RAPPEL
Évaluation de la résistance des taches alternariennes aux pesticides des groupes 7 et 11 dans le brocoli, le chou et le chou-fleur
Dans le but d'évaluer la résistance aux pesticides des taches alternariennes affectant les crucifères, nous sollicitons votre collaboration. Si vous suspectez de la résistance des taches alternariennes aux fongicides des groupes 7 et/ou 11 (voir les produits homologués dans les crucifères appartenant à ces groupes dans le bulletin N° 3 [fongicides] 2021) dans vos champs de brocoli, de chou ou de chou-fleur, contactez Isabel Lefebvre à l'adresse suivante : i.lefebvre@ciel-cvp.ca. Des analyses gratuites seront effectuées, en collaboration avec Phytodata.
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Du côté des crucifères-racines, le mildiou demeure présent sur les vieilles feuilles, sans progression notable, tandis qu'on observe une légère augmentation des symptômes de la hernie des crucifères dans les champs infectés. Par ailleurs, des champignons du sol semblent avoir profité des conditions humides pour infecter les racines des plants. Ainsi, on observe de la pourriture et/ou du dépérissement des racines par endroits.
Quant aux maladies bactériennes, les cas de nervation noire semblent se stabiliser, tandis que la pourriture molle bactérienne profite des dommages laissés, entre autres, par les insectes telle la cécidomyie du chou-fleur et par les taches alternariennes (dans les inflorescences de brocoli) pour infecter les plants.
La cécidomyie du chou-fleur demeure active dans toutes les régions, à l'exception des Îles-de-la-Madeleine. Les larves continuent de sévir dans certains champs de chou, de brocoli et de chou-fleur, ainsi que dans quelques champs de rutabaga, où les populations de l'insecte sont plus importantes.
Quant aux autres ravageurs des crucifères, notamment les chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères, piéride du chou, fausse-arpenteuse du chou), les altises (des navets, des crucifères et à tête rouge), les thrips, les pucerons et les punaises (terne, brune et à tête rouge), ils sont toujours actifs. Toutefois, leur présence est variable selon le secteur, la culture et les dernières interventions phytosanitaires. Il est donc important de continuer de surveiller leur développement dans vos champs afin d'intervenir au moment opportun pour limiter les dommages qu'ils pourraient causer à vos cultures.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |