Les cépages hâtifs sur les sites les plus chauds des Laurentides et de la Montérégie ont atteint le stade « baies de la taille d'un pois, 7-10 mm » (EL31), tout comme les raisins de table.
Consultez Agrométéo Québec pour un visuel provincial de l'état d'avancement du développement des cépages à débourrement hâtif et semi-tardif ainsi que d'autres modèles bioclimatiques sur la vigne.
RÉSISTANCE AUX PESTICIDES
Stratégie GIEC Afin de ne pas perdre l'efficacité des produits antiparasitaires homologués dans nos cultures, nous devons éviter les conditions favorables au développement de résistance. Voir la fiche Prévention et gestion de la résistance des ennemis des cultures aux pesticides pour un rappel des techniques à préconiser et celles à proscrire. |
Peu importe le ravageur (maladies, insectes, mauvaises herbes) contre lequel vous devez intervenir, s'il est présent dans votre vignoble, utilisez de préférence des produits multisites (souvent appelés « protectants ») afin de diminuer le risque que les ennemis ne s’adaptent et développent de la résistance.
Pour les maladies, puisque les spores sont dispersées par la pluie et les éclaboussures, les fongicides doivent être appliqués juste avant une pluie pour protéger un maximum de feuillage. Le blanc (oïdium) fait toutefois exception, puisqu'il se développe par temps chaud et lorsque l'humidité relative est élevée, mais en l'absence de pluie.
INSECTES ET ACARIENS
Stratégie GIEC L'huile d'été est un bon outil en GIEC puisqu'elle a des effets sur les ériophyides, le phylloxéra, les pucerons, les tétranyques et le blanc. De plus, certaines huiles sont aussi permises en production biologique. Consultez les étiquettes pour les restrictions concernant le soufre, le cuivre, le captane et le folpet. |
- Calepitrimerus vitis (acarien causant l'acariose de la vigne) : Centre-du-Québec, Estrie, Montérégie-Est et Montérégie-Ouest.
- Ériophyide de la vigne (acarien causant l'érinose) : Capitale-Nationale, Estrie, Laurentides, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest et Montréal-Laval-Lanaudière.
- Phylloxéra : Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Estrie, Laurentides, Montérégie-Est et Montérégie-Ouest.
On remarque le chevauchement des générations de phylloxéra. Cependant, à cette période-ci de l'année, les dommages sont peu ou pas problématiques; ils sont davantage esthétiques. De plus, des prédateurs, soit des larves de mouches du genre Leucopis, ont été vues à l'intérieur des galles du puceron.
- Cécidomyie : Capitale-Nationale, Estrie, Laurentides, Montérégie-Est et Montréal-Laval-Lanaudière.
- Complexe des cicadelles : Laurentides, Mauricie, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest et Montréal-Laval-Lanaudière.
- Cicadelle de la pomme de terre : Estrie, Laurentides, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest et Montréal-Laval-Lanaudière. Revoir l'avertissement N° 9 du 20 juin 2024.
- Scarabée du rosier : Estrie, Laurentides, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest et Montréal-Laval-Lanaudière.
- Scarabée japonais : Centre-du-Québec, Laurentides, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest et Montréal-Laval-Lanaudière.
- Tordeuse de la vigne : Montérégie-Est et Montérégie-Ouest.
Pour plus d'information sur ces insectes et des images, consultez l'avertissement N° 8 du 14 juin 2024.
- Fulgore tacheté : Gardez l'œil ouvert, les adultes pourraient être présents dès le mois de juillet. Pour contribuer à limiter sa propagation, prenez des photos ou capturez les spécimens suspects et signalez sa présence au (418) 643-5027 ou au phytolab@mapaq.gouv.qc.ca. Pour vous aider à bien l'identifier, vous pouvez faire imprimer en format 8.5 x 11 cette affiche.
Stratégie GIEC Le rougeot est une maladie secondaire de la vigne. L'élimination du feuillage tombé au sol l'année précédente et des feuilles atteintes au cours de la saison permettent de limiter le développement de la maladie. Il est important d'assurer une bonne santé générale des plants (fertilisation, apport en eau), car les plants carencés ou en déficit hydrique seraient plus vulnérables. |
Certains collaborateurs du sous-réseau ont observé la présence de symptômes de maladies de bois. Ces dernières peuvent causer le dépérissement et affecter la pérennité des vignes. Ouvrez l'œil et consultez les Fiches techniques sur l'identification et la gestion des maladies du bois de la vigne.
ÉVITEZ L'ACCUMULATION DANS LE SOL
Les traitements au cuivre peuvent être utilisés pour lutter contre plusieurs maladies de la vigne (mildiou, excoriose et pourriture noire). Plusieurs formulations sont acceptées en production biologique. Toutefois, il est important de s’assurer de ne pas provoquer l’accumulation de cuivre dans le sol, ce qui pourrait en réduire la fertilité. Revoyez le bulletin d'information Le cuivre en viticulture et l'avertissement N° 9 du 20 juin 2024.
- Fiche technique : Comment dépister les ennemis des cultures;
- Insectes pouvant être problématiques selon le stade phénologique de la vigne;
- Insectes et acariens : Guide des principaux arthropodes des vignobles de l’Est du Canada (p. 124 et 125);
- Maladies : Guide de Gestion raisonnée des principales maladies de la vigne au Québec (p. 16);
- Fiches techniques pour l’identification et la gestion des maladies du bois de la vigne.
- Affiche PFI Vigne 2021
- Coffre à outils Protégez vos cultures, protégez votre santé
- Guide des fongicides permis en viticulture 2024
- Guide des insecticides permis en viticulture 2024
- Guide des cultures de couverture pour les vignobles
- Comment soumettre un échantillon au laboratoire
- Formulaire pour une demande d’analyse au laboratoire
- Comment faire une recherche de traitement
- Comment choisir le traitement le plus sécuritaire pour la santé et l'environnement
- Registre de pesticides : suivre l'évolution des risques
Stratégies de lutte contre les mauvaises herbes dans la vigne
Fiche sur les outils de désherbage physiques dans la vigne
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.
|