La culture de la pomme de terre demande des opérations culturales diversifiées du semis à la récolte incluant un travail primaire du sol et une préparation du lit de plantation. La somme des opérations culturales induit au sol des passages répétés de la machinerie agricole. Or il est démontré dans la littérature que la santé des sols s’améliore avec une réduction du travail du sol et des passages de la machinerie agricole. L’intensité du travail du sol augmente les risques de compaction car la stabilité structurale est fragilisée par l’action mécanique des outils. Bien qu’à la ferme des améliorations techniques peuvent être apportées aux équipements agricoles, elles ne peuvent à elles seules réduire significativement la compaction des sols. Bien qu’il soit difficilement envisageable d’introduire le semis direct de la pomme de terre, il est néanmoins envisageable d’améliorer les pratiques de travail du sol, du moins de diminuer leur impact en effectuant une analyse rigoureuse de vos opérations.
Conférence présentée lors du Colloque sur la pomme de terre du 22 novembre 2019.
Organisation : Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) Auteur(s) : Vincent Lamarre, ing., agr., professeur - chercheur, ITA Campus de La Pocatière Date de publication : 22 novembre 2019
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