Punaises
Le nombre de punaises ternes est variable en Montérégie-Ouest, parfois en nombre suffisant pour nécessiter une intervention. Dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches, les adultes de punaise terne et de punaise brune sont légèrement plus nombreux, mais les quelques dommages observés sur le pétiole sont tolérables. Les seuils d’intervention recommandés pour lutter contre la punaise terne sont présentés dans l’avertissement N° 4 du 4 juin 2020.
Pucerons
Les populations de pucerons sont un peu plus nombreuses dans toutes les régions, justifiant quelques interventions. En Montérégie-Ouest, la hausse des populations est particulièrement visible sur les sites où les transplants n’ont pas été bassinés avec un traitement insecticide. Plusieurs espèces de pucerons sont observées, dont le puceron de la laitue. Pour plus d’information sur les espèces de pucerons, veuillez consulter le Guide d’identification des pucerons dans les cultures maraîchères au Québec.
Vers gris et vers fil-de-fer
Les vers gris, rapportés en Montérégie-Ouest seulement, demeurent actifs dans de jeunes plantations et des traitements ont été effectués. On remarque dans un champ de nombreux vers fil-de-fer.
Autres insectes
Avec le temps plus sec, l’activité des limaces a diminué en Montérégie-Ouest. Les thrips sont présents dans quelques champs seulement. Les cicadelles sont plus nombreuses dans la province, mais seule la cicadelle de l’aster est un vecteur de virus. La présence de virus demeure occasionnelle. L’arrivée de l’altise à tête rouge est à surveiller dans la région de la Capitale-Nationale.
Les symptômes de mildiou sont très variables en Montérégie-Ouest. Cette variation peut s’expliquer par la régie fongicide appliquée à la ferme, le type et la variété de laitue, la pression régionale de la maladie, et l’emplacement des champs par rapport aux champs plus infectés et de la direction des vents dominants.
À part dans quelques champs, la tache bactérienne est plutôt stable en Montérégie-Ouest. Les lésions demeurent sur les feuilles basales, sans trop se propager.
On observe également dans cette région des pommes difformes. On soupçonne habituellement qu’un excès de chaleur, tôt dans le développement de la plante, peut provoquer ces difformités.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |