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18 mai 2023
Ennemis sous surveillance en 2023 : tache goudronneuse du maïs, amarante de Palmer, Resseliella maxima (« soybean gall midge ») et cécidomyie de la fleur de canola
16 juin 2020
La cécidomyie du sapin
11 juin 2018
La cécidomyie du chou-fleur
11 juillet 2023
Cécidomyie du févier
18 mai 2018
Cécidomyie du chou-fleur
Crucifères, Avertissement No 5, 11 juin 2020
11 juin 2020
Le contrôle des larves de la mouche du chou est variable dans le sud du Québec, tandis que la ponte se poursuit dans les régions plus au nord. Attention aux altises et aux chenilles défoliatrices qui sont très actives. La cécidomyie du chou-fleur commence à émerger dans plusieurs régions, et les thrips et les vers gris sont à surveiller. La température est demeurée plus stable au cours de la dernière semaine, mais les précipitations se font encore rares. La croissance des transplants est souvent irrégulière, tandis que la levée des semis est inégale. L’irrigation devient donc essentielle en cette période sèche, d’autant plus que des symptômes de carences en bore, en molybdène et en calcium sont observés. À noter que la sécheresse peut affecter la disponibilité et/ou l’absorption de ces éléments minéraux par la plante. L’apport d’eau permet souvent de régler ce problème plutôt que de faire des applications de fertilisants.   INSECTES RAVAGEURS Les œufs de la mouche du chou sont présents partout sur le territoire, mais l’éclosion a lieu principalement dans le sud du Québec à l’heure actuelle. Malgré les interventions phytosanitaires faites à la plantation, des transplants souffrent des dégâts causés par ce ravageur. Portez attention à la rémanence des produits utilisés puisqu’avec le développement au ralenti des transplants, il est possible que l’efficacité de ces traitements soit réduite avant que les plantes aient dépassé le stade de vulnérabilité de 8 à 12 feuilles, selon les cultures. Par ailleurs, les altises et les chenilles défoliatrices (piéride du chou et fausse-teigne des crucifères) sont très actives. En régie sous filet, le contrôle est adéquat. Là où des interventions phytosanitaires sont nécessaires, le choix du produit devrait être fait de manière à lutter contre tous ces insectes d’un seul coup. Du côté de la cécidomyie du chou-fleur, sa faible présence est observée sur l’ensemble du territoire, à l’exception du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 4, 4 juin 2020
04 juin 2020
Les premières larves de la mouche du chou sont observées dans le sud du Québec, tandis que la ponte s'intensifie dans les régions plus au nord. Attention aux altises qui sont très actives. La pression des chenilles défoliatrices est variable et les premières captures de cécidomyie du chou-fleur ont eu lieu dans le sud-ouest du Québec. La température a chuté drastiquement depuis le 30 mai. Cette variation de température, combinée à de faibles précipitations, occasionne du stress chez les plants. D’ailleurs, des symptômes de carences minérales, d’insolation et même de gel sont rapportés par endroits. Ces conditions adverses font aussi en sorte que le développement des transplants est ralenti et que la levée des crucifères-racines est parfois inégale, voire parfois nulle.   INSECTES RAVAGEURS Les œufs de la mouche du chou sont maintenant observés partout sur le territoire, avec une intensification de la ponte à plusieurs endroits. Dans le sud-ouest du Québec, les premières larves ont été observées principalement dans les cultures de crucifères-feuilles/fleurs qui ont dépassé le stade de vulnérabilité de 8 à 12 feuilles, selon les cultures. Par ailleurs, les traitements faits au semis ou à la plantation pour protéger les crucifères des attaques de larves de mouche du chou semblent, pour la plupart, efficaces. Le contrôle de la fausse-teigne des crucifères et de la piéride du chou semble aussi assuré par ces mêmes interventions phytosanitaires. Cependant, le contrôle est nécessaire là où aucune intervention n’a été faite depuis la plantation, puisque des larves de chenilles défoliatrices sont observées près du cœur des plants. Du côté des altises (des crucifères et des navets), le contrôle est difficile dans certaines cultures alors que la défoliation par ces insectes est parfois importante sur les jeunes plants. Enfin, les premières captures de cécidomyie du chou-fleur ont eu lieu dans certains champs, du sud du Québec jusque dans la Capitale-Nationale. Lire la suite
Arbres de Noël, Avertissement No 5, 23 mai 2023
23 mai 2023
Un gel printanier a causé des dommages dans plusieurs régions du Québec. Cécidomyies en activité de ponte. Feuillage des arbres sensibles à la brûlure des pousses à protéger en cas de pluie. Il est encore temps de retirer les balais de sorcière.    DÉVELOPPEMENT DES ARBRES et TRAVAUX AU CHAMP Dans la nuit du 18 mai, un gel printanier a causé des dommages légers à moyens dans des plantations de la Montérégie, de l'Estrie, du Centre-du-Québec et de la Chaudière-Appalaches, selon les collaborateurs du sous-réseau Arbres de Noël.    Gel printanier sur des pousses de stade IV Photo : Club agroenvironnemental de l'Estrie Si un herbicide en postlevée est prévu, surveillez la hauteur des mauvaises herbes problématiques dans vos plantations car, dans certains secteurs, le chiendent a atteint le stade limite de 5 feuilles. Pour le gaillet mollugine et la vesce jargeau, le stade critique est de 30 cm. Attention à la dérive : les applications en postlevée sont réalisées en jets dirigés, à la base des arbres! Consultez votre conseiller pour établir une stratégie adaptée aux espèces problématiques dans vos plantations. Notez que la conservation du couvre-sol entre les rangs est une bonne pratique, au lieu de sa destruction avec un herbicide, puisqu’elle protège contre l’érosion et offre un abri pour les prédateurs naturels.   Couvre-sol entre les rangs comme abri pour les prédateurs Photo : MAPAQ, bureau régional de l'Estrie   LE PUCERON DES POUSSES DU SAPIN   Le dépistage des pucerons est terminé. Il est possible que des dommages de pucerons deviennent visibles sur des pousses aux stades IV et V.  Un traitement réalisé après l'apparition des dommages est très peu efficace, car les pucerons sont bien protégés par les aiguilles de la pousse et par le miellat qu'ils produisent.    Dommages de pucerons dans une pousse de stade IV Photo : Jenny Lehoux (Fertior)   LA CÉCIDOMYIE Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 9, 10 juillet 2019
10 juillet 2019
L'activité de la fausse-teigne des crucifères demeure élevée. Les altises, la cécidomyie du chou-fleur et la piéride du chou sont également actives. Les premiers cas de mildiou dans le rutabaga ont été rapportés près de Lanaudière.     Étant donné le temps chaud et humide des derniers jours dans certains secteurs, des traitements préventifs, visant les taches alternariennes, sont effectués par endroits afin de protéger les crucifères-feuilles et fleurs. Par ailleurs, la montaison prématurée, causée principalement par des facteurs climatiques, est observée dans plusieurs régions. Enfin, du mildiou a été observé sur les vieilles feuilles de rutabaga dans Lanaudière et ses environs.       INSECTES RAVAGEURS Des dégâts de fausse-teigne des crucifères, qui semble très active cette année, sont rapportés dans les crucifères-feuilles et fleurs. Des traitements sont en cours dans l'ensemble des régions afin de réprimer ce ravageur. Pour faire d'une pierre deux coups, certains producteurs optent pour des matières actives visant à contrôler plusieurs ravageurs actifs tels que la cécidomyie du chou-fleur, les altises et/ou la piéride du chou.  RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR Le tableau qui suit vous permet de prendre connaissance des niveaux de captures de la dernière semaine dans votre région, à partir des sites du Réseau de piégeage de la cécidomyie du chou-fleur. Nous vous rappelons que la meilleure façon de faire le suivi de cet ennemi est d'installer des pièges à phéromone dans vos champs dès l'implantation de vos crucifères et d'en faire le relevé deux fois par semaine. Afin de protéger vos cultures de ce redoutable ennemi, le seuil d'intervention pour les crucifères-feuilles et fleurs correspond à la présence de l'insecte dans le piège.   Région Nombre de sites de piégeage Niveaux de captures Abitibi-Témiscamingue 2 Nul à très faible Bas-Saint-Laurent 3 Faible à très élevé Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 5, 30 mai 2023
30 mai 2023
Tétranyque de l’épinette : Suivi des populations. Autres observations : Rouille dans les graminées, cécidomyie du févier, hyponomeute du fusain, tache noire du rosier.   TÉTRANYQUE DE L’ÉPINETTE : SUIVI DES POPULATIONS   Dépistage du tétranyque de l'épinette par battage dans le thuya Photo: IQDHO Nos collaborateurs ont observé des quantités variables de tétranyques de l’épinette (Oligonychus ununguis) sur les thuyas, la semaine dernière, en Estrie et en Montérégie. Dans la plupart des pépinières visitées, le niveau de présence du ravageur était acceptable. Toutefois, dans certains cas isolés, la population était élevée et un suivi serré sera effectué pour valider si les populations sont en croissance. La présence de prédateurs naturels pourrait fournir un contrôle suffisant. D’autre part, le temps chaud que l’on connait cette semaine, dans plusieurs régions du Québec, devrait possiblement nuire à la multiplication du tétranyque de l’épinette. En effet, des températures de 29 °C et plus entraîne une réduction considérable de l’éclosion des œufs, du développement des acariens et de la fécondité des femelles. Le dépistage des thuyas est conseillé. La méthode par battage est décrite dans l’Avertissement N°3 du 16 mai 2023. Fiche technique Tétranyque de l’épinette   AUTRES OBSERVATIONS   Rouille (Puccinia sp.) sur une feuille de Calamagrostis sp. Photo : IQDHO   De la rouille (Puccinia sp.) a été dépistée dans des graminées ornementales (Calamagrostis sp.) cultivées en pépinière la semaine dernière. Des pustules orange d’apparence poudreuse se forment sur le feuillage. Des fongicides sont homologués pour lutter contre la rouille sur les plantes ornementales.   Galles de cécidomyie du févier Photo: IQDHO   Des galles rougeâtres de la cécidomyie du févier (Dasineura gleditchiae) ont été observées dans des Gleditsia sp. en Estrie. La présence de larves de cet insecte à l’intérieur des folioles provoque Lire la suite
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