ÉTAT DES CULTURES
Dans la première moitié de la période se situant entre le 9 et le 16 août, les températures ont été plutôt fraîches, puis se sont réchauffées par la suite pour atteindre des températures entre 26-28 ºC le jour, avec une humidité élevée. Les précipitations ont été peu fréquentes et peu abondantes. La croissance des cucurbitacées est bonne là où il y a absence de virus.
Dans les régions de la Montérégie et de Lanaudière, dans le concombre, les courgettes, le melon brodé, les courges d'hiver et les citrouilles, on rapporte des foyers de plants virosés à la suite de la présence de pucerons « visiteurs ». Dans certains cas, pour un même champ, c’est plus de 70 % des plants qui ont des symptômes.
Une plante infectée par le virus de la mosaïque du concombre (CMV) ou un virus de type Potyvirus le restera toute sa vie. Les premiers symptômes se manifestent généralement une à deux semaines après l’inoculation par les pucerons. Souvent, plus d'un virus est transmis à la plante, ce qui amplifie également les symptômes. Ceux-ci peuvent être très différents selon la ou les souches des virus, le stade de la plante au moment de l’infection et sa sensibilité variétale. Il n’existe aucune méthode de lutte curative. Les fruits de courges d'hiver et de citrouilles peuvent rester asymptomatiques si le plant était déjà en fructification au moment de l'arrivée des pucerons.
Le blanc a pris de l'ampleur dans toutes les régions dans les courgettes, les citrouilles et les courges d'hiver. Pour connaître la stratégie de traitement contre le blanc, consultez l’avertissement N° 7 du 13 juillet dernier.
Vous pouvez consulter le bulletin d’information N° 2 du 17 mai 2022 pour vérifier les formulations cuivrées homologuées contre la bactérie en production biologique et conventionnelle, à utiliser contre la tache angulaire de manière préventive sur les feuilles et les fruits.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |