M. Neau 1, J. Saguez 2, V. Samson 3 et S. Brousseau-Trudel 3
1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM) 2. Chercheur (CÉROM) 3. Agronomes (MAPAQ)
Un dépistage dans les champs est cependant utile pour plusieurs raisons :
- Vérifier que la stratégie adoptée au moment de la ponte a été efficace (traitement ou absence de traitement).
- S’assurer que les hybrides ayant la technologie Bt Viptera ont bien été protégés contre le VGOH.
- Déterminer quelle méthode de lutte pourrait être envisagée l’an prochain si les larves sont abondantes.
- Prioriser la récolte des champs les plus infestés : la présence de larves dans les épis pourrait augmenter les risques de développement de moisissures.
- Garantir un bon diagnostic : les dommages causés par les larves de VGOH peuvent être confondus avec ceux d’autres larves, d’où l’intérêt de dépister avant que les larves de VGOH ne s’enfouissent dans le sol pour passer l’hiver.
Le dépistage des larves de VGOH peut se faire à 10 endroits bien répartis dans le champ sur 10 épis consécutifs par rang. Il est nécessaire d'éplucher les épis afin de bien voir les larves. Les larves se trouvent généralement à l’apex des épis, cachées dans les soies ou en train de s’alimenter des grains localisés à l’apex de l’épi. Dans quelques cas, on peut les retrouver au milieu ou à la base de ces derniers. La présence des larves de VGOH peut être repérée grâce aux excréments ou à des trous percés au niveau des feuilles entourant les épis.
Les larves de VGOH ont des taches en forme de losange sur le dos ou parfois, des motifs en forme de « X » sont plus visibles. Une des caractéristiques propres au VGOH est la présence de deux bandes foncées en arrière de la tête.
Les larves de VGOH pourraient être confondues avec celles :
- de la légionnaire d’automne : sur la tête, elles ont une forme de « Y » inversé;
- du ver de l’épi du maïs : elles n’ont pas de bandes foncées en arrière de la tête, mais cette espèce est reconnaissable grâce aux petits poils sur son dos;
- de la pyrale du maïs : leur tête semble dotée d’une carapace dure de couleur variant du brun rougeâtre au noir et les larves peuvent aussi se retrouver dans la tige des plants.
POURRITURE À SCLÉROTES DU SOYA : QUE FAIRE LORSQUE LA MALADIE EST PRÉSENTE À DES STADES AVANCÉS DE LA CULTURE?
Y. Dion 1, V. Samson 1, Y. Faucher 1 et T. Copley 2
1. Agronomes (MAPAQ) 2. Chercheuse (CÉROM)
Il est important de prendre en note les champs où la maladie est observée. Des mesures de biosécurité lors du battage s’appliquent. Il existe aussi des moyens de prévention pour mieux contrôler la maladie les années subséquentes. Veuillez consulter la section « Prévention et bonnes pratiques » de la fiche technique La pourriture à sclérotes chez le soya.
Consulter le guide des stades de croissance ici.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |