Ajouté à Mes favoris.

Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire
Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

S'informer

Le savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

Chargement en cours

Filtrer la recherche 
  • Sujet(s) :
  • Production(s) :
Format
Type de contenu
Date de début
Date de fin
Régions

Cultures ornementales en serre, Avertissement No 12, 29 juillet 2024

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Cultures ornementales en serre
Tétranyque de Lewis et aleurodes dans le poinsettia. Autres observations.
 

TÉTRANYQUE DE LEWIS DANS LE POINSETTIA
 
Le tétranyque de Lewis (Eotetranychus lewisi) et ses dommages ont été observés par nos collaborateurs sur des boutures livrées dans les dernières semaines. Certains plateaux étaient fortement atteints.
 
Cet acarien de couleur jaune blanchâtre est plus petit (0,36 mm) que le tétranyque à deux points (0,5 mm). Il a plusieurs petits points noirs de chaque côté du corps. Il s’installe et se nourrit à la face inférieure des feuilles.
 
Les dommages sont similaires à ceux du tétranyque à deux points, soit l’apparition de petites taches jaunes sur les feuilles allant jusqu’à une décoloration bronzée de tout le feuillage. Les symptômes pourraient être confondus avec ceux de carences minérales. Ces tétranyques préfèreraient les feuilles matures de poinsettia. On peut observer ses toiles lors de fortes infestations.

En lutte biologique, l’acarien prédateur Neoseiulus fallacis est le plus souvent recommandé. Amblyseius andersonii et Neoseiulus californicus peuvent aussi contribuer au contrôle du tétranyque de Lewis.
 
Quoique Phytoseiulus persimilis soit très efficace pour le contrôle du tétranyque à deux points, il ne le serait pas pour le contrôle du tétranyque de Lewis, selon des recherches scientifiques.
 
Image Agri-Réseau

Dommages de tétranyque de Lewis sur la face supérieure de la feuille de poinsettia (Cliquer sur la photo pour agrandir)

Photo : IQDHO

Image Agri-Réseau

Dommages de tétranyque de Lewis au revers de la feuille de poinsettia (Cliquer sur la photo pour agrandir)

Photo : IQDHO

Image Agri-Réseau

Tétranyques de Lewis sur une feuille de poinsettia (Cliquer sur la photo pour agrandir)

Photo : IQDHO



ALEURODES
 
Bemisia tabaci

Aleurode du tabac (Bemisia tabaci) sur poinsettia

Photo : IQDHO

Des aleurodes ont été détectés dans les arrivages de boutures et les jeunes plantations de poinsettia. Les populations semblent plus élevées qu’à l’habitude à ce stade de la culture.

Rappelons que Bemisia tabaci de souche Q, généralement présent dans la culture du poinsettia, est résistant à de nombreuses matières actives. Certains insecticides vont éliminer tous les Bemisia sensibles (souche B), alors que les Bemisia résistants (souche Q) vont survivre et continuer de se reproduire. En fin de saison, il pourrait alors être impossible de les éliminer à temps pour la vente, puisqu’ils seraient résistants.
 


Il est recommandé d’attendre le plus longtemps possible avant de passer à la lutte chimique. De cette façon, on laisse la souche B constituer une plus grande proportion de la population.

Effectuer des traitements avec des produits permettant une introduction rapide des auxiliaires de lutte biologique est une autre pratique à préconiser. L’emploi de bandes collantes permet aussi de réduire les populations d'aleurodes.
 

AUTRES OBSERVATIONS
 
Thrips parvispinus

Thrips parvispinus

Photo : IQDHO

Thrips parvispinus a été observé dans plusieurs espèces de plantes tropicales en culture dans des serres au Québec cet été, dont Gardenia, Mandevilla, Schefflera et Passiflora.  Ce thrips, qui a fait son apparition au Québec l’an dernier, est toujours en circulation. Le dépistage dès la réception des plants est recommandé, ainsi que l’observation régulière en cours de culture. La technique du battage (secouer le feuillage au-dessus d’une feuille blanche) permet de repérer ces petits thrips. Il est important d'inspecter rigoureusement les plants, particulièrement en présence de dommages, comme des pousses terminales déformées.

 

POUR PLUS D'INFORMATION
   
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.


 
Cet avertissement a été rédigé par Marie-Édith Tousignant, agr. et Roxane Babin, agr. (IQDHO). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du sous-réseau Cultures ornementales en serre ou le secrétariat du RAP. Édition : Marie-Eve Bérubé, agronome et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP – Cultures ornementales en serre
Date de publication : 29 juillet 2024
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

M'abonner au RAP

En cliquant sur « Accepter tous les cookies », vous acceptez le stockage de ces témoins de connexion sur votre appareil. Ceux-ci permettent au CRAAQ de générer des statistiques et d'améliorer votre expérience utilisateur. Vous pourrez les désactiver en tout temps dans votre fureteur Web.

Ceci est la version du site en développement. Pour la version en production, visitez ce lien.