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Grandes cultures, Avertissement No 14, 15 juillet 2022

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Grandes cultures
Puceron du soya : seuil d'alerte non atteint (majorité des champs dépistés). Insectes défoliateurs du soya : à surveiller. Carence en potassium dans le soya : à surveiller. Pourriture phytophtoréenne : quelques cas observés. Pourriture à sclérotes du soya : champs à risque? Maladies dans les céréales : à surveiller. Pucerons dans les céréales : faut-il s'en préoccuper? Chrysomèle des racines du maïs : évaluation des dommages racinaires et dépistage des adultes à prévoir dans les prochaines semaines.
 

 
PUCERON DU SOYA : LA MAJORITÉ DES SITES NE DÉPASSENT PAS LE SEUIL D'ALERTE
M. Neau 1, S. Boquel 2, J. Saguez 2, J. Breault 3, S. Mathieu 3 et V. Samson 3
1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)  2. Chercheurs (CÉROM)  3. Agronomes (MAPAQ)
 
Parmi la soixantaine de champs dépistés cette semaine par le RAP Grandes cultures, quatre sont près du seuil d’alerte de 250 pucerons par plant, et seulement cinq l’ont dépassé. Pour rappel, ce seuil n’est pas un seuil d’intervention. Il indique qu’il faut suivre les champs de près, dépister tous les trois à sept jours pour noter l’évolution des populations de pucerons et l’abondance des ennemis naturels, et tenir compte de plusieurs facteurs avant d’intervenir. Le puceron du soya peut affecter la culture jusqu’au stade « R5 ». La plupart des champs sont encore loin de ce stade. Pour rappel, un traitement phytosanitaire hâtif entraîne un risque de réinfestation du champ par le puceron en éliminant les ennemis naturels, comme les coccinelles. Le dépistage est recommandé, particulièrement en Lanaudière, dans les Laurentides et en Montérégie, où les populations sont actuellement plus abondantes. Les autres régions semblent pour le moment épargnées.

En plus de la quantité de pucerons, le niveau de stress subi par la culture et la présence d’ennemis naturels sont des éléments à prendre en compte pour juger de la pertinence d’un traitement. Certains cultivars tolèrent beaucoup mieux la présence de pucerons que d’autres. Pour en savoir plus sur la stratégie d’intervention recommandée au Québec contre le puceron du soya, consultez l’avertissement Nº 13 du 8 juillet 2022 et cette vidéo, qui explique la manière de dépister.
 
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INSECTES DÉFOLIATEURS DANS LE SOYA
M. Neau 1, B. Duval 2, J. Breault 2, J. Saguez 3 et S. Boquel 3
1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)  2. Agronomes (MAPAQ)  3. Chercheurs (CÉROM)
 
La présence de certains défoliateurs du soya, dont le méloé cendré et le scarabée japonais, a été signalée au RAP Grandes cultures. Au cours de la saison, d’autres ravageurs peuvent être observés, tels que la chrysomèle du haricot, l’altise à tête rouge, les chenilles de belle dame et les criquets. Ces derniers sont particulièrement à surveiller dans les sols sableux.
 
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Défoliation causée par des méloés cendrés (à gauche) et par le scarabée japonais (à droite)

Sources : À gauche : P. Petrauskas (CAE Estrie); À droite : A. Rondeau (MAPAQ)


Au Québec, les interventions phytosanitaires sont rares pour ces insectes, et aucun seuil économique d’intervention n’a été validé. Toutefois, en Ontario, le seuil d’intervention est basé sur le pourcentage de défoliation. Une intervention est suggérée lorsqu’on atteint 30 % de défoliation aux stades végétatifs du soya, et de 15 à 35 % du stade début floraison (R1) au remplissage des gousses (R4).
 
L’évaluation des dommages se fait en estimant le pourcentage de défoliation sur 5 plants dans 10 stations choisies au hasard dans le champ, pour un total de 50 plants. Sur chaque plant, prélever une feuille trifoliée dans le milieu du feuillage et la comparer à l’image de référence ci-dessous. Il est également possible d’utiliser des applications pour téléphones intelligents qui estiment le pourcentage de défoliation (BioLeaf pour Android et LeafByte pour Apple). Finalement, faire la moyenne de toutes les feuilles trifoliées examinées.
 
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Exemples de pourcentages de défoliation pour la culture du soya

Source : adaptation de l’Université du Minnesota


Pour en savoir plus sur les défoliateurs, consultez le bulletin d'information Défoliation du soya par divers ravageurs : méloé cendré, criquets, scarabée japonais, altises, limaces, etc.



SURVEILLEZ LA CARENCE EN POTASSIUM DANS LA CULTURE DU SOYA
B. Duval, agr. (MAPAQ)
 
À ce moment de l’année, il est possible d’apercevoir des signes de carence en potassium (K) dans certains champs de soya. La sécheresse peut accentuer ce problème.

Chez le soya, la carence provoque le jaunissement de la bordure des feuilles. Ce symptôme apparaît d’abord au bout des feuilles et peut s’étendre sur plus de la moitié de la surface de celles-ci, en laissant leur base verte. Les symptômes peuvent être confondus avec ceux causés par le nématode à kyste du soya. Ils peuvent également ressembler à des symptômes causés par d’autres carences minérales (ex. : manganèse), des dommages d’herbicides (ex. : les herbicides du groupe 27), certaines maladies ou des dommages d’ozone. Les analyses de sol et de tissus végétaux sont donc d’excellentes façons de confirmer un diagnostic de carence en K.
 
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Symptômes d’une carence en potassium dans le soya

Source : B. Duval, agr. (MAPAQ)


Peu d’essais ont été réalisés sur le sujet, mais ceux qui ont été faits tendent à montrer que le soya répond à une fertilisation potassique, même aussi tardivement qu’au stade floraison. Pour en savoir plus, consultez les documents suivants: La carence en potassium chez le soya : diagnostic et correction et Soya jaune en début de saison : les causes possibles.



LA POURRITURE PHYTOPHTHORÉENNE DU SOYA : PREMIERS SYMPTÔMES OBSERVÉS
Texte original rédigé en 2021 par I. Fréchette, agr. (CÉROM), B. Duval2 et T. Copley3
Actualisé par M. Neau 1, B. Duval 2, S. Mathieu 2 et T. Copley 3

1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)  2. Agronomes (MAPAQ)  3. Chercheuse (CÉROM)
 
Des cas de pourriture phytophthoréenne (Phytophthora sojae) ont été détectés dans des champs de soya situés notamment en Chaudière-Appalaches et en Montérégie. Cette maladie peut entraîner une perte de rendements importante dans la culture de soya. Elle se manifeste dans des endroits mal drainés ou pendant des périodes de pluie abondante. Les plants infectés flétrissent, brunissent et dépérissent, mais les feuilles restent attachées aux plants. Les racines des plants infectés sont souvent moins développées, avec la présence d’une pourriture de couleur brune, symptômes semblables à d’autres maladies racinaires. Un diagnostic précis du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection permettra une identification précise de la maladie.
 
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Symptômes de pourriture phytophthoréenne

Source : É. Martel, agr. (Lavi-Eau-Champ)


Les fongicides foliaires ne sont pas efficaces contre la pourriture phytophthoréenne. Les traitements fongicides de semences ne protègent la semence et les plantules que durant une période de deux à trois semaines après le semis, alors que le plant peut être infecté à tous les stades de sa croissance, de la germination jusqu’à la maturité. L’utilisation de cultivars de soya possédant des gènes de résistance est la solution la plus efficace contre cette maladie. Par contre, les gènes de résistance du soya doivent être adaptés à la souche de P. sojae présente dans un champ. Au Canada, il est possible de se procurer des cultivars de soya avec les gènes de résistance 1a, 1c, 1k, 3a ou 6. Un projet de recherche de l’Université Laval a révélé que certains gènes de résistance (1a et 1c) ne sont plus efficaces pour le Québec, bien qu’ils soient toujours utilisés. Le choix du cultivar de soya devrait donc se faire en fonction de la sensibilité des souches de P. sojae aux gènes de résistance 1k, 3a ou 6. Pour connaître les souches de P. sojae dans un champ, AYOS technologies offre un service de diagnostic des souches présentes dans le sol. Le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection offre également un service sur des plantes malades.



POURRITURE À SCLÉROTES DU SOYA : À RISQUE?
T. Copley 1, V. Samson 2, B. Duval 2 et Y. Dion 2
1. Chercheuse (CÉROM)  2. Agronomes (MAPAQ)
 
Les dépistages de dépôts de sclérotes dans 19 champs de soya repartis à travers la province afin de surveiller le développement d’apothécies indiquent qu’aucune apothécie ne s’est développée depuis la semaine dernière. Ces champs sont répartis dans les régions suivantes : Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean. Selon des modèles prévisionnels développés au CÉROM, les prévisions jusqu’au 17 juillet indiquent un niveau de risque élevé pour le développement de nouvelles apothécies dans les régions de la Capitale-Nationale et des Laurentides. Pour les autres régions, les niveaux de risque demeurent faibles pour le moment. Cependant, cette information doit être interprétée en tenant compte des autres facteurs qui régulent le risque réel d’infection, car le risque est variable d’un champ à l’autre. Les conditions spécifiques du champ : écartement et fermeture des rangs, maintien de conditions humides, historique d’infection, pratiques culturales et résistance du cultivar sont à prendre en compte. Consultez la section « Pourriture à sclérotes du soya : quels champs sont à risque? » de l’avertissement N° 12 du 30 juin 2022.

Il est important de noter que les applications de fongicides foliaires sont seulement efficaces si le soya est au stade de floraison (stades R1: une fleur ouverte, à R3: présence d’une gousse d’au moins 6 mm de long sur un des quatre nœuds supérieurs de la tige principale). Autrement, les applications sont inutiles, car le soya n’est pas à risque d’être infecté et les fongicides n’ont aucun effet sur les apothécies ni les sclérotes. Pour s’assurer qu’une application de fongicide foliaire est efficace, il faut surveiller le stade de croissance du soya et faire l’application au bon moment.



MALADIES DANS LES CÉRÉALES DE PRINTEMPS À SURVEILLER
B. Duval 1, Y. Dion 1, T. Copley 2 et V. Samson 1
1. Agronomes (MAPAQ)  2. Chercheuse (CÉROM)
 
Dans la situation actuelle et dans l’ensemble du Québec, les stades des céréales de printemps varient selon la région et la date de semis. Pour les champs semés tardivement ou peu développés ainsi que les cultures qui ne sont pas encore en floraison et qui sont à l’épiaison, il est important de suivre et de continuer d’évaluer le niveau de risque d’infection par Fusarium. Les cartes interactives des niveaux de risque sont accessibles par ce lien. Pour plus d’informations, consultez la fiche technique La fusariose de l’épi chez les céréales.

Également, si les champs n’ont pas encore atteint le stade de la floraison, continuez de surveiller l’état des maladies foliaires. La rouille brune, la rouille jaune ainsi que l’oïdium ont été observés dans la majorité des régions à travers le Québec. Une intervention peut être envisagée au moment du gonflement des épis ou à l’épiaison, avant que 5 % de la surface de la feuille étendard ne soit atteinte. Après la floraison, les applications de fongicides n’apportent plus de gain significatif. Plus d’informations sont disponibles sur la rouille jaune chez le blé d’automne dans l’avertissement N° 13 du 8 juillet 2022, mais elles s’appliquent également au blé de printemps.



FAUT-IL SE PRÉOCCUPER DE LA PRÉSENCE DES PUCERONS CHEZ LES CÉRÉALES DE PRINTEMPS?
Y. Dion 1, T. Copley 2 et  B. Duval 1
1. Agronomes (MAPAQ)  2. Chercheuse (CÉROM)
 
On a rapporté la présence de pucerons chez les céréales à paille en Mauricie, dans une culture d’avoine au Lac-Saint-Jean et dans l’orge en Montérégie. Les pucerons généralement présents au Québec sont essentiellement le puceron bicolore des céréales (Rhopalosiphum padi) et le puceron des céréales (Sitobion avenae). Il est rare que les dommages attribuables aux pucerons soient importants au point de nécessiter une intervention insecticide. Les seuls cas sont lorsque le nombre de pucerons est très élevé par plant, sur chaque talle ou tige, à l’ensemble du champ et sur une période prolongée, soit plus de 12 jours. Les pucerons sont présents par zones plutôt circulaires, résultant en des foyers d’infestation, et ne sont pas dispersés dans tout le champ. Le stade de la culture est aussi un élément important, l’infestation hâtive (tallage à montaison) étant plus à risque de problèmes. Les interventions avec un insecticide ne sont généralement pas rentables. Elles causent problème puisqu’elles affectent les prédateurs naturels.

Il vaut mieux compter sur les conditions agroclimatiques, le temps et les prédateurs naturels en suivant attentivement la présence des pucerons sur les deux semaines suivantes au moins. Les fortes pluies contribuent à réduire les populations. De façon générale, les précipitations abondantes réduisent l’impact des pucerons – c’est le cas au Lac-Saint-Jean cette saison –, alors que la sécheresse peut impacter le rendement de la plante. C’est toutefois l’ensemble du champ qui doit être pris en compte.

Le problème plus sérieux causé par la présence de pucerons est l’infection par le virus de la jaunisse nanisante de l’orge (VJNO), qui touche toutes les céréales à paille. Il y a peu ou rien à faire si la maladie est présente. Les moyens de lutte qu’on peut exercer sont le choix préventif d’un cultivar résistant et le semis hâtif des céréales de printemps, qui fait en sorte que le développement de la plante est plus avancé au moment où le virus entre dans la culture.

Lorsque le virus est présent dans la plante, ce n’est pas la pression exercée par un grand nombre de pucerons qui pose problème, mais plutôt le virus, qui envahit et bloque les tissus vasculaires de la céréale. Il en résulte une croissance ralentie et des plants courts, affectés de nanisme. Parmi les céréales à paille, l’orge est particulièrement affectée lors de l’infection hâtive (tallage), l’élongation est réduite et les épis peuvent avoir de la difficulté à émerger de la gaine. Les conditions sèches accentuent l’impact de la maladie sur le rendement de la culture en grain et en paille.
 
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Symptômes du virus de la jaunisse nanisante de l’orge chez l’avoine (A), l’orge (B) et le blé (C)

Sources : À gauche : B. Duval, agr. (MAPAQ); Au centre : University of Saskatchewan; À droite : A. Friskop (North Dakota State University)




CHRYSOMÈLE DES RACINES DU MAÏS : ÉVALUATION DES DOMMAGES AUX RACINES et
DÉPISTAGE DES ADULTES

M. Neau 1, J. Saguez 2, S. Boquel 2, B. Duval 3, J. Breault 3 et V. Samson 3
1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)  2. Chercheurs (CÉROM)  3. Agronomes (MAPAQ)
 
C‘est le moment de l’année où les chrysomèles des racines du maïs (CRM) sont au stade larvaire et se nourrissent sur les racines du maïs. Dans quelques champs de maïs grain ou ensilage, de faibles dommages racinaires ont été observés à la suite du déterrement de plants. Quelques adultes peuvent aussi avoir émergé par endroits ou le feront prochainement. Une évaluation des dommages aux racines dans les champs à risque (sol lourd, monoculture de maïs) et un dépistage des adultes permettront d’anticiper les pertes, de mieux identifier les champs qui devraient être récoltés en priorité et de déterminer la stratégie à adopter l’année prochaine.
 
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Champ de 2e année de maïs ensilage avec des plants qui commencent à verser,
dû aux dommages racinaires causés par des larves de chrysomèles des racines du maïs

Source : B. Duval, agr. (MAPAQ)


Évaluation de la présence de larves et de pupes de CRM dans les champs
Quelques plants par champ peuvent être déterrés (en gardant suffisamment de terre autour des racines). Le système racinaire doit ensuite être lavé dans une chaudière pour éliminer la terre entourant les racines. Cette opération permettra également de libérer les larves et pupes de CRM, qui flotteront ensuite à la surface de l’eau. Cette évaluation peut être effectuée dans des champs qui sont en maïs continu depuis plusieurs années et dans lesquels on observe des plants versés. Pour en savoir plus sur la méthode, consulter cette vidéo (en anglais seulement).

Évaluation des dommages aux racines
Elle permet de quantifier les dommages et de vérifier si une éventuelle verse est bien causée par la chrysomèle des racines du maïs. En effet, la verse peut avoir plusieurs autres causes (type de sol, vents, précipitations abondantes ayant ameubli le sol, système racinaire peu développé, etc.). L’évaluation devrait être faite lorsque des adultes sont visibles sur les plants de maïs. Par contre, celle-ci ne doit pas être effectuée trop tardivement, car certains hybrides peuvent compenser en produisant de nouvelles racines, ce qui rend l’observation des dommages plus complexe en fin de saison. Dans des zones représentatives du champ, récoltez au moins 15 mottes racinaires à l’aide d’une pelle. Les racines sont lavées de la même façon que ci-dessus, pour pouvoir observer les dommages (racines grignotées, trous dans les racines).
 
Une échelle de dommages aux nœuds racinaires, développée aux États-Unis, permet de quantifier les dommages racinaires de chaque plant : cliquez ici pour la consulter (en anglais). L’échelle s’étend de 0 (aucun dommage) à 3 (3 nœuds complètement affectés). Selon une étude américaine, une cote moyenne de 0,25 correspond à un début de dommages économiques dans le maïs grain, et chaque nœud endommagé correspond à une perte de rendements de 15 % approximativement. Toutefois, ces données n’ont pas été validées au Québec.
 
Si le champ est en maïs Bt-chrysomèle et que des dommages aux racines sont constatés, cela pourrait, dans certains cas, signifier que l’insecte est résistant à la technologie Bt utilisée. La résistance est suspectée dans les cas suivants : une cote de dommage supérieure à 1 pour des hybrides munis d’un seul caractère Bt-chrysomèle et supérieure à 0,5 pour des hybrides munis de plus d’un caractère Bt-chrysomèle. Notez qu’il est possible d’observer un faible pourcentage de plants avec des dommages dans les champs Bt-chrysomèle puisqu’en général, 5 % des grains semés sont un refuge non-Bt intégré dans le sac de semences. Pour connaître les technologies offrant une protection contre la chrysomèle des racines du maïs, consultez le tableau Maïs Bt disponible au Canada (avril 2022). Si vous soupçonnez de la résistance au Bt-chrysomèle dans votre champ, contactez votre fournisseur de semences, votre responsable régional du MAPAQ en grandes cultures et le coordonnateur du RAP Grandes cultures (rapcerom@cerom.qc.ca).
 
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Exemples de dommages racinaires
À gauche : Cote de 0,75; À droite : Cote de 2,75

Source : B. Duval, agr. (MAPAQ)


Dépistage des adultes
Le dépistage consiste à installer quatre pièges collants jaunes AM dans le champ et de les changer chaque semaine ou aux deux semaines, de début août à fin août. Cliquez ici pour accéder au protocole de piégeage utilisé par le RAP. Il est également possible de faire un dépistage visuel, bien que cette méthode soit sujette aux conditions climatiques (heure du jour, température, etc.).
 
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.


 
Cet avertissement a été révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseur du réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Date de publication : 15 juillet 2022
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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