Taille mécanique, taille thermique et broyage forestier. Réglage des pulvérisateurs et des épandeurs. Contrôle des mauvaises herbes en prélevée. Réduction du pH pour contrôler les mauvaises herbes. Pourriture sclérotique. Biosécurité lors de l’introduction de ruches. Sommaire agrométéorologique.
Les travaux de taille, de brûlage et de broyage sont présentement en cours au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord. Étant donné que le bleuetier débourre rapidement, il est important de terminer ce travail le plus vite possible. Pour plus de détails, voir l’avertissement N° 1 du 20 mai 2020.
Il est temps de régler vos épandeurs et pulvérisateurs en ce début de saison. Une machinerie défectueuse ou mal réglée peut entraîner des dommages à la culture, une augmentation des coûts ou un contrôle inadéquat des mauvaises herbes, des insectes ou des maladies visés. Le réglage des équipements d’épandage et de pulvérisation est donc une étape importante qui permet d’être efficace (uniformité et dosage) tout en étant respectueux de l’environnement.
Pour plus d’information sur les méthodes de réglage, consultez les documents Le réglage du pulvérisateur, Le réglage d’un épandeur granulaire et Le réglage du Valmar. Vous pouvez aussi faire inspecter et régler votre pulvérisateur par une personne accréditée dans le cadre du projet Action-réglage.
Les applications d’herbicides en prélevée sont en cours au Saguenay–Lac-Saint-Jean et les travaux sont sur le point de débuter sur la Côte-Nord. Pour plus de détails concernant le contrôle des mauvaises herbes en prélevée, voir l’avertissement N° 1 du 20 mai 2020.
Le soufre peut être utilisé pour réduire le pH du sol et ainsi favoriser la croissance du bleuetier, mieux adapté à un environnement acide que plusieurs mauvaises herbes. Les applications sont faites au printemps en préémergence du bleuetier afin d’éviter des dommages. Pour plus de détails sur cette technique, consultez le document Cultural Management - 254-Cultural Management pH (en anglais).
La pourriture sclérotique est de plus en plus fréquemment observée dans les champs en récolte du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord. Si votre champ a un historique d’infection de pourriture sclérotique, surveillez l’avancement de la culture si vous désirez procéder à un traitement préventif contre cette maladie.
Pour déterminer s’il y a suffisamment de plants susceptibles d’être infectés dans le champ, choisir 20 tiges au hasard. Compter le nombre de tiges qui ont des bourgeons floraux au stade BBCH53. Multiplier le nombre de tiges obtenu par 5 pour obtenir un pourcentage. Lorsque 40 à 50 % des bourgeons sont au stade BBCH53, il y a suffisamment de tissus apparents pour permettre une infection par la pourriture sclérotique.
Pour plus d’information sur la pourriture sclérotique, vous pouvez consulter le document La pourriture sclérotique.
En prévision de l’entrée des ruches pour la pollinisation, il est bon de rappeler que l’adoption de bonnes pratiques en matière de biosécurité permet de diminuer fortement les risques de transmission d’un ravageur. Pour plus de détails, veuillez consulter la fiche produite par le MAPAQ : Pollinisation : entrée et sortie des ruches.
Secteur | Bourgeons à feuilles | Bourgeons à fruits | Végétation |
---|---|---|---|
Haute-Côte-Nord | V0 à V2 | BBCH51-55 | Non émergée |
Sept-Rivières | V0 | BBCH51 | Non émergée |
Minganie | V0 | BBCH51 | Non émergée |
Manicouagan | V0 | BBCH51 | Non émergée |
Fjord-du-Saguenay | ND | ND | Non émergée |
Lac-Saint-Jean-Est | V1 | BBCH51-53 | Non émergée |
Maria-Chapdelaine | V1 à V2 | BBCH53-55 | Non émergée |
Le Domaine-du-Roy | V1 | BBCH53 | Non émergée |
Suivez le lien pour visualiser les stades de la culture.
Le sommaire agrométéorologique vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions productrices de bleuets nains.
Le modèle bioclimatique « Phénologie du bleuetier nain » illustre les degrés-jours cumulés, les degrés-jours prévus et identifie les différents stades de développement du bleuet nain.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Marie-Eve Moreau, agronome (Club Conseil Bleuet). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Bleuet nain ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.