Profitez de la gratuité des analyses (Tarif bio 2020) du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ pour les producteurs (et leurs conseillers) en conversion biologique ou possédant une certification biologique pour la culture visée par la demande d’analyse. |
Pour les traitements pesticides, plusieurs biofongicides offrent d’excellentes protections pourvu qu’ils soient appliqués en prévention. Certains ont également un léger effet curatif.
- PRESTOP – aussi offert en formulation WG très concentrée de Gliocladium catenulatum;
- REGALIA MAXX (extrait de plantes de la renouée de Sakhaline);
- BOTECTOR (Aureobasidium pullulans) : consultez le site de la compagnie Nufarm avec liste détaillée sur la compatibilité avec les produits;
- Produits à base de Bacillus subtilis (CEASE, RHAPSODY) ou de Bacillus amyloliquefaciens (DOUBLE NICKEL);
- BORA HC ou ROOTSHIELD HC (Trichoderma harzianum);
- OXIDATE 2.0 (Peroxyde d’hydrogène + Acide peracétique) ou STOROX (Peroxyde d’hydrogène uniquement).
Pour en savoir davantage, consultez le bulletin d’information sur les Fongicides et biofongicides homologués dans les cultures maraîchères et fruitières en serre.
PYTHIUM DANS LE CONCOMBRE
Plusieurs facteurs sont en cause, particulièrement lorsque deux d’entre eux sont combinés : une salinité et une température élevées dans le terreau (30 °C et +) particulièrement s’il est alcalin (Source : Jean Brunet, Organonatura-Ecotech). Les plants peuvent alors se mettre à tomber comme des mouches.
Méthode d'application
Mélanger 1 gramme de chaux hydratée (type Bulldog) par litre d’eau puis appliquer 400 à 500 ml de cette solution à la base de chaque plant, sans mouiller le feuillage. On peut répéter ce traitement en prévention, et particulièrement à l’approche d’une période de chaleur intense qui stimule le développement du Pythium et favorise l’infection. On peut refaire l’application après 3 à 5 jours en période critique, ou à 2 à 3 semaines d’intervalle.
Alors, si vous avez un début d’infection et redoutez le pire, vous pourriez en faire l’essai sur quelques plants, tout en prenant soin de conserver des plants témoins non traités pour en valider l’efficacité dans vos conditions. Les résultats peuvent varier en fonction des substrats et des conditions ambiantes.
Il existe différents emballages et formats. Il se vend également des sachets compostables en plastique (Koppert) qui maintiennent une humidité plus stable que les sachets conventionnels en papier. Bien que légèrement plus coûteux, en les installant directement sur le site infesté, ils ne tombent pas au sol et sont davantage protégés des variations d’humidité relative, surtout lorsque la culture est encore jeune. Il est important d'en appliquer également tout autour des plants infestés pour éviter que d'autres foyers de tétranyques n’éclatent.
Lutte chimique
Si les foyers sont trop nombreux ou trop densément peuplés, il est préférable de réduire les populations avant d’introduire les alliés. Consultez les bulletins d'information sur la Compatibilité des pesticides avec la lutte biologique en serre et sur les Insecticides et bio-insecticides homologués dans les cultures maraîchères et fruitières en serre en pages 4 et 5.
Parmi les produits les plus compatibles avec la lutte biologique : VELIFER (Beauvaria bassiana souche PPRI 5339) et SHUTTLE 15 SC (acéquinocyle). Non compatibles, mais non résiduels : les savons et les huiles comme PURESPRAY GREEN 13E et SUFFOIL-X.
Fiche technique du Tétranyque à deux points dans le concombre
Fiche technique du Tétranyque à 2 points dans la tomate
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Liette Lambert, agronome (MAPAQ), en collaboration avec Régis Larouche, agr. (consultant), Colombe Cliche, agr. (Koppert Canada), Yveline Martin, agr. (Groupe PleineTerre), Jean Brunet (Organonatura-Ecotech) et Gérard Gilbert, agr.-phytopathologiste (consultant). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l'avertisseure du réseau Cultures maraîchères en serre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.