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25 juillet 2024
Observation de problèmes racinaires lorsque les sols s'assèchent; l'irrigation est en cours lorsque possible. Développement de maladies qui profitent de la chaleur et de l'humidité. Les ravageurs sont toujours actifs. Là où les récoltes sont terminées, il est recommandé d'enfouir les résidus et de semer une culture
de couverture. Homologation du PYGANIC EC 1.4 II. ÉTAT GÉNÉRAL DES CULTURES Avec les sols qui s'assèchent dû aux faibles précipitations de la dernière semaine, les plants flétrissent et fanent par endroits, ce qui permet de mieux observer différents problèmes racinaires tels que les dommages occasionnés par les larves de la mouche du chou, la hernie des crucifères et la fonte des semis/tige noire. L'irrigation est donc en cours, lorsque possible, afin de permettre aux crucifères de se développer normalement. Dans les champs où les plants ont eu des poussées de croissance, on remarque des symptômes de brûlure de la pointe, un désordre physiologique associé à une carence en calcium. Même s'il y a eu peu de précipitations au cours de la dernière période, l'irrigation, les rosées et les taux élevés d'humidité de l'air ont contribué au développement de maladies foliaires. On rapporte une légère augmentation de la présence du mildiou, des taches alternariennes (A. brassicae, A. brassiciola), de la nervation noire et de la pourriture molle bactérienne. De nouveaux cas de pourriture sclérotique sur des choux ont également été observés. Pourriture sclérotique Photo : CIEL INSECTES RAVAGEURS Les ravageurs profitent des conditions saisonnières pour être actifs; des interventions sont en cours lorsque les seuils d'intervention sont atteints. On observe encore des oeufs et des larves de la mouche du chou. L'activité de la cécidomyie du chou-fleur a augmenté légèrement et on observe un peu plus de dommages que la semaine dernière. Les thrips demeurent
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17 juillet 2024
Plusieurs désordres physiologiques et symptômes de maladies sont observés au champ. Là où les récoltes sont terminées, il est recommandé d'enfouir les résidus et de semer une culture de couverture. Des oeufs et des larves de la deuxième génération de la mouche du chou sont encore observés. D'autres ravageurs
sont actifs : cécidomyie du chou-fleur, chenilles défoliatrices, punaises et thrips. ÉTAT GÉNÉRAL DES CULTURES Les épisodes de chaleur et de pluie se succédant, plusieurs désordres physiologiques sont observés dans les champs de crucifères : insolation, dessiccation, flétrissement, montaison prématurée et carences minérales (ex. : brûlure de la pointe). Dans les zones à drainage imparfait, on observe également de l'asphyxie racinaire et des foyers d'infection de maladies racinaires, telles la fonte des semis/tige noire et la fusariose vasculaire, causées par des champignons du sol des genres Pythium, Fusarium et Rhizoctonia spp. La hernie des crucifères est également favorisée, mais les symptômes sont généralement plus visibles lorsque le sol s'assèche. Les prévisions météorologiques annonçant du temps plus frais, le mildiou est à surveiller. Par ailleurs, les conditions ont été favorables aux maladies bactériennes, notamment la pourriture molle bactérienne dont les symptômes sont visibles là où l'eau a tendance à s'accumuler à la base des pétioles et dans les inflorescences de crucifères-fleurs qui arrivent à maturité. Bien que les conditions aient également été favorables, on observe une faible progression des taches alternariennes (A. brassicae, A. brassiciola) et de la nervation noire. À noter que l'homologation du SWITCH 62.5 WG (groupes 9 et 12) a été régularisée dans les crucifères feuilles/fleurs, notamment contre les taches alternariennes. Une mise à jour à l'étiquette d'homologation sera effectuée sur le site Web de Santé Canada dans les prochains jours,
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11 juillet 2024
Plusieurs désordres physiologiques et symptômes de maladies sont observés au champ. L'homologation d'urgence du SWITCH 62.5 WG contre les taches alternariennes dans les crucifères-feuilles/fleurs a été renouvelée pour l'année 2024. Des oeufs et des larves de la deuxième génération de la mouche du chou sont
observés. D'autres ravageurs sont actifs : cécidomyie du chou-fleur, chenilles défoliatrices, altises et pucerons. ÉTAT GÉNÉRAL DES CULTURES Les épisodes de chaleur et de pluie se succédant, plusieurs désordres physiologiques sont observés dans les champs de crucifères. Bien que les plants se développent généralement bien, on observe depuis quelques semaines des dommages induits par différents stress climatiques (insolation, flétrissement, montaison prématurée, granulée brune) ainsi que par de la phytotoxicité. Des carences en calcium et en magnésium sont également fréquentes et celle en molybdène est parfois rapportée dans des sols sableux qui n'ont pu être irrigués par temps plus chaud et sec. De plus, les symptômes de maladies qui sont favorisées par les sols humides sont davantage visibles : hernie des crucifères, fonte des semis/tige noire, fusariose vasculaire. Les précipitations attendues dans les prochains jours sont d'ailleurs susceptibles de favoriser leur progression. Des taches de forme angulaire et du mycélium causés par le mildiou sont aussi observés dans des champs de rutabaga de même que dans certains champs de chou pommé. Mildiou sur la face supérieure d'une feuille de rutabaga Photo : CIEL Mildiou sur la face inférieure d'une feuille de rutabaga Photo : CIEL Par ailleurs, les conditions (température > 25 °C et humidité relative élevée) sont favorables aux maladies bactériennes telles la nervation noire et la pourriture molle bactérienne, dont la progression est rapide par endroits. Lorsque des symptômes de nervation noire
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04 juillet 2024
Plusieurs désordres physiologiques sont observés au champ. La ponte de la deuxième génération de la mouche du chou est en cours. Les altises et les chenilles défoliatrices sont très actives. À surveiller : les conditions sont propices aux infections fongiques et bactériennes. ÉTAT GÉNÉRAL DES CULTURES
L'état phytosanitaire des cultures, qui ont souffert des conditions météorologiques difficiles des dernières semaines, est variable. En effet, alors que les plants se développent généralement bien, on observe plusieurs dommages induits par les stress climatiques : insolation, flétrissement, montaison prématurée, granulée brune, phytotoxicité, carences minérales, etc. Maintenant que le sol s'est ressuyé, on observe une croissance ralentie dans les sols plus lourds (sol avec croûte de battance) et des symptômes d'asphyxie racinaire (plants petits présentant un feuillage rougeâtre) dans les zones moins bien drainées. De plus, les symptômes de maladies qui sont favorisées par les sols humides sont davantage visibles : hernie des crucifères, fonte des semis/tige noire, fusariose vasculaire. Du mildiou est aussi observé dans des champs de rutabaga. Enfin, les conditions (température > 25 °C et humidité relative élevée) sont favorables aux maladies bactériennes telles la nervation noire et la pourriture molle bactérienne ainsi qu'aux fongiques comme les taches alternariennes (A. brassicae, A. brassiciola). Bien que peu d'observations aient été rapportées jusqu'à présent, surveillez leur apparition afin d'intervenir rapidement lorsque possible. INSECTES RAVAGEURS La ponte de la deuxième génération de mouche du chou est en cours dans l'ensemble de la province. Les altises (des navets et des crucifères) sont très actives, notamment dans les productions en régie biologique. Du côté des chenilles défoliatrices, la piéride du chou et la fausse-teigne des crucifères sont
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13 juin 2024
Plusieurs ravageurs sont actifs dont la mouche du chou, les altises, la piéride du chou, la fausse-teigne des crucifères et la cécidomyie du chou-fleur. Les précipitations des derniers jours ont favorisé le développement de la fonte des semis dans les sols moins bien drainés. Rappel : les bulletins pesticides 2024 sont
maintenant disponibles! ÉTAT GÉNÉRAL DES CULTURES Les précipitations des derniers jours ne semblent pas avoir causé de dommages significatifs aux crucifères. Cependant, elles ont favorisé le développement des maladies racinaires telles que la fonte des semis et la hernie des crucifères. Les symptômes de hernie risquent toutefois d'être davantage visibles au retour du temps sec. Les conditions humides et ensoleillées sont également favorables à la croissance des mauvaises herbes. Nous tenons à rappeler l'importance de bien contrôler les mauvaises herbes crucifères dans et autour des champs, car elles s'avèrent des foyers potentiels pour les maladies et les insectes nuisibles. Mauvaises herbes crucifères en bordure de champ Photo : MAPAQ INSECTES RAVAGEURS Les asticots de la mouche du chou sont de plus en plus observés là où les interventions faites à la transplantation ont perdu de leur efficacité. Concernant les applications post-transplantation qui ont récemment été homologuées d'urgence (les étiquettes sont maintenant à jour sur le site Web de l'ARLA), il importe d'utiliser un volume d'eau suffisant (minimum 1 600 L eau/ha en application en bande) pour atteindre le sol lors de l'application. À noter que les plants de crucifères-feuilles et fleurs, qui comptent plus de 10 feuilles, sont généralement en mesure de supporter les galeries creusées par cet ennemi au niveau des racines. Les altises (des navets et des crucifères) sont davantage problématiques dans les choux chinois. Du côté des chenilles défoliatrices, la piéride du chou et
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23 mai 2024
Les conditions de croissance des plants varient selon les conditions météorologiques et le recours à l'irrigation. Plusieurs ravageurs sont actifs dont la mouche du chou, les altises, la piéride du chou et la fausse-teigne des crucifères. Plus que quelques jours pour répondre au questionnaire sur les variétés de brocoli, les
pratiques culturales et les taches alternariennes. ÉTAT GÉNÉRAL DES CULTURES La croissance des plants mis en terre est parfois ralentie par les conditions chaudes et sèches, surtout là où le recours à l'irrigation n'est pas possible. Par endroits, on observe quelques carences minérales (bore et molybdène principalement) dont les symptômes s'expriment par un feuillage déformé. Nous tenons à rappeler que différents facteurs (ex. : stress hydrique, froid, chaleur, mauvaise implantation) peuvent causer des désordres physiologiques en début de saison et le recours à la fertilisation ne constitue pas toujours LA solution pour corriger tous ces problèmes abiotiques. De manière générale, ces désordres observés après la transplantation peuvent se corriger d'eux-mêmes une fois que les plants seront bien implantés et ne subiront plus de stress. INSECTES RAVAGEURS Les oeufs de la mouche du chou sont observés sur l'ensemble du territoire. Leur éclosion devrait survenir dans les prochains jours si les conditions de sol ont été propices à leur survie. Malgré l'application d'un insecticide en bassinage des transplants ou dans le sillon, le dépistage de la mouche du chou demeure nécessaire afin d'évaluer l'efficacité de l'intervention (dernière étape de la mise en oeuvre de la GIEC). Il est important de rappeler qu'avec un mauvais contrôle de ce ravageur, les galeries creusées au niveau des racines sont susceptibles de favoriser l'infection des plants par les champignons phytopathogènes du sol des genres Rhizoctonia, Pythium, Fusarium et Phytophthora. Lorsque le
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15 mai 2024
État des semis et des plantations. La ponte de la mouche du chou ainsi que l'activité des altises et de la piéride du chou ont débuté. Avis aux producteur(trice)s et conseiller(ère)s : questionnaire sur les variétés de brocoli, les pratiques culturales et les taches alternariennes. Rappel sur la biosécurité.
SEMIS ET PLANTATIONS Plusieurs crucifères ont été semées et plantées avec un retard, acceptable au calendrier de production, là où les précipitations ont compliqué l'accès au champ. La croissance des plants mis en terre est parfois ralentie par le manque d'ensoleillement, les précipitations et les écarts de température. En serre, les conditions nuageuses des derniers jours pourraient nuire à la croissance des transplants puisqu'une luminosité inadéquate peut causer l'étiolement des plantules. Afin d'assurer un bon suivi phytosanitaire, il est recommandé de commencer le dépistage dès l'implantation des cultures. En régie sous filets, ceux-ci doivent être installés aussitôt la plantation terminée pour assurer une protection adéquate contre les ravageurs. Concernant les applications d'herbicides, les conditions météorologiques jouent un rôle important sur l'efficacité de l'intervention et les dommages qu'elles peuvent occasionner sur la culture (phytotoxicité). Consultez cette fiche technique pour être bien préparé pour le début de saison. INSECTES RAVAGEURS Les premiers oeufs de la mouche du chou ont été observés dans les champs du sud-ouest du Québec jusqu'à la hauteur de la Capitale-Nationale. Pour contrôler préventivement ce ravageur dans les crucifères semées ou transplantées, VERIMARK (cyantraniliprole) est le seul produit homologué pour une application dans le sillon ou dans l'eau de transplantation. Pour les applications avant le repiquage des transplants de crucifères-feuilles/fleurs, SUCCESS (spinosad), ENTRUST (formulation de spinosad certifiée biologique) et VERIMARK sont homologués. Attention toutefois de respecter les restrictions
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23 juin 2022
Encore cette semaine, les pluies abondantes et les températures fraîches ralentissent les opérations au champ. Les sols humides sont propices au développement de maladies du sol et de certains désordres physiologiques. Les larves de fausse-teigne des crucifères sont actives, tandis que l'activité de la plupart
des insectes est ralentie par les conditions météo. MALADIES et DÉSORDRES PHYSIOLOGIQUES Les dernières semaines ont été marquées par des pluies abondantes et des températures fraîches dans plusieurs secteurs. Ces conditions compliquent et/ou retardent les opérations au champ. Le sol frais et humide est favorable au développement des maladies du sol telles que la fonte des semis/tige noire et la hernie des crucifères. À noter que les symptômes de la hernie des crucifères sont davantage visibles une fois le sol asséché et que les conditions sont plus chaudes et sèches. Également, de légers symptômes de mildiou (crucifères-racines) et de tache bactérienne (jeunes transplants de crucifères-feuilles/fleurs) ont été observés. Ces maladies sont, elles aussi, favorisées par les conditions météorologiques actuelles. Enfin, on rapporte quelques symptômes de taches alternariennes (Alternaria sp.) sur les vieilles feuilles de crucifères-feuilles/fleurs. À noter que bien que l'humidité soit au rendez-vous, les conditions de température sont, pour le moment, défavorables à la germination des conidies pour Alternaria brassicicola et Alternaria brassicae. Le temps à venir pourrait toutefois la favoriser. Surveillez vos champs, particulièrement ceux qui seront récoltés prochainement, afin de détecter la présence de ces maladies et intervenir pour protéger les cultures si nécessaire. Enfin, plusieurs plants borgnes sont observés dans les plantations de crucifères-feuilles/fleurs. Différents facteurs peuvent induire ce type de dommages, tant d'origine abiotique que parasitaire. Par exemple, une carence minérale (ex. :
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23 juin 2022
Rouille brune, oïdium et fusariose : à surveiller dans les céréales. Fonte des semis : à surveiller dans le soya. Symptômes de manque d'azote : conditions fraîches et pluvieuses pouvant être en cause. Soya jaune : causes possibles en début de saison. Charbon : observé dans les céréales. Tipule des prairies : son activité
tire à sa fin. Cicadelle de la pomme de terre : présence faible dans les champs suivis par le RAP. Maïs tombé ou cassé : causes possibles. MALADIES DES CÉRÉALES : ROUILLE BRUNE, OÏDIUM ET FUSARIOSE À SURVEILLER T. Copley 1 et Y. Dion 2 1. Chercheuse (CÉROM) 2. Agronome (MAPAQ) La rouille brune a été observée dans les Laurentides et en Montérégie-Est sur le blé d’automne (dans différentes localités), ainsi qu’au Centre de recherche sur les grains (CÉROM), dans plusieurs parcelles de blé d’automne, de seigle d’automne et de blé de printemps. Les conditions fraîches et humides des dernières semaines favorisent le développement de la rouille brune. Les spores sont transportées sur de longues distances par des vents forts, favorisant la dispersion de la maladie d’une région à l’autre. Le développement de la rouille brune tôt dans la saison, c’est-à-dire à des stades précédant le gonflement de l’épi dans la gaine, peut engendrer des pertes de rendement significatives. Dans le cas du blé d’automne, la floraison a eu lieu et la culture est au stade de remplissage des grains. Les interventions avec un fongicide à ce stade ne corrigeront pas des pertes de rendement potentielles, d’autant plus que la maladie n’a pas été détectée avant et qu'elle n’affecte pas ou très peu la feuille étendard. La situation est toute autre dans le cas des céréales de printemps. Les cultures de printemps sont à des stades peu avancés de développement. La détection hâtive est donc critique pour prendre les meilleures décisions de contrôle. Si la rouille brune est signalée dans votre région, un dépistage régulier (une fois par semaine) est recommandé,
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16 juin 2022
Les pluies abondantes et les températures fraîches ralentissent les opérations au champ. Les sols humides sont propices au développement de maladies du sol et de certains désordres physiologiques. La ponte de la mouche du chou est en baisse. L'activité de la cécidomyie du chou-fleur est en légère hausse dans
le sud-ouest de la province. Plusieurs autres ravageurs sont actifs, avec une intensité variable selon la région, la culture et la régie. La dernière semaine a été marquée par des pluies abondantes et des températures fraîches. Ces conditions retardent les opérations au champ, dont les semis et les plantations, affectant la qualité des transplants (étiolement en plateaux multicellules). Par ailleurs, quelques cas d'œdème (intumescence) sont rapportés dans des champs de choux plus avancés et de l'asphyxie racinaire est observée dans les zones d'accumulation d'eau. Aussi, le sol frais et humide est favorable au développement des maladies du sol telles que la fonte des semis/tige noire et la hernie des crucifères ainsi qu'à l'infection des plants. À noter que les symptômes de la hernie des crucifères seront davantage visibles une fois le sol asséché. Également, les premiers symptômes de mildiou (crucifères-racines) et de tache bactérienne (jeunes transplants de crucifères-feuilles/fleurs) ont été observés. Ces maladies sont, elles aussi, favorisées par les conditions météorologiques actuelles. Symptômes de mildiou sur des feuilles de rabiole : petites taches jaunes sur la face supérieure des feuilles (photo du haut) et présence de mycélium sur la face inférieure (photo du bas) Photos : CIEL Tache bactérienne sur jeune transplant de chou Photo : Pr'Eau maraîcher conseil INSECTES RAVAGEURS La ponte de la mouche du chou est en baisse. Les larves sont principalement observées dans les champs non traités ainsi que dans ceux traités plus tôt en saison et dont la rémanence des produits
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