Punaises
En Montérégie-Ouest, les cas d’affaissement sec (Pythium tracheiphilum) se sont stabilisés alors que ceux de pourriture blanche (Sclerotinia minor et S. sclerotiorum) ont augmenté. Les cas de fusariose demeurent rares, tandis que les pourritures bactériennes sont continuellement en augmentation. Dans cette région et autour de la Capitale-Nationale, la moisissure grise cause très peu de problèmes, mais la présence de pourriture basale (Rhizoctonia solani), favorisée par les températures élevées des derniers jours, augmente à l’approche de la récolte.
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou sont généralement bien contrôlés, mais les conditions favorables telles que les fortes rosées ont tout de même provoqué une augmentation de la sporulation en fin de période. La régie fongicide demeure importante. Les symptômes de la tache bactérienne varient de stables à en augmentation, surtout dans les laitues pommées et romaines. La jaunisse de l’aster affecte certaines fermes et les pertes sont parfois élevées. Dans les autres régions, on ne rapporte qu’un peu de mildiou dans la laitue frisée dans la Capitale-Nationale.
DÉSORDRES
Les cas de brûlure de la pointe demeurent stables dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches. En Montérégie-Ouest, avec les températures chaudes, on observe de l’assèchement marginal dans certaines variétés de laitue romaine plus sensibles.
Plus la saison avance, plus le choix des cultures de couverture (couvre-sol) diminue. Pourtant, celles-ci jouent plusieurs rôles importants, dont la protection contre les érosions hydrique et éolienne, surtout en terre noire. Cette pratique permet aussi d’accumuler les éléments nutritifs qui seraient autrement perdus par lessivage, dont l’azote, et d’accroître la biodiversité et l’activité biologique du sol. Les cultures de couverture jouent ainsi un rôle dans la gestion des mauvaises herbes et la lutte contre les agents pathogènes du sol.
Quelques documents permettent de mieux connaître les espèces végétales à privilégier et de comprendre les bénéfices qu’on peut retirer de cette pratique. De l’aide financière est aussi offerte sous certaines conditions.
Pour plus d'information
- Intégration des cultures de couverture en maraîchage de terre noire
- Cultures de couverture - Les pratiques agricoles de conservation : Habiter le sol par les racines
- Guide des cultures de couverture en grandes cultures
- Aide financière par le MAPAQ : Prime-Vert – Volet 1 Interventions en agroenvironnement par une entreprise agricole (sélectionnez ensuite « Pratiques de conservation des sols »).
À moins que des événements particuliers ne surviennent au cours des prochaines semaines, cet avertissement sera le dernier de la saison.
Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) repose sur un vaste réseau de conseillers agricoles qui acceptent généreusement de mettre leur expertise au service de la collectivité et de fournir des données. Les principales personnes ayant collaboré cette année au réseau Laitue et chicorée sont présentées dans la liste qui suit.
Principaux collaborateurs :
Organisme | Nom |
Bio-Action | Charlotte Coutin-Beaulieu |
Club agroenvironnemental de l'Estrie | Maggie Bolduc |
Club Agroenvirotech | Anne Leblond |
Club Durasol Drummond inc. | Julie Street |
Club Les Productions Écolo-Max | François Demers |
DG Agri-Consultants | Danielle Gardner, Mélanie Thériault, Camille Dumont et Jade Gardner-Poulain |
Innovterra Services Conseils | Amélie Lachapelle |
Pr'Eau maraîcher conseil inc. | Karine Mayer, Amélie Laporte et Katy Gaudreault |
PRISME | Katie Blondeau, Roxanne Letendre, Alejandro Polanco, Carlos Restrepo et Samuel Tremblay |
Réseau de lutte intégrée de Bellechasse | Denis Giroux |
Réseau de lutte intégrée Orléans | Patrice Thibault |
Services-conseils Profiteausol | Michaël Pelletier, Catherine Beaulieu et Laurianne Ladouceur |
Parmi les autres personnes qui collaborent à ce réseau, il est aussi important de mentionner :
- Les producteurs, membres de clubs ou non, qui acceptent généreusement que l’on recueille de l’information sur leur ferme.
- Le personnel du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) (phytopathologie et entomologie) du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), dont l’expertise est essentielle pour l’identification précise des différents problèmes observés dans les cultures.
Donc, nos plus sincères remerciements à tous!
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |