DÉVELOPPEMENT PHÉNOLOGIQUE
Depuis le 1er mars, début des calculs d'accumulation de degrés-jours sur les sites les plus chauds de la Montérégie, jusqu'à 100 degrés-jours en base 10 (DJ10) sont maintenant accumulés. Des pointes et pousses vertes sont maintenant bien visibles également au Centre-du-Québec, dans les Laurentides ainsi que dans le secteur de Montréal-Laval-Lanaudière. Pour les autres régions, les vignes se réveillent tranquillement.
Pour un aperçu de l'accumulation des degrés-jour dans votre région, consulter le document Degrés-jour vigne saison 2021.
Consultez Agrométéo pour un visuel provincial de l'état d'avancement du développement des cépages à débourrement hâtifs et semi-tardifs ainsi que d'autres modèles bioclimatiques sur la vigne. Attention à la date de début des calculs. Certains modèles débutent le 1er avril, alors que pour la vigne, les degrés-jours sont accumulés à partir du 1er mars.
Très peu de changements depuis la semaine dernière pour la présence de maladies et des insectes et pour la croissance des mauvaises herbes. Consultez de nouveau l'avertissement No 1 du 29 avril pour plus de détails.
Pour connaître les traitements phytosanitaires associés aux différents ravageurs rencontrés et leurs risques, consultez SAgE pesticides.
NOUVELLES PLANTATIONS :
RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT PARTIR À POINT!
Certains se préparent pour de nouvelles plantations, d’autres ont déjà commencé. Les plants en dormance (à racine nue) peuvent être plantés dès maintenant. Toutefois, il serait sage d’attendre que les risques de gel soient passés avant de planter les vignes en croissance (celles en pots qui ont des feuilles). Assurez-vous que le sol est bien préparé (drainage, désherbage, amendements, fertilisation). Pour en savoir plus, consultez le Guide d’implantation - Vigne et un conseiller viticole.
DÉPÊCHEZ-VOUS D’HABILLER LES SOLS NUS!
La plupart des parcelles de vignes rustiques et les vignes non rustiques qui sont protégées par des couvertures géotextiles ont un gazon permanent entre les rangs. Toutefois, dans les parcelles de vignes qui sont protégées par buttage, on remarque des sols nus! Si rien n’est fait, ce sont les mauvaises herbes qui prendront la place pour créer une couverture naturelle (la nature a horreur du vide, c’est bien connu!). Ces dernières offrent une couverture de sols gratuite, mais inégale qui peut favoriser la ponte de certains insectes tels que le scarabée japonais. De plus, leur apport à la conservation des sols est limité. Vous pouvez semer des cultures de couverture qui, en plus de protéger votre sol contre l’érosion, peuvent nourrir la vie du sol et améliorer sa structure, attirer des pollinisateurs et des insectes prédateurs, réduire la pression des mauvaises herbes sur le rang, en plus d’ajouter un aspect esthétique à votre vignoble! Les conseillers et vignerons du Dura-club ont réalisé plusieurs essais sur les cultures de couverture, ces dernières années, et ont conçu des fiches pour vous aider à sélectionner la ou les variétés adaptées à votre situation. Consultez la Fiche sur les cultures de couverture pour les vignobles et la Fiche synthèse sur les cultures de couverture pour les vignobles. Mais surtout, dépêchez-vous d’habiller vos sols!
RÉÉVALUATION DE PESTICIDES
- Affiche de production fruitière intégrée pour la vigne
- Agri-Réseau - Vigne et vin
- Agrométéo
- Bien préparer votre pulvérisateur
- Bulletin d’information Spécial phytoprotection bio
- Formulaire pour une demande d’analyse au laboratoire
- Gestion raisonnée des principales maladies de la vigne au Québec
- Guide d’identification des principales maladies de la vigne
- Avertissement No 1, 16 mai 2019, section « Justification et prescription agronomiques »
- Programme Prime-Vert
- SAgE pesticides
- Webinaire Protégez vos cultures, protégez votre santé
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Karine Bergeron, agronome, et Evelyne Barriault, agronome, et révisé par Élisabeth Fortier, agr., M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Vigne ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.