SUIVI DE LA CROISSANCE DE L'AMARANTE TUBERCULÉE
En collaboration avec Brigitte Duval, agr.; Stéphanie Mathieu, agr.; Véronique Samson, agr.; Karine Fortier-Brunelle, agr. (MAPAQ); Sandra Flores-Mejia, Ph. D. (CÉROM) et Fairouz Dif, agr. (Club Conseil Profit-eau-sol)
DIFFÉRENCIATION ENTRE LES FLEURS MÂLES ET FEMELLES
Une à deux semaines après la pollinisation, les plants femelles commencent à produire des graines matures. Ces semences pourront enrichir la banque de graines dans le sol. Pour évaluer la maturité des graines d’AT, il est utile de savoir distinguer les fleurs femelles des fleurs mâles.
Les fleurs mâles sont un peu plus grosses que les fleurs femelles. De plus, sur les fleurs mâles, on peut observer les étamines jaunes sortir des fleurs (figure 3). Sur les fleurs femelles, ce sont les stigmates que l’on peut observer, ils sont blanc transparent et servent d’organe de réception pour le pollen (figure 4). La couleur des fleurs et la forme de l’inflorescence ne permettent toutefois pas de distinguer les fleurs mâles et les fleurs femelles, puisqu’elles varient d’un plant à l’autre.
Pour plus d'information
- Fiche technique Amarante tuberculée
- Fiche technique Différenciation entre les espèces d'amarantes
- IRIIS phytoprotection Amarante tuberculée
Pour confirmer l'identification de l'amarante tuberculée, vous pouvez envoyer des photos par courriel à l'adresse mauvaiseherbe@mapaq.gouv.qc.ca. En cas de doute, le Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ vous indiquera s'il est nécessaire d'envoyer un échantillon pour effectuer un test moléculaire. Pour connaître la procédure d'envoi d'un échantillon, vous pouvez consulter le document Envoi des échantillons au LEDP, aux pages 7 et 8.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |