AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS et ÉTAT DES CULTURES
Pour la période du 1er au 7 juin, les températures ont été près des moyennes de saison alors que les précipitations ont été présentes partout, mais en quantité variable. Dans plusieurs secteurs, l'abondance de pluie complique la poursuite des semis et des plantations. On signale un épisode de grêle, le samedi 4 juin, qui aurait touché des municipalités dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, mais heureusement sans trop de dommage aux cultures. La croissance des plants en place est au ralenti et la levée des semis est lente. Dans les cucurbitacées semées, les stades vont de la germination au stade 2 vraies feuilles. En Montérégie, les récoltes de primeurs de courgettes et de cornichons commencent.
INSECTES RAVAGEURS
La chrysomèle rayée du concombre est davantage présente dans les champs. Les seuils d’intervention ont été atteints dans plusieurs régions dans la courgette, la citrouille, les courges d’hiver et les melons, là où la semence n’avait pas de traitement insecticide. Pour connaître les seuils d’intervention ainsi que les méthodes de lutte, consultez la fiche technique Chrysomèle rayée du concombre.
Pour ceux et celles qui utilisent des semences traitées avec du thiamétoxame, l'efficacité de l'insecticide contre la chrysomèle rayée du concombre devrait persister jusqu'au stade « 5 feuilles ». Cependant, la durée de protection pourrait être variable selon le temps de levée de la culture et les conditions météorologiques.
Si les semences ne sont pas traitées à l’insecticide, surveillez les collemboles. Ceux-ci sont de petits insectes noirs ou bruns, pas plus gros qu’une mine de crayon, qui sautent lorsqu’on les dérange. On les retrouve à la face inférieure ou supérieure des cotylédons qu’ils grugent en forant de petits trous (criblures). Lorsque présents en grand nombre, les dommages d’alimentation peuvent être importants sur les jeunes plantules qui prennent alors une apparence criblée. Cependant, une fois la première feuille déployée, il n’est plus nécessaire d’intervenir.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |