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14 mars 2024
Ceci est la fiche synthèse du projet : " Développement, dans les systèmes de culture conventionnelle en grandes cultures, de diverses stratégies de lutte contre l’amarante tuberculée en vue de réduire l’usage des herbicides ". L’objectif général du projet était d’évaluer l’efficacité des différentes méthodes de lutte contre
l’AMATU. Les objectifs spécifiques du projet étaient de : 1.1) Évaluer l’efficacité des différentes méthodes de lutte intégrée contre l’AMATU. 1.2) Réaliser une analyse économique des coûts des méthodes de lutte intégrée, incluant l’arrachage manuel, contre l’AMATU. 2.0) Évaluer différentes méthodes sécuritaires et efficaces de disposition des plantes d’AMATU suite à un arrachage manuel. 3.0) Évaluer l’efficacité de deux moyens de lutte thermique (pyrodésherbage et vapeur d’eau) pour le contrôle de l’AMATU. Le projet a été une collaboration entre le CÉROM, le MAPAQ, l'IRDA, la CSC, en partenariat avec GMABE (volet désherbage à la vapeur d’eau) et il a été financé par le ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation dans le cadre du volet 3 du programme prime vert et est lié à la stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture 2011-2021.
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28 juillet 2023
Risques pour la sclérotiniose du soya. Faible augmentation du puceron du soya. VGOH : augmentation des captures et masses d'oeufs observées. Amarante tuberculée : dépistage et arrachage. Maladies, mycotoxines et fongicides dans le maïs. Dépistage des chrysomèles des racines du maïs. Préserver la qualité des grains des
céréales. SCLÉROTINIOSE DU SOYA : QUEL RISQUE? Y. Dion1, T. Copley2, Y. Faucher1, S. Mathieu1 et J. Breault1 1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheuse (CÉROM) Dans l’ensemble des régions, le soya est en floraison (R1 à R3) et il s’agit de la période critique pour l’infection par Sclerotinia causant la pourriture à sclérotes. Les conditions sont généralement favorables au développement de spores infectieuses, mais la situation n’est pas simple. Le risque d’infection varie selon les conditions spécifiques du champ en culture. Alors, quel est le risque et comment prendre en compte la situation? Les précipitations et les conditions humides observées depuis les dernières semaines induisent un risque pour la pourriture à sclérotes. Aussi, les températures plus fraîches prévues dès le samedi 29 juillet et la semaine suivante peuvent favoriser le développement des spores infectieuses et l’infection du soya s’il est aux stades critiques d’infection (R1 à R3). Les observations les plus récentes, de 30 sites de dépistage (Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean) montrent le développement d’apothécies à 9 sites. Voir l'état des observations sur les sites. Dans le tableau des observations, les lignes grisées montrent les données de la semaine du 23 juillet. Le développement des apothécies n’est pas aussi important que les conditions (précipitations, humidité, fermeture des rangs) laissaient présager. Les températures élevées ainsi que la saturation en eau des sols ont pu nuire au champignon et pourraient expliquer le
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22 juin 2023
Cécidmomyie du chou-fleur (canola) : populations faibles, suivi recommandé. Charançon postiche de la luzerne. Fusariose de l'épi : surveiller le stade et le risque. Désherbage du maïs : dernières applications possibles, dépister l'amarante tuberculée. Maïs : dépistage et considérations pour le glyphosate. Causes possibles
de plants de maïs tombés ou cassés. CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR DANS LE CANOLA (CCF) : POPULATIONS FAIBLES, MAIS SUIVI RECOMMANDÉ S. Boquel1, H. Brassard2, V. Samson2 1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronomes (MAPAQ) Les captures actuelles de cécidomyies du chou-fleur adultes pour les sites en canola de printemps montrent que les populations sont généralement faibles, sauf pour quelques champs en Abitibi-Témiscamingue et pour un champ au Lac-Saint-Jean (données accessibles ici). Pour ces sites avec des captures élevées, les faibles précipitations pourraient contribuer aux baisses de populations, puisque le cycle de l’insecte nécessite une certaine quantité d’eau pour se compléter. Lorsque les conditions sont propices à leur développement, il peut y avoir jusqu’à quatre pics de captures dans une même saison, tandis que les dommages peuvent s’observer 5 à 10 jours après ces pics. Selon le niveau de précipitations, une remontée des populations pourrait aussi survenir dans les prochains jours, car les températures chaudes (25 °C) et une humidité relative élevée contribuent à la croissance des populations. Puisque les stades « rosette » et « élongation » du canola sont les plus sensibles aux dommages causés par les larves de cécidomyie et que la plupart des champs sont en voie d’atteindre ces stades, il est recommandé d’être vigilant et de suivre attentivement les populations. La meilleure façon d’évaluer le risque pour un champ est de dépister l’insecte à l’aide de pièges à phéromone. Pour limiter les coûts associés au dépistage, il est possible de concentrer le piégeage pendant la
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18 août 2022
Ver-gris occidental du haricot : forte diminution des captures, les champs où le maïs est au stade floraison sont à surveiller. Puceron du soya : forte diminution des populations. Chrysomèle du haricot : abondances élevées en Montérégie-Ouest, mais peu de dommages aux gousses. Jaunissement du soya en fin de saison : normal
ou pas? Amarante tuberculée : bon moment pour la dépister et l'arracher. « Taches » blanches sous les feuilles de soya : une chenille peut en être la cause, mais rien d'inquiétant. VER-GRIS OCCIDENTAL DU HARICOT : LES CAPTURES DE PAPILLONS ONT FORTEMENT DIMINUÉ, MAIS SURVEILLEZ LES CHAMPS DE MAÏS AU STADE FLORAISON M. Neau 1, V. Samson 2, J. Saguez 3, B. Duval 2 et S. Brousseau-Trudel 2 1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM) 2. Agronomes (MAPAQ) 3. Chercheur (CÉROM) Depuis la semaine dernière, les captures de papillons du ver-gris occidental du haricot (VGOH) ont diminué de moitié à travers le Québec (voir graphique ci-bas). Malgré tout, la ponte n'est pas forcément terminée, particulièrement dans les champs de maïs qui sont encore au stade floraison. Le dépistage des masses d’œufs et des jeunes larves de VGOH est nécessaire pour connaître le pourcentage de plants infestés et déterminer si une intervention phytosanitaire est requise. Sur les 42 champs dépistés cette semaine par le RAP Grandes cultures, quelques masses d’œufs fraîches ont été observées dans un champ seulement. Comme des papillons sont encore présents et que certains champs sont encore au stade floraison, il est possible que les femelles pondent dans ces champs. Par le passé, il a déjà été observé que des masses d’œufs peuvent être pondues plus près des épis en fin de saison. Quelques dépisteurs ont rapporté avoir observé des larves d’environ 1 à 1,5 cm dans les épis de certains champs (Montérégie et Estrie). L’évaluation des dommages aux épis pourra être effectuée dans quelques semaines pour prendre une décision sur la stratégie à
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06 juillet 2022
L’amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus; AMATU) est considérée comme une des mauvaises herbes les plus problématiques et difficiles à contrôler, à cause de sa biologie, sa capacité de reproduction, ainsi qu’à la présence de la résistance multiple chez la majorité des populations. Ceci fait que l’utilisation exclusive
des herbicides pour le contrôle de l’AMATU n’est pas une pratique soutenable à long terme. Il est donc nécessaire d’évaluer d’autres options de lutte intégrée, incluant la rotation de cultures, les cultures de couverture et l’arrachage manuel. Pour cela, des parcelles expérimentales ont été établies sur deux fermes en la région de la Montérégie, ayant la présence confirmée de l’AMATU afin de tester différents traitements dans la culture du maïs et du soya. Le document présente les résultats obtenus lors de la saison 2021. Le projet «?Développement, dans les systèmes de culture conventionnelle en grandes cultures, de diverses stratégies de lutte contre l’amarante tuberculée en vue de réduire l’usage des herbicides?» est réalisé en vertu du sous-volet 3.1 du Programme Prime Vert (2018-2023) et il a bénéficié d’une aide financière du MAPAQ et il est associé à la Stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture (2011-2021).
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