Plus la saison avance, plus le choix des cultures de couverture (couvre-sol) diminue. Pourtant, celles-ci jouent plusieurs rôles importants, dont la protection contre les érosions hydrique et éolienne, surtout en terre noire. Cette pratique permet aussi d’accumuler les éléments nutritifs qui seraient autrement perdus par lessivage, dont l’azote, et d’accroître la biodiversité et l’activité biologique du sol. Les cultures de couverture jouent ainsi un rôle dans la gestion des mauvaises herbes et la lutte contre les agents pathogènes du sol.
Quelques documents permettent de mieux connaître les espèces végétales à privilégier et de comprendre les bénéfices qu’on peut retirer de cette pratique. De l’aide financière est aussi offerte sous certaines conditions.
Pour plus d'information
- Cultures de couverture : Les pratiques agricoles de conservation, Habiter le sol par les racines
- Cultures de couverture : un vaste choix et de multiples usages
- Intégration des cultures de couverture en maraîchage de terre noire
- Innovations in Cover Crops (outil de décision pour culture de couverture; français/anglais).
- Aide financière par le MAPAQ : Prime-Vert – Volet 1 Interventions en agroenvironnement par une entreprise agricole (sélectionnez ensuite « Pratiques de conservation des sols »).
DERNIER AVERTISSEMENT ET REMERCIEMENTS AUX COLLABORATEURS
À moins que des événements particuliers ne surviennent au cours des prochaines semaines, cet avertissement devrait être le dernier cette saison.
Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) repose sur un vaste réseau de conseillers agricoles qui acceptent généreusement de mettre leur expertise au service de la collectivité et de fournir des données. Les principales personnes ayant collaboré cette année au réseau Laitue et chicorée sont présentées dans la liste qui suit.
Principaux collaborateurs :
Nom | Organisme |
François Demers, agronome | Club les productions Écolo-Max, Saint-Nicolas |
Gabriel Gagné-Fugère | Réseau de lutte intégrée Bellechasse, Québec |
Danielle Gardner, d.t.a. | DG Agriconsultants, Saint-Jean-sur-Richelieu |
Fanny Gingras | Club Agroenvirotech, Saint-Édouard |
Mélissa Gilbert-Plante, dépisteuse | Réseau de lutte intégrée Orléans inc., Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans |
Denis Giroux, agronome | Réseau de lutte intégrée Bellechasse, Québec |
Anne Leblond, t.p. | Club Agroenvirotech, Saint-Édouard |
Roxanne Letendre | PRISME, Sherrington |
Annie-Pier Paradis, agronome | Réseau de lutte intégrée Orléans inc., Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans |
Alejandro Polanco, technicien agricole | PRISME, Sherrington |
Carlos Restrepo | PRISME, Sherrington |
Linda Roberge | PRISME, Sherrington |
Patrice Thibault, agronome | Réseau de lutte intégrée Orléans inc., Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans |
Samuel Tremblay, dépisteur | PRISME, Sherrington |
Douko Jean Prévost Vaha, agronome | PRISME, Sherrington |
Hervé Van Der Heyden, biologiste | PRISME, Sherrington |
Parmi les autres personnes qui collaborent à ce réseau, il est aussi important de mentionner :
- Les producteurs, membres de clubs ou non, qui acceptent généreusement que l’on recueille de l’information sur leur ferme.
- Les conseillers reliés à la vente des produits qui fournissent de l’information utile au réseau.
- Le personnel du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) (phytopathologie et entomologie) du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), dont l’expertise est essentielle pour l’identification précise des différents problèmes observés dans les cultures.
Donc, nos plus sincères remerciements à toutes et à tous!
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |