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23 juin 2020
État de la situation des cultures maraîchères en serre : avec la canicule viennent les pucerons. Beaucoup d'ennemis naturels viennent de l’extérieur des serres pour prêter main-forte à ceux déjà présents. Cependant, ce n’est pas suffisant pour contrôler les pucerons. Assurez-vous d'utiliser les bons agents de lutte
biologique, surtout si vous avez de l’hyperparasitisme. Actuellement, les principales espèces de pucerons sont présentes dans les serres. On rapporte également les premiers cas de puceron du melon sur concombre (Aphis gossypii). Restez alerte avec cet insecte et intervenez très rapidement pour éviter qu’il ne se répande comme une traînée de poudre dans les serres. Attention à l'hyperparasitisme (photo) si vous utilisez Aphidius. La meilleure solution consiste à utiliser un « cocktail » d’agents de lutte biologique : coccinelles, chrysopes, Aphidoletes, Aphelinus et Aphidius. Ne pas utiliser ce dernier s’il y a de l’hyperparasitisme. Par ce temps très chaud, pensez à ombrager les serres (chaux temporairement ou produit commercial) et à humidifier pour éviter que vos auxiliaires faillissent à la tâche. Comme nous, ils ont besoin d'eau et de fraîcheur! Si vous utilisez déjà Aphidius, surveillez attentivement les hyperparasites qui les attaquent. Les momies de pucerons sont alors parasitées par l’hyperparasite qui a pris la place d'Aphidius en le tuant. C’est en regardant le trou d’émergence sur le dos du puceron momifié qu’on s’en rend compte. Le contour est alors très irrégulier au lieu d’être bien lisse parce que l’hyperparasite le mâchouille pour sortir de la momie (photo). Cet intrus détruit donc tout le travail réalisé par Aphidius et conduit souvent au dérapage insoupçonné du contrôle biologique. La stratégie doit donc changer en utilisant des prédateurs qui ne seront pas victimes de cette manœuvre : coccinelles, chrysopes (vendus sous forme d’œufs et de larves), syrphes et Aphidoletes. Liette Lambert,
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13 mai 2021
État de la situation des cultures maraîchères en serre : printemps plutôt calme sur le plan des ravageurs et des maladies. La prévention par un dépistage régulier et l’introduction des agents de lutte biologique restent parmi les meilleures pratiques! Ravageurs : présence de pucerons, particulièrement dans le poivron
et la laitue, avec quelques foyers de puceron du melon dans le concombre. Les premières chrysomèles rayées sont attirées par le concombre en serre. Maladies: la moisissure olive reste à surveiller dans les variétés sensibles de tomates sous climat humide. Certains désordres apparaissent liés le plus souvent à un pH élevé (carence en fer), à un excès d’humidité (œdème) ou à une forte charge en fruits (carence en magnésium). PUCERONS Comme d’habitude, les populations de pucerons sont en augmentation à cette période-ci de l’année, le plus polyphage étant le puceron vert du pêcher (Myzus persicae var. persicae). Photo : Liette Lambert, agr. (MAPAQ) Dans le poivron, en plus du puceron vert du pêcher, on remarque, depuis quelques années, une augmentation du puceron du tabac (Myzus persicae var. nicotianae), une espèce très semblable, sauf sur le plan du comportement et de sa coloration majoritairement rougeâtre. Cette espèce a la particularité de s’attrouper massivement dans les points en croissance (apex), au lieu de se disperser sur le plant, ce qui complique le travail des auxiliaires pour atteindre leurs proies. Puceron du tabac (= Puceron vert du pêcher forme nicotianae (Myzus persicae var. nicotianae) Photo : Liette Lambert, agronome, MAPAQ Une autre espèce susceptible d'être observée dans la laitue de serre est le puceron de la pomme de terre (Macrosiphum euphorbiae). Pucerons de la pomme de terre dans la laitue Photo : Liette Lambert, agr. (MAPAQ) Caractéristiques identifiant le puceron de la pomme de terre Photo : Liette Lambert, agr. (MAPAQ) Dans le concombre, on rapporte encore certains cas
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25 juin 2019
État de la situation des cultures maraîchères en serre (semaine 25) Ravageurs : comment se débarrasser des limaces? Punaises de la courge dans le concombre. Arpenteuse de la tomate sur la couronne Nord de Montréal. ‘Carmine mite’ : un tétranyque plus difficile à gérer. Punaise terne sur poivron et aubergine. Maladies :
chancre gommeux dans le concombre. Moisissure olive dans la tomate. Nouvelles homologations et extensions d’étiquettes : bulletin d’information No 2 sur les fongicides et biofongicides (mis à jour le 12 juin)
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28 avril 2020
État de la situation des cultures maraîchères en serre (semaine 18). Tomate : conditions actuelles particulièrement propices au développement de la moisissure grise (Botrytis). Concombre : recette simple pour contrer les dommages récurrents de Pythium. Les tétranyques se réveillent; le dépistage est essentiel et la prévention
est ce qui coûte souvent le moins cher. Cibler les coins chauds, quelques plantes indicatrices (les mauvaises herbes sont les cibles favorites des insectes hibernants) et ne pas négliger les pièges collants. Profitez de la gratuité des analyses (Tarif bio 2020) du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ pour les producteurs (et leurs conseillers) en conversion biologique ou possédant une certification biologique pour la culture visée par la demande d’analyse. BOTRYTIS SUR TOMATE Début de moisissure grise (Botrytis cinerea) sur les feuilles causé par plusieurs facteurs : ventilation froide, humidité élevée, zones de dégouttement des polythènes, conduite végétative. Sur les jeunes cultures, le Botrytis est encore latent, mais il est actif sur les cultures matures. N’oubliez pas que tout se joue dans la gestion de l’humidité et la conduite de la culture. Photos : Liette Lambert, agr. (MAPAQ) Recommandations : Réchauffer un air froid (et donc plus sec) provenant de l’extérieur est le meilleur moyen pour assécher. Dégager le bas des plants pour faire circuler l’air chaud plus librement dans toutes les parties de la plante et ainsi éviter la stratification naturelle de l’air (froid en bas et chaud en haut). En période nuageuse, irriguer avec modération en retardant le premier ou les deux premiers arrosages, afin d’éviter de faire des plants trop tendres et encore plus susceptibles à la moisissure grise. Favoriser un bon ressuyage des plants en fin de journée (pas d’eau résiduelle sous les sacs au matin). Ne pas laisser de moignons : effeuiller
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22 juillet 2020
On observe divers cas de désordres physiologiques et de carences surtout en lien avec l’irrigation et la transpiration des plants : carence en calcium (pourriture apicale sur tomate et poivron, brûlure de la pointe (tipburn) sur laitue et feuilles en cuillère, dans le concombre), maturation inégale des fruits, carence
en magnésium, fentes de croissance, insolation ou collet vert, microfendillement ou « russeting ». CARENCE EN CALCIUM Les symptômes d’une carence en calcium s’expriment différemment selon les cultures : de la pourriture apicale sur la tomate et le poivron, des jeunes feuilles en cuillère dans le concombre (avertissement No 5), ou encore de la brûlure de pointe (tipburn) dans la laitue. Liette Lambert, agr. (MAPAQ) Julie Marcoux, t.p. (MAPAQ) La carence en calcium est reliée à l’absorption de l’eau par les racines, puis à son transport dans le plant. Le calcium voyage dans l’eau de transpiration, mais aussi grâce à la pression racinaire qui se produit surtout durant la nuit et le matin, avant que les plants ne transpirent activement. Par son rôle direct dans la formation des parois cellulaires, le manque en calcium se verra d’abord au niveau des jeunes tissus à croissance rapide, particulièrement en temps de canicule et d’ensoleillement intense. Le calcium se dirige donc vers les organes qui transpirent le plus, soit les vieilles feuilles au détriment des fruits et des jeunes feuilles. Alors, trop de feuilles peuvent monopoliser le calcium au détriment des fruits qui, par ailleurs, doivent aussi être protégés des rayons du soleil. Il faut trouver le bon équilibre feuilles/fruits. Sachant que 50 % de tout le calcium est absorbé par l’extrémité racinaire, tout ce qui limite l’absorption d’eau par les racines peut causer cette carence : racines déficientes ou malades; excès d’eau qui asphyxie les racines; excès de sels dans le terreau ou dans la solution nutritive qui brûlent les racines; irrigations insuffisantes
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05 avril 2019
État de la situation des cultures maraîchères en serre (semaine 14) Maladie : blanc très présent (voir l’avertissement No 1), y compris sur la laitue en plein sol. Ravageur : pucerons de la pomme de terre dans le poivron. Désordres : taches de croissance et brûlures marginales dans la tomate.
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