DÉBUT DE RÉCOLTE
Univoltine
Pas de nouvelle capture dans la dernière semaine. Les recommandations émises dans l'avertissement N° 7 du 7 juillet 2022 demeurent les mêmes. Les collaborateurs du réseau Maïs sucré ne rapportent pas de masses d’œufs ou de jeunes larves dans les régions chaudes. La situation demeure très calme en lien avec cette génération de pyrale.
Dans la dernière semaine, 1 papillon de la 1re génération de la pyrale bivoltine a été capturé dans la région de la Capitale-Nationale. Des collaborateurs du RAP Maïs sucré ont rapporté des observations de nouvelles larves ou de faibles dommages dans quelques régions. Peu de traitements sont prévus. La situation n'est pas très inquiétante à ce jour. Au besoin, consultez la fiche technique Pyrale du maïs. Pour les traitements homologués, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2022.
Papillon du ver de l'épi
Photo : Y. Auger, agr. (MAPAQ)
Le pic des captures est survenu il y a deux semaines dans le réseau Grandes cultures. Des collaborateurs nous ont rapporté de très faibles dommages dans le maïs sucré sur deux sites. Globalement, le risque de dommages est faible, mais gardez l’œil ouvert pour de possibles dégâts liés à ce ravageur. Les champs plus à risque sont les semis de maïs de mi-saison et tardifs, ainsi que les champs mal désherbés. Consultez l’avertissement N° 12 du 30 juin 2022 du RAP Grandes cultures pour plus de détails.
Les captures de papillons de ver-gris occidental des haricots (VGOH) débutent très timidement dans les réseaux Maïs sucré et Grandes cultures. Dans notre réseau, quelques papillons ont été capturés sur 7 sites dans les régions des Basses-Laurentides, de la Capitale-Nationale, de l'Estrie, de la Montérégie et Laval.
Depuis quelques années, le VGOH occasionne parfois des dommages dans certains champs de maïs sucré. Aucune masse d’œufs n’a été observée pour l’instant, mais ouvrez bien l’œil lors de vos dépistages au champ. Pour déceler les masses d’œufs (figure plus bas), concentrez-vous sur les trois feuilles du haut. La ponte a lieu sur la face supérieure des feuilles. Un peu avant l’éclosion, la couleur des œufs passe du blanc au bleu/violet.
Des larves peuvent éventuellement être observées sur les plants de maïs, mais le dépistage des jeunes larves est très difficile, car elles sont bien cachées et elles ressemblent beaucoup aux jeunes larves d’autres espèces (ex. : pyrale du maïs et ver de l’épi). Après l’éclosion, les jeunes larves se nourrissent de la panicule et des soies, jusqu’à ce qu’elles soient assez grosses pour creuser dans l’épi et s’alimenter des grains de maïs. Si le dépistage révèle la présence de ce ravageur, il est donc important d’intervenir pendant que les larves sont encore petites et avant qu’elles n’entrent dans les épis.
Les champs les plus à risque à cette période de l’été sont :
- les champs qui sont présentement près du stade « sortie des croix », car la femelle préfère pondre sur des plants de maïs dont les panicules ne sont pas encore sorties;
- les champs situés en sols légers.
Si vous avez déjà observé des dommages dans vos champs par le passé, soyez particulièrement vigilant. Pour plus d’information sur le ravageur (identification de l’insecte, dépistage, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré.
1. Masse d’œufs de VGOH sur la face supérieure d’une feuille du haut d’un plant de maïs sucré
2. Ombre créée par une masse d’œufs sur la face inférieure d’une feuille de maïs sucré (visible à contre-jour)
3. Masse d’œufs fraîche 4. Masse d’œufs peu avant l’éclosion 5. Jeunes larves après l’éclosion
Photos 1, 3 et 5 : Brigitte Duval (MAPAQ) Photos 2 et 4 : François Meloche
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |