STADES DE DÉVELOPPEMENT
Régions | Hâtif* | 'Jewel'** |
Montérégie | Récoltes | Début fruits rouges |
Laurentides et Lanaudière | Récoltes | Début fruits rouges |
Estrie, Centre-du-Québec et Mauricie | Récoltes | Fruits verts |
Chaudière-Appalaches et Capitale-Nationale |
Récoltes | Fruits verts |
Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et Saguenay–Lac-Saint-Jean |
Fruits verts | Début fruits verts |
Note : Le tableau ci-dessus indique les stades les plus avancés selon l'information reçue des collaborateurs.
Plusieurs collaborateurs nous mentionnent la présence de fruits difformes en raison de mauvaises conditions de pollinisation lors de la floraison des fruits actuellement récoltés.
Certains collaborateurs nous mentionnent également des symptômes d'anthracnose sur certains fruits.
À la suite des conditions de stress qu'ont subi les plants au cours des dernières semaines (gel, canicule, manque d'eau), certains collaborateurs nous rapportent l'observation de plants qui s'affaissent dans certaines parcelles. Dans plusieurs cas, les analyses au Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ ont confirmé la présence de virus dans ces parcelles.
Afin de déterminer si des interventions contre les insectes vecteurs de virus seront nécessaires au cours de la saison, il est important de savoir si les plants de vos champs sont porteurs de virus et si les plants de fraisiers sauvages à proximité peuvent constituer une banque de virus. N’hésitez pas à prendre des échantillons de feuilles et à les faire analyser au LEDP.
Les collaborateurs nous mentionnent des observations de symptômes de blanc du fraisier, de tache angulaire, de tache commune et de tache pourpre.
COLLEMBOLES ADULTES
Plusieurs collaborateurs nous ont rapporté des observations de collemboles adultes dans les frappes. À noter que les collemboles adultes peuvent parfois être confondus avec des thrips. La majorité des espèces de collemboles décomposent la matière organique du sol et ne causent pas de dommages aux fraisiers.
TARSONÈMES et TÉTRANYQUES
Plusieurs collaborateurs nous ont mentionné l'augmentation des observations de tarsonèmes du fraisier et de tétranyques à deux points au cours de la dernière semaine.
Quelques rappels
Une pluie ou une irrigation (10 mm) immédiatement après le traitement diminue les risques de phytotoxicité. Cependant, faites attention aux gros coups de pluie! Le SINBAR ne détruit pas les mauvaises herbes émergées. Attention aux doses en sol sablonneux et pauvre en matière organique ainsi que sur les cultivars sensibles ('Kent', 'Jewel', 'Mira', 'Veestar', 'Annapolis', etc.).
La présence de plus en plus importante au Québec de la petite herbe à poux résistante aux herbicides du groupe 14 (ex. : CHATEAU, GOAL, AIM, AUTHORITY, REFLEX) est inquiétante et limite les options de désherbage. Ainsi, le LEDP encourage le dépistage de la petite herbe à poux résistante aux herbicides du groupe 14 dès maintenant grâce aux tests rapides de détection de la résistance. Comme plusieurs herbicides dans la fraise sont du groupe 14, n'hésitez pas à faire des analyses si vous suspectez de la résistance.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |