AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les récoltes sont de belle qualité dans toutes les régions. Les plantations s’achèvent dans les régions plus au sud.
Punaises
En Chaudière-Appalaches, la pression des punaises varie de faible à moyenne.
En Capitale-Nationale, quelques traitements localisés ont été faits.
Seuils d'interventions (punaises ternes et brunes) | ||
Laitue pommée | Moins de 10 feuilles | 7 individus pour 30 plants |
Plus de 10 feuilles | 5 individus pour 30 plants | |
Laitue romaine et en feuille | Moins de 10 feuilles | 5 individus pour 30 plants |
Plus de 10 feuilles | 3 individus pour 30 plants |
Pucerons
Altises à tête rouge
Ver gris
MALADIES DE SOL
En Montérégie-Ouest, les symptômes de pourriture basale (Rhizoctonia solani) augmentent dans certains champs de laitue pommée en récolte, mais dépassent rarement les 10 % de plants affectés sévèrement.
En Chaudière-Appalaches, plusieurs symptômes sont rapportés, mais la maladie a tendance à être à la baisse.
En Montérégie-Ouest, de nouveaux cas d’affaissement pythien sont rapportés surtout dans les jeunes plantations et la régie préventive est effectuée dans certains champs.
Une légère hausse des cas de moisissure grise est rapportée, mais sans que cette hausse nécessite pour autant de nouvelles interventions ciblées.
MALADIES FOLIAIRES
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou (Bremia lactucae) sont généralement à la hausse, mais ils varient grandement d’une ferme à l’autre. La régie fongicide se poursuit ou s’intensifie, selon la pression de la maladie. Aucun symptôme n’est rapporté dans les autres régions.
Taches bactériennes
DÉSORDRES
Quelques cas de montaison hâtive et de brûlure de la pointe sont rapportés sur certains sites.
CULTURES DE COUVERTURE
Après la récolte de vos cultures ou l'abandon d'un champ, il est recommandé de couvrir les sols en semant des plantes de couverture (culture simple ou mélange de plusieurs espèces de plantes). L’implantation de cultures de couverture joue plusieurs rôles importants, dont la protection contre les érosions hydrique et éolienne, surtout en terre noire. Cette pratique permet aussi d’accumuler les éléments nutritifs qui seraient autrement perdus par lessivage, dont l’azote, et d’accroître la biodiversité et l’activité biologique du sol. Les cultures de couverture jouent aussi un rôle dans la gestion des mauvaises herbes et la lutte contre les agents pathogènes du sol.
Ci-dessous, quelques documents permettant de mieux connaître les espèces végétales à privilégier ainsi que des informations sur les bénéfices qu’on peut retirer de cette pratique :
- Intégration des cultures de couverture en maraîchage de terre noire
- Cultures de couverture - Les pratiques agricoles de conservation : Habiter le sol par les racines
- Guide des cultures de couverture en grandes cultures
- Engrais vert (Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée)
- Engrais verts et cultures intercalaires
- Légumes de champ - Agri-Réseau | Documents | Recherche : cultures de couverture
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |