Résumé météorologique : Chaleur et temps sec. Avancement des semis et plantations. Insectes : présence de collemboles. Quelques maladies de sol rapportées en Montérégie-Ouest.
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
La période du 24 au 30 mai a été marquée par la chaleur et du temps anormalement sec
(voir la carte des précipitations). Dans plusieurs régions, le mercure a avoisiné ou atteint les 30 °C, un scénario similaire est prévu pour les prochains jours.
La chaleur a permis aux sols de bien se réchauffer, mais le développement des cultures n’est pas optimal en raison des conditions trop sèches. L’irrigation est donc nécessaire sur certains sites pour assurer la croissance normale des cultures déjà établies. Des recommandations sur la gestion des sols et de l’eau en période sèche sont présentées dans cet
avertissement.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les semis et les plantations se poursuivent dans toutes les régions. La reprise des transplants est généralement bonne. En Montérégie-Ouest, les laitues romaines les plus avancées atteignent 12 cm de hauteur et la formation de la pomme est initiée dans la laitue pommée. Dans les régions plus fraîches, les plants les plus avancés présentent de 4 à 6 feuilles.
INSECTES
Les températures chaudes favorisent l’activité des insectes dans les champs. En Montérégie-Ouest, certains insectes (punaises ternes, punaises brunes et chenilles) commencent à être plus actifs, mais causent peu de dommages jusqu’à présent.
Des collemboles ont été observés en grand nombre, mais leur présence est tolérable pour l’instant. Une intervention contre cet insecte est rarement justifiée.
Pour plus d’information :
On ne rapporte aucun ravageur dans les autres régions.
MALADIES DE SOL
Affaissement pythien
Avec l’augmentation des températures, davantage de symptômes d’
affaissement pythien (ou affaissement sec) devraient être observés durant les prochains jours, surtout en Montérégie-Ouest. Cette maladie cause le flétrissement des laitues, sans qu’il n'y ait de pourriture visible au collet. Le signe permettant d’identifier la maladie est le brunissement des faisceaux vasculaires visible lorsque les racines ou la base du plant sont coupées. La laitue pommée est plus affectée et les symptômes peuvent être observés du semis ou de la plantation, jusqu’au stade début de pommaison. Les champs présentant un historique de dommages élevés sont davantage à surveiller.
Moisissure grise
En Montérégie-Ouest, les cas de moisissure grise (Botrytis cinerea) demeurent faibles. Le duvet grisâtre à la base des feuilles basales a peu pénétré dans le collet, ne provoquant pas le flétrissement des plants.
Pourriture blanche
Les cas de pourriture blanche (Sclerotinia minor et S. sclerotiorum) augmentent légèrement, se situant généralement sous les 5 %, sauf dans quelques cas, soit des champs avec un historique élevé de la maladie où l’incidence atteint jusqu’à 20 % (Montérégie-Ouest).
Néanmoins, la vigilance dans les champs ayant un historique d’affaissement pythien et d’
affaissement sclérotique est recommandée. À noter que les traitements fongicides pour préserver les laitues des maladies de sol (moisissure grise et pourriture blanche) doivent être faits au plus tard au stade 10 feuilles des laitues, afin de s’assurer que la pulvérisation atteigne le collet à la base des plants.
Aucune maladie n’est rapportée dans les autres régions.