La pression des insectes est en hausse tandis que certaines maladies s’installent graduellement dans les cultures. Les désordres physiologiques reliés à la chaleur seront à surveiller dans la laitue, notamment la montaison hâtive.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les pucerons sont plus présents, mais demeurent faibles dans la plupart des régions. Quelques interventions ont été effectuées dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches.
En Montérégie-Ouest, les populations de punaises ont fortement diminué. Les larves de punaise terne et de punaise brune se font notamment plus rares; seules quelques interventions ciblant principalement les adultes ont été justifiées. Les populations de punaises, surtout des adultes, sont encore assez élevées dans les régions plus froides, si bien que quelques interventions ont été nécessaires.
Les populations de vers-gris faucheurs demeurent faibles, mais une forte activité de vers-gris grimpeurs (ver-gris tacheté et ver-gris panaché ) a été rapportée dans quelques champs de laitue pommée près de la récolte, justifiant ainsi des interventions. Les chenilles de type arpenteuse sont aussi en légère augmentation dans toutes les régions, sans toutefois nécessiter d’intervention.
Les altises à tête rouge sont maintenant présentes dans toutes les régions, mais leur présence demeure faible. On note aussi la présence de cicadelles, parfois en quantité élevée, dans toutes les régions, et des interventions ont été effectuées dans certains champs de la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches. La présence de thrips sous les feuilles basales est encore rapportée en Montérégie-Ouest et dans la Capitale-Nationale, sans toutefois être problématique. En Montérégie-Ouest, de rares larves de mouches et quelques tétranyques ont aussi été observés dans les plants.
On ne rapporte pas de maladies de sol dans les autres régions.
MALADIES FOLIAIRES
Les premiers cas de tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. vitians) ont été rapportés dans un champ de laitue romaine en Montérégie-Ouest. Les symptômes se trouvaient principalement sur les feuilles basales d’un champ mature qui, heureusement, a pu rapidement être récolté.
On ne rapporte pas de maladies foliaires dans les autres régions.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME), Mario Leblanc et Eve Abel, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Laitue et chicorée ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.