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09 juillet 2024
Adultes de charançon noir de la vigne et du charançon de la racine du fraisier. Stades vulnérables de la lécanie de Fletcher. Augmentation des populations de cicadelle de la pomme de terre. CHARANÇON NOIR DE LA VIGNE ET CHARANÇON DE LA RACINE DU FRAISIER Des charançons adultes ont été observés la semaine
dernière, ainsi que des dommages, notamment dans l’hydrangée. Les insectes ont été trouvés dans la litière de feuilles à la surface des pots, puisque le dépistage a été effectué en plein jour (ces charançons sont nocturnes). Litière de feuilles et charançon noir de la vigne adulte qui s'y logeait Photo : IQDHO Dommages de charançon sur des feuilles d'hydrangée Photo : IQDHO Dans l’avertissement N° 3 du 15 mai dernier, il a été question d’observations de dommages de charançons (Otiorhynchus sulcatus et O. ovatus) datant de l’automne, dans le thuya. Les adultes émergent maintenant du sol, à cette période-ci de l’année. Si le dépistage confirme leur présence, les parcelles infestées l’an dernier peuvent maintenant recevoir un traitement visant les adultes avant qu’ils ne pondent. Traiter les adultes sur le feuillage, à la tombée du jour puisque ce moment correspond à leur période d’alimentation. De plus, pour les nouvelles plantations en contenants, l’introduction du myco-insecticide LALGUARD M52 GR (Metarhizium brunneum souche F52) dans le substrat permettra d’atteindre les stades larvaires à la suite de la ponte. Fiche technique Charançon noir de la vigne et de la racine du fraisier LÉCANIE DE FLETCHER Larves mobiles de la lécanie de Fletcher quelques jours après leur sortie des oeufs sous la carapace Photo : IQDHO Nos collaborateurs ont observé l’éclosion des œufs de la lécanie de Fletcher (Parthenolecanium fletcheri) dans les thuyas. Les larves de premier stade ne sont plus protégées par la carapace de la femelle, ce qui les rend plus vulnérables aux traitements phytosanitaires. En plus de certains produits
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25 juin 2024
Émergence du scarabée japonais et de l’altise à tête rouge adultes. Tétranyques à deux points en augmentation. SCARABÉE JAPONAIS Scarabée japonais Photo : IQDHO Les premiers scarabées japonais (Popillia japonica) adultes ont été aperçus en Montérégie ces derniers jours, en milieu urbain. Pour le moment,
aucun dommage n’a été rapporté en pépinière, mais une attention particulière peut maintenant être portée à cet insecte lors du dépistage. Le scarabée japonais est un coléoptère cuivré, au thorax vert métallique, mesurant entre 10 et 13 mm. Au stade adulte, il se nourrit du feuillage et des fleurs de nombreux végétaux ligneux tels que le tilleul, les rosiers et la vigne, ou encore de plantes herbacées. Les scarabées japonais peuvent complètement défolier les plants en ne laissant qu'un feuillage squelettisé. Ils sont notamment attirés par les tilleuls (Tilia spp.), les ormes (Ulmus spp.) et les vignes (Vitis spp.). Si le dépistage le justifie, des traitements phytosanitaires peuvent être requis pour limiter les dommages esthétiques pouvant nuire aux ventes des végétaux. Les végétaux qui ne sont pas commercialisés lors des prochaines semaines (ex : arbres en champs) tolèrent la défoliation causée par cet insecte et produiront du nouveau feuillage sans intervention phytosanitaire. En juillet, seuls les adultes seront susceptibles d’être contrôlés par les insecticides foliaires biologiques ou conventionnels. Plus tard, en août, il sera possible d’intervenir contre les jeunes larves (au sol) en utilisant, par exemple, le nématode entomopathogène Heterorhabditis bacteriophora, qui n’est pas considéré comme un pesticide. Fiche technique Scarabée japonais ALTISE À TÊTE ROUGE Altise à tête rouge et ses dommages sur un plant de Weigela sp. Photo : IQDHO Les premières altises à tête rouge (Systena frontalis) adultes ont été aperçues en Montérégie et dans Lanaudière cette semaine, dans des arbustes cultivés
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18 juin 2024
Scarabée du rosier. Suivi du tétranyque de l’épinette. Symptômes de la brûlure bactérienne des rosacées. SCARABÉE DU ROSIER Scarabée du rosier sur une rose Photo : IQDHO Des scarabées du rosier (Macrodactylus subspinosus) adultes ont été dépistés dans différentes régions du Québec. En plus du rosier, ils
se nourrissent de plusieurs plantes hôtes comme l’hydrangée, le lilas, le chêne ainsi que d’autres vivaces, arbustes et arbres. Ils percent les boutons floraux et mangent les fleurs et les feuilles. Les feuilles peuvent être complètement squelettisées. Le biopesticide BEETLETERMINATOR (Bacillus thuringiensis subsp.galleriae (souche SDS-502)) est homologué en application foliaire contre les scarabées du rosier adultes en pépinière. Fiche technique Scarabée du rosier SUIVI DU TÉTRANYQUE DE L'ÉPINETTE Dommages de tétranyques de l'épinette sur un thuya Photo : IQDHO On nous a rapporté des cas isolés d’augmentation des populations de tétranyque de l’épinette (Oligonychus ununguis) dans certaines cédrières. Un suivi serré est recommandé dans les cultures de thuyas; le battage permet de détecter le ravageur et les prédateurs qui effectuent un contrôle naturel des populations de tétranyques. Pour ce faire, on donne 5 petits coups francs avec la main sur un groupe de 3 à 4 rameaux de thuyas situé dans le tiers central ou inférieur du plant. Les acariens sont recueillis sur une surface blanche (une feuille de papier, par exemple) de 8,5 po X 11 po préalablement installée sous les rameaux. Un projet de recherche mené par l’équipe du RAP Pépinières ornementales a permis d’observer qu’il n’y avait aucun dommage lorsque moins de 50 à 75 tétranyques de l’épinette étaient comptés par battage. Il faut toutefois prendre en compte la présence et la quantité de prédateurs avant d’intervenir, si nécessaire. Lorsque présents, ces alliés peuvent réduire rapidement le nombre de tétranyques. Les dommages débutent sur le vieux feuillage. Les
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11 juin 2024
Suivi de la cicadelle de la pomme de terre et des pucerons. SUIVI DE LA CICADELLE DE LA POMME DE TERRE Cicadelle de la pomme de terre sur un érable Photo : IQDHO La cicadelle de la pomme de terre (Empoasca fabae) a été observée en grand nombre dans certaines pépinières et nos collaborateurs rapportent l’apparition
de dommages. Les espèces affectées sont notamment l’érable de l’Amur (Acer ginnala), l’érable rouge (Acer rubrum), l’érable à sucre (Acer saccharum) et le micocoullier (Celtis sp.). À la suite de l’alimentation de cette cicadelle sur les jeunes arbres, les pousses terminales noircissent et se déforment. Les entre-nœuds deviennent très rapprochés puisque l’élongation est ralentie. Les pertes économiques peuvent être importantes. En période de croissance active des plants, un traitement insecticide peut être envisagé si la population est élevée. Privilégier l’emploi de produits à faible risque pour la santé et l’environnement. Fiche technique Cicadelle de la pomme de terre SUIVI DES PUCERONS Le 22 mai dernier, il a été question de la présence de pucerons dans divers arbustes. Différentes espèces de pucerons affectent maintenant aussi des plantes vivaces dont les Hemerocallis sp. Des arbres comme le tilleul, l’orme et le chêne sont aussi infestés par des pucerons (ex : phylloxère du chêne, puceron lanigère de l’orme). Du miellat est visible sur les plants. Rappelons qu’en général, dans les productions en champ, il est rarement nécessaire de traiter puisque les dommages n’occasionnent pas de pertes économiques. Lors du dépistage, il est important de vérifier la présence de prédateurs naturels qui réussissent souvent à contrôler les infestations. Il est possible que des traitements insecticides soient nécessaires si les plants infestés sont destinés à la vente prochainement. Choisir des produits à faible indice de risque pour la santé (IRS) et pour l’environnement (IRE). Des insecticides sont homologués
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