éditions Anne Sigier, 2004 : La terre, c’était l’ambition, l’avenir, la vie. La culture de la terre s’apprenait dès le jeune âge et se transmettait de père en fils. D’abord, le jeune garçon doit non seulement aider son père dans les travaux de la ferme, mais il secondera aussi sa mère quand le mari devra s’absenter pour aller travailler dans les chantiers ou à la sucrerie. Vers l’âge de 13 ans, l’enfant se mettra au service d’un cultivateur âgé ou malade afin de l’aider à l’époque des foins, des récoltes, des labours ou autres durs travaux pour un salaire de 10 ¢ la journée, du levant au couchant du soleil. Plus tard, lorsque le jeune homme possédera sa propre terre, il aura acquis d’expérience toutes les connaissances pour faire produire sa terre. Peut-être sera-t-il illettré, mais il sera maître dans l’art de la culture. Dans son humilité, l’amour de la terre lui suffit pour accomplir une œuvre de dur labeur, remplie d’exigences et de renonciations compensées par la satisfaction, la paix et l’honneur. Les semences Au printemps, dès que la terre sèche, c’est le temps des semences. Celui qui a arraché sa terre à la forêt en connaît les moindres recoins. Il la possède dans sa tête, dans son cœur et dans ses bras. Il connaît ses besoins; il exécutera donc les travaux appropriés. Un sol dur est labouré à l’automne pour que la gelée le rende moins compact. Au printemps, la charrue retourne la terre devenue légère et sablonneuse sous l’effet de la fonte des neiges et de l’engrais naturel (le fumier) déposé là en hiver. Avant de semer, le cultivateur attelle son cheval ou son bœuf à une herse à manchons ayant plusieurs rangées de dents de bois. Avec cet instrument, il parcourt toute l’étendue du champ, dans les deux sens, afin de briser les sillons et d’égaliser la terre. Cependant, il ne hersera que la partie qui sera ensemencée la journée même. Ce travail Lire la suite
Un retour en arrière, les débuts du temps des sucres
27 mars 2024
Extrait du livre de Noël Vinet, Les Érablières... du passé, du présent et de l’avenir...de 300, de 3 000 ou de 30 000 entailles! Personne ne peut nous dire avec exactitude à quand remonte les débuts des sucres! La tradition orale des Amérindiens ne peut nous renseigner à cet effet...mais par les écrits que nous ont laissés les premiers arrivants en Nouvelle-France, nous savons que depuis longtemps les Amérindiens avaient découvert les vertus de l’eau d’érable. À l’aide d’un tomahawk, ils entaillaient les érables et recueillaient l’eau dans des contenants d’écorce de bouleau. Par la suite, ils faisaient bouillir l’eau d’érable dans des auges en bois ou dans des vases d’argile en y déposant des pierres rougies par le feu pour concentrer le réduit. Les femmes utilisaient ce sirop dans la préparation de leurs viandes afin de lui donner un goût particulier. Bien des légendes à cet effet ! Plusieurs légendes ont été véhiculées au fil du temps concernant la découverte de l’eau d’érable, l’une des plus réalistes serait celle-ci; «Un Iroquois, frappa de sa hache un érable et en vit sortir un liquide qu’il goûta et s’aperçut qu’il avait un bon goût. Les femmes décidèrent donc d’utiliser cette eau pour faire mijoter les viandes et s’aperçurent que cette eau donnait bon goût aux viandes.» D’autres légendes font référence à un jeune Iroquois qui vit un écureuil croquer une petite branche d’un érable et de lécher la sève qui en sortit. Il eut alors l’idée de faire pareil et trouva le goût des plus intéressants... Nous ne saurons sans doute jamais l’origine exacte de la découverte de l’eau d’érable mais un fait est certain, les Amérindiens en connaissaient les vertus bien avant l’arrivée des Blancs et ce chez plusieurs peuples Amérindiens dont; les Micmacs, les Montagnais, les Abénaquis, les Hurons, les Algonquins, les Iroquois, les Mohawks, les Wendats, les Ojibways des Grands Lacs et les Malécites du Témiscouata. Les premiers sucriers; les Amérindiens! La tradition orale des Amérindiens Lire la suite
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12 mars 2024
Texte accompagnant cette peinture de Thérèse Sauvageau, extrait du livre Thérèse Sauvageau....Témoin de notre passé, Éditions Anne Sigier, 2004 : Les sucres Ouais, la tempête du nordet a fait son apparition. Ça va être le temps de s’appareiller  pour les  sucres. - Ah ! oui, ça s’en vient ben, pis il paraît que les siffleux et les ours sont sortis de leur trou. » Nos vieux prenaient le temps d'observer. Trois semaines après la tombée d'une neige poussée par un vent du nord-est, et qui collait au pignon de la grange, aux troncs et aux branches des arbres, le temps des sucres était arrivé. Cette période coïncidait avec le réveil des marmottes et des ours, avec l'arrivée des corneilles et avec le gonflement des ruisseaux. La première étape de la saison des sucres consiste à déneiger la cabane à sucre. C'est dans cet abri, appelé aussi « cabane à gueule», qu'est remisé tout le grément de la sucrerie. On entaille les érables, chaussé de raquettes légères fabriquées de planches de cèdre sous lesquelles sont fixées d'étroites baguettes transversales pour les rendre moins glissantes. L'entaille se fait avec le coin de la hache. Le premier coup, d'une largeur d'environ six pouces, est donné à l'oblique et le deuxième coup, tranchant, fait partir un éclat, ce qui donne une ouverture descendant en biseau, de manière à ce que la sève rejoigne la pointe de cette fente. Au coin de l'entaille, on fait une incision au moyen d’une gouge afin d'insérer facilement sous l’écorce la goudrelle, petite auge de cèdre ouverte aux deux extrémités, d'une longueur d’environ six pouces. Au pied de l'érable, la neige est foulée et aplanie pour qu'on puisse déposer le récipient qui devra recueillir la sève. Ce contenant est une bûche de cèdre creusée qui peut recevoir un gallon d’eau. Pour transporter la sève à la cabane, le sucrier fixe sur un traîneau un baril de cèdre d’une capacité de 10 à 12 seaux. La paroi ovale du tonneau a pour but de le rendre moins versant. Une gelée blanche Lire la suite
14 décembre 2023
Les célébrations de Noël et du Jour de l’An demeurent importantes, encore aujourd’hui. Pendant des années, en compagnie de ses sœurs, Mariette Héroux-Jutras, mère de Michel Jutras (HdeG) a cuisiné le plat traditionnel de la région de la Mauricie, la Poudingue qui représentait le mets de fête par excellence.
14 décembre 2023
Dorimène Desjardins, cofondatrice des Caisses populaires Desjardins, naît à Sorel le 17 septembre 1858. Elle est la fille de Joseph Roy-Desjardins et de Rosalie Mailhot. Suite aux épreuves de maladie qui accablent sa famille, dès l’âge de deux ans et demi son oncle et sa tante se chargent de son éducation à Lévis. C’est dans cette ville qu’elle rencontre Alphonse Desjardins avec lequel elle se marie le 2 septembre 1879. De cette union naît dix enfants.  Dorimène est le véritable bras droit de son mari lorsque qu’il fonde la première caisse populaire à Lévis, le 6 décembre 1900. Alphonse la surnommait d’ailleurs son « ministre des finances ». Dès les débuts, elle s’inscrit comme une collaboratrice essentielle à l’établissement de cette nouvelle entreprise. Lors de l'Assemblée générale des Nations-Unies, tenue à New-York le 18 décembre 2009, on a proclamé l’année 2012 «Année internationale des coopératives». «Une femme engagée et déterminée qui a contribué de façon exceptionnelle à changer et bonifier les conditions de vie des Québécois et Québécoises»   Lire la suite
13 décembre 2023
Au début de la colonisation, l’entreposage des légumes «à la maison» est devenu une pratique courante pour assurer la conservation de ceux-ci afin de se nourrir durant l’hiver et parfois même jusqu’au printemps. Ils sont devenus au fil du temps des attraits touristiques «phare» de la région de la Côte-de-Beaupré. D’ailleurs, la Société du patrimoine et d’histoire de la Côte-de-Beaupré a développé un circuit considéré comme un attrait distinctif et caractéristique.   Lire la suite
13 décembre 2023
Plusieurs termes sont rattachés presque exclusivement au monde agroalimentaire. Ils sont parfois galvaudés ou utilisés à tort. Rose-Hélène Coulombe et Michel Jutras, de Histoires de gourmands, ont rassemblé de nombreuses définitions expliquant en détail le sens exact de plusieurs d’entre eux. Nous vous en présentons ici quelques-uns. Ce document sera mis à jour et bonifié au cours du temps et des recherches des 2 mémorialistes Rose-Hélène et Michel   Lire la suite
09 décembre 2023
09 décembre 2023
09 décembre 2023
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