Encore cette semaine, de nombreux collaborateurs rapportent des pucerons dans les verdures, mais surtout dans le poivron. Dans la plupart des cas, le ravageur provient des cultures de verdures et des cultures d’hiver qui se sont terminées, et il s’est installé dans le poivron. La majorité des cas recensés sont de l'espèce puceron vert du pêcher (Myzus persicae). La plupart des cas sont très sévères et entrainent des retards de croissance qui pourraient causer des pertes de production.
Pour être en mesure de gérer les problématiques de pucerons dans le poivron, il faut agir en prévention. De plus, il ne faut pas hésiter à réaliser un traitement insecticide en présence de pucerons si aucune introduction d’auxiliaires n’a été réalisée. De la même façon, un traitement sur la culture qui est terminée (ex. : verdures) avant d’introduire une nouvelle culture (ex. : le poivron) est une excellente stratégie préventive.
Rayonnement solaire global (joules/cm²) |
Du 2022-03-20 au 2022-03-26 (semaine 13) | |||
Région (Station) | Total hebdomadaire | Minimum journalier |
Maximum journalier |
Potentiel hebdomadaire |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (New Richmond) | 8 141 | 359 | 2 061 | 14 194 |
Chaudière-Appalaches (Beauceville) | 6 838 | 377 | 1 908 | 14 783 |
Mauricie (Trois-Rivières) | 6 773 | 332 | 1 819 | 14 719 |
Centre-du-Québec (Victoriaville) | 5 772 | 213 | 1 891 | 14 821 |
Abitibi-Témiscamingue (Rouyn) | 7 482 | 545 | 1 797 | 14 174 |
Outaouais (Masson) | 8 745 | 402 | 2 109 | 14 975 |
Laurentides (Mirabel) | 8 051 | 396 | 2 039 | 14 951 |
Lanaudière (L'Assomption) | 7 630 | 370 | 1 927 | 14 882 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean (Saint-Cœur-de-Marie) |
7 844 | 459 | 2 054 | 14 005 |
Capitale-Nationale (Québec) | 6 980 | 388 | 1 777 | 14 592 |
Côte-Nord (Sept-Îles) | 6 663 | 416 | 1 917 | 13 546 |
Montérégie-Ouest (Sainte-Clotilde) | 7 629 | 358 | 1 916 | 15 080 |
Montérégie-Est (Saint-Liboire) | 6 563 | 157 | 1 623 | 14 931 |
Estrie (Sherbrooke) | 6 002 | 208 | 1 826 | 15 006 |
Bas-Saint-Laurent (Saint-Fabien) | 6 699 | 367 | 1 907 | 14 155 |
On se sert du rayonnement solaire pour caractériser les journées, gérer les températures de croissance et pour contrôler les irrigations.
On adapte la conduite climatique de la serre selon la vigueur et l’équilibre d’un plant. En général, plus le rayonnement solaire est élevé, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être élevée. À l’inverse, plus le rayonnement lumineux est faible, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être basse.
Pour estimer la quantité d’eau qu’une culture tuteurée comme la tomate ou le concombre consomme, on multiplie le rayonnement global journalier par un facteur de 2,0 à 2,5. Cette semaine, par exemple, une culture tuteurée en serre qui est à un stade mature consommera jusqu’à 5 200 ml/m² lors d’une journée ensoleillée. Il faudra ajouter à cette valeur de consommation les taux de drainage désirés pour estimer la quantité à apporter à la culture.
Des quantités d'eau insuffisantes, trop abondantes ou mal réparties risquent d’induire un stress à la culture et de causer des problèmes abiotiques et phytosanitaires.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |