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01 juin 2023
La culture de la pomme nécessite annuellement l’application de pesticides contre plusieurs ennemis (insectes, acariens, maladies et mauvaises herbes). Plusieurs des produits utilisés ont toutefois un impact (sur la santé ou sur l’environnement) important et/ou un coût élevé. Certaines méthodes de dépistage, de surveillance
et d’intervention éprouvées sont disponibles pour réduire ces risques et sont utilisées à des degrés variables par les entreprises. Une plus grande adoption de ces nouvelles approches permettrait de réduire l’empreinte environnementale de la production pomicole québécoise. Ce projet a débuté au mois d’avril 2018 au sein de cinq vergers situés dans différentes régions du Québec, s: Montérégie (Est & Ouest), Estrie, Laurentides et Chaudière-Appalaches. Pour chacun des sites, une section du verger a été gérée selon les pratiques habituelles du producteur (parcelle sous régie conventionnelle), tandis qu’une autre section a été gérée selon un programme incluant un ensemble de pratiques à moindres risques ( parcelle sous régie à moindres risques). Les pratiques dites à moindres risques ont été discutées, adaptées et incluses à la régie en fonction de l’historique et du registre antérieur de traitements propre à chaque site. Un total de 23 pratiques à moindres risques ont été proposées sur l’ensemble des sites. Des pratiques telles que la confusion sexuelle contre le carpocapse de la pomme, l’introduction d’acariens prédateurs contre les tétranyques, la pulvérisation à distribution d’air optimisée (AirCheck), le désherbage mécanique, la lutte attracticide contre la mouche de la pomme et l’exclusion par filets anti-insecte (dans une zone distincte) ont ainsi été utilisées de 2018 à 2022. Avec l’appui des entreprises participantes, les données ont été colligées par un club-conseil responsable pour chaque site, avec la collaboration du conseiller MAPAQ de la région concernée.
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15 décembre 2021
Modifier un pulvérisateur conventionnel par l’installation d’un ventilateur certifié « Aircheck » est techniquement assez simple et permet de bénéficier rapidement et à moindre coût d’un équipement performant. Le pulvérisateur rénové permet d’adopter la méthode de pulvérisation Triloff qui comporte plusieurs avantages dont
l’optimisation de la dose appliquée et de la vitesse de travail. L’approche de Triloff permet une réduction de la dérive et est plus efficace quant à la consommation énergétique. Cependant, les coûts d’acquisition des pièces et leur installation se justifient seulement dans la mesure ou la valeur du pulvérisateur utilisé pour la transformation est assez faible, ne requière pas de réparations majeures et que son châssis permette facilement des modifications. Des pulvérisateurs certifiés « Aircheck » neufs peuvent être importés au Québec pour moins de 35 000 $ (selon le taux de change) alors que la modification d’un pulvérisateur existant est possible pour la moitié de cette somme, selon le choix du ventilateur et des ajouts. Le pulvérisateur transformé a la même efficacité qu’un pulvérisateur « Aircheck » neuf équivalent.
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31 octobre 2022
Les producteurs de pommes appliquent annuellement des traitements fongicides pour réprimer la tavelure du pommier causée par le champignon Venturia inaequalis. Ces traitements doivent être renouvelés régulièrement selon les risques d’infection, l’apparition de nouvelles feuilles et le lessivage par la pluie. La fréquence
des traitements recommandée est surtout basée sur des critères empiriques qui varient largement selon les experts. L’objectif de notre projet était d’établir l’impact combiné de la sortie des nouvelles feuilles et de la pluie sur l’efficacité´ de différents fongicides pour mieux cerner la durée d’efficacité´ des traitements. En 2018 et en 2019, nous avons mené 23 expériences de lessivage au cours de pluies naturelles (13) et simulées (10). Les résultats pour les 10 molécules testées montrent que la croissance du nouveau feuillage est déterminante pour l’efficacité des traitements et que la perte d’efficacité liée au lessivage a moins d’impact. Les pluies naturelles d’intensité faible (< 2 mm/h) permettent une légère redistribution de la bouillie sur les feuilles partiellement protégées lors du traitement. Cependant, cet effet est assez mineur et n’était pas visible pour les pluies de plus de 15 mm. Seuls le Captan et l’Allegro étaient redistribués par les pluies artificielles de 4 mm/h. En considérant que la croissance d’une nouvelle feuille correspond à une perte d’efficacité de 40 %, le projet a permis d’établir un seuil de renouvellement des traitements qui tient compte à la fois de la croissance et du lessivage. Des ajustements quant à la fréquence des traitements sont possibles en fonction des produits utilisés et de leur dose d’emploi. Les résultats de ce projet nous permettront dorénavant de minimiser les incertitudes dans les recommandations et optimiser le nombre de traitements.
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18 octobre 2024
L’impact de l’azote, du bore et du calcium sur les maladies des pommiers a fait l’objet de nombreuses études qui ont été résumées dans une fiche du guide de production fruitière intégrée. L’objectif du projet était de valider en conditions commerciales que le calendrier des apports foliaires proposé dans la fiche PFI peut
contribuer à réduire les maladies du pommier notamment la tavelure et le feu bactérien, sans avoir d’impact négatif sur la production. Pour ce faire, différents paramètres de production (croissance, rendement, qualité des fruits) ont été mesurés.
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