Le sanglier continental d’Europe occidentale (Sus scrofa scrofa) possède 36 chromosomes, alors que le porc domestique (Sus scrofa domesticus) en possède 38. Leurs hybrides en possèdent 37, 36 ou 38. La présence de gènes porcins dans une population de sangliers rend plus complexe une mise en marché honnête du produit et est préjudiciable à l’élevage. La morphologie du sanglier est par ailleurs relativement différente de celle de la majorité de ses cousins (porc, pécari, phacochère) : aspect trapu, coloration variant de pâle à sombre, pilosité abondante, groin allongé.

Peu importe la finalité de l’entreprise (production de viande uniquement ou élevage pour la chasse), l’élevage du sanglier se pratique en semi-liberté. Une des techniques employées consiste à garder dans des enclos des reproducteurs sélectionnés et à les séparer en hardes comportant chacune moins de 20 femelles (laies) et 2 mâles reproducteurs, que l’on pourra contrôler et traiter efficacement. Afin d’augmenter ses chances de succès, l’éleveur de sangliers doit bien connaître les moeurs de l’espèce ainsi que son cycle de reproduction. La reproduction varie en fonction de nombreux paramètres, notamment le climat, l’alimentation et la quiétude de l’habitat ou du site d’élevage.

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