La température de la dernière semaine s’est située près des normales saisonnières. Les nuits commencent à être plus fraîches, la rosée du matin est plus abondante et la période de mouillure du feuillage plus longue. Les précipitations avaient été abondantes dans plusieurs régions lors de la période précédente, mais elles ont été faibles depuis le 10 août (voir la carte des précipitations). Ainsi les sols se sont asséchés en surface lors des derniers jours, mais demeurent généralement plutôt humides en profondeur. L’irrigation peut être nécessaire.
Les récoltes sont de belle qualité dans toutes les régions. Les plantations se poursuivent dans les régions plus au sud.
Punaises
Vers gris et chenilles
Autres insectes
Les cas d’affaissement sec (Pythium tracheiphyllum) et de fusariose demeurent faibles et peu de fermes sont affectées en Montérégie-Ouest. On y rapporte peu de nouveaux cas de pourritures bactériennes. L’incidence de la pourriture blanche (Sclerotinia minor et S. sclerotiorum) et de la pourriture basale (Rhizoctonia solani) est stable en Montérégie-Ouest et dans la Capitale-Nationale. La moisissure grise demeure faible et sous contrôle dans la majorité des cas.
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou apparaissent maintenant plus fréquemment sur les feuilles intermédiaires. La régie fongicide se poursuit. Les lésions causées par la tache bactérienne sont plutôt stables et peu de cas sont réellement problématiques.
DÉSORDRES
La présence de brûlure de la pointe et d’assèchement marginal, notée principalement dans la romaine en Montérégie-Ouest, s’avère tolérable. Pour plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention de la brûlure de la pointe, consultez les pages 4 et 5 de l’avertissement N° 4 du 2 juin 2005.
Plus la saison avance, plus le choix des cultures de couverture (couvre-sol) diminue. Pourtant, celles-ci jouent plusieurs rôles importants, dont la protection contre les érosions hydrique et éolienne, surtout en terre noire. Cette pratique permet aussi d’accumuler les éléments nutritifs qui seraient autrement perdus par lessivage, dont l’azote, et d’accroître la biodiversité et l’activité biologique du sol. Les cultures de couverture jouent ainsi un rôle dans la gestion des mauvaises herbes et la lutte contre les agents pathogènes du sol.
Quelques documents permettent de mieux connaître les espèces végétales à privilégier et de comprendre les bénéfices qu’on peut retirer de cette pratique. De l’aide financière est aussi offerte sous certaines conditions.
Pour plus d'information
- Intégration des cultures de couverture en maraîchage de terre noire
- Cultures de couverture - Les pratiques agricoles de conservation : Habiter le sol par les racines
- Guide des cultures de couverture en grandes cultures
- Innovations in Cover Crops (outil de décision pour culture de couverture; français/anglais).
- Aide financière par le MAPAQ : Prime-Vert – Volet 1 Interventions en agroenvironnement par une entreprise agricole (sélectionnez ensuite « Pratiques de conservation des sols »).
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |