L’amarante tuberculée commence à émerger. Rappel sur le Plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée. Courriel d’identification pour les mauvaises herbes. Portez une attention particulière lors de l’achat et l’utilisation de machinerie usagée pour éviter la propagation de nouvelles mauvaises herbes problématiques.
ÉMERGENCE DE L'AMARANTE TUBERCULÉE
En collaboration avec Brigitte Duval agr., Stéphanie Mathieu agr., Véronique Samson agr. et Karine Fortier-Brunelle agr. (MAPAQ), Sandra Flores-Mejia Ph. D. (CÉROM) et Fairouz Dif , agr. (Club Conseil Profit-eau-sol)
L’amarante tuberculée commence à émerger au Québec; elle a été observée dans les régions de la Montérégie, des Laurentides et de la Chaudière-Appalaches. Elle est présentement entre les stades cotylédons et 7 feuilles. Il importe donc de surveiller cette mauvaise herbe lors de vos dépistages.
L’amarante tuberculée peut croître jusqu’à 3 cm par jour et la plupart des herbicides ne sont pas efficaces lorsqu'elle atteint 10 cm de hauteur. Il est donc crucial de détecter et de contrôler cette mauvaise herbe tôt en saison. Cela permettra également d’appliquer hâtivement des mesures de biosécurité pour limiter sa propagation.
L’amarante tuberculée est difficile à identifier au stade plantule. Pour aider à l'identification, vous pouvez consulter les documents suivants :
- Fiche technique Amarante tuberculée
- Fiche technique Différenciation entre les espèces d'amarantes
- IRIIS phytoprotection Amarante tuberculée
Vous pouvez également envoyer des plants au Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP), qui dispose d'un test moléculaire permettant une confirmation rapide de l'espèce d'amarante. Pour connaître la procédure d'envoi d'un échantillon, vous pouvez consulter le document Envoi des échantillons au LEDP aux pages 7 et 8.
PLAN DE LUTTE À L'AMARANTE TUBERCULÉE
En collaboration avec le comité de coordination du Plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée
Pour une deuxième année, le Plan de lutte à l’amarante tuberculée sera accessible aux entreprises agricoles qui découvrent de l’amarante tuberculée dans leurs champs pour la première fois. Les entreprises peuvent s’inscrire directement ou par l'entremise de leur conseiller agricole sur le site Web amarantetuberculee.ca.
Le Plan vise principalement à offrir un encadrement agronomique aux entreprises agricoles touchées par la présence d’amarante tuberculée afin d’assurer des actions rapides et efficaces pour contrôler cette mauvaise herbe envahissante. Une stratégie de lutte adaptée à l’entreprise est mise sur pied et une aide financière est disponible pour le service-conseil, les tests de détection moléculaire de la résistance ainsi que pour compenser les différents coûts engendrés par l’application de moyens de contrôle sur l’entreprise.
Les entreprises agricoles ont donc tout avantage à s’inscrire au Plan puisque l’amarante tuberculée est une espèce envahissante et très compétitive qui peut causer des pertes de rendement importantes dans les cultures de maïs, de soya et les cultures horticoles. En plus, elle développe rapidement de la résistance aux herbicides. Les populations retrouvées au Québec ont présenté, jusqu’à maintenant, de la résistance aux herbicides des groupes 2, 5, 9, 14 et 27.
Pour plus d’information sur le Plan et pour vous inscrire, visitez le site Web amarantetuberculee.ca.
Le Plan vise principalement à offrir un encadrement agronomique aux entreprises agricoles touchées par la présence d’amarante tuberculée afin d’assurer des actions rapides et efficaces pour contrôler cette mauvaise herbe envahissante. Une stratégie de lutte adaptée à l’entreprise est mise sur pied et une aide financière est disponible pour le service-conseil, les tests de détection moléculaire de la résistance ainsi que pour compenser les différents coûts engendrés par l’application de moyens de contrôle sur l’entreprise.
Les entreprises agricoles ont donc tout avantage à s’inscrire au Plan puisque l’amarante tuberculée est une espèce envahissante et très compétitive qui peut causer des pertes de rendement importantes dans les cultures de maïs, de soya et les cultures horticoles. En plus, elle développe rapidement de la résistance aux herbicides. Les populations retrouvées au Québec ont présenté, jusqu’à maintenant, de la résistance aux herbicides des groupes 2, 5, 9, 14 et 27.
Pour plus d’information sur le Plan et pour vous inscrire, visitez le site Web amarantetuberculee.ca.
UN COURRIEL POUR FACILITER L'IDENTIFICATION DES MAUVAISES HERBES
Voici une adresse courriel à retenir! mauvaiseherbe@mapaq.gouv.qc.ca peut être utilisée par les conseillers agricoles pour obtenir une identification rapide des mauvaises herbes par les malherbologistes du LEDP. Pour plus de détails, vous pouvez vous référer à l’avertissement Nº 2 du 17 mai 2021.
LA MACHINERIE AGRICOLE COMME PRINCIPAL MOYEN DE PROPAGATION DE L'AMARANTE TUBERCULÉE
Au courant des dernières années, la machinerie agricole a contribué de manière importante à la propagation de l’amarante tuberculée sur le territoire québécois. Il est donc très important de porter une attention particulière au moment de l’achat et de l’utilisation de machinerie usagée sur son entreprise.
L’amarante tuberculée produit effectivement de très petites graines qui mesurent moins d’un millimètre de diamètre. Ces graines peuvent se dissimuler facilement dans la machinerie agricole. Ainsi, lors de l’achat de machinerie usagée, de l’utilisation dans le cadre de travail à forfait ou encore lors du prêt effectué avec les coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA), il importe de nettoyer adéquatement la machinerie et aussi de faire dépister le premier champ où celle-ci a été utilisée.
En bref, les heures passées à nettoyer adéquatement la machinerie pour prévenir la contamination des champs par l’amarante tuberculée évitent des années d’effort dans la lutte contre ce fléau et, au bout du compte, permettent de faire d’énormes économies financières!
Ce contenu est aussi disponible sur le site Web du MAPAQ.
| Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par l’Équipe de malherbologie du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ et révisé par Line Bilodeau, agr. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’équipe de malherbologie ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
