Ce projet s’inscrit dans le Plan d’Agriculture Durable (PAD) 2020-2030, mis en oeuvre par le MAPAQ, dont le premier objectif est de réduire l’usage des pesticides et leurs risques pour la santé et l’environnement. Les deux cibles de cet objectif sont une réduction de 500 000 kg des pesticides de synthèse vendus et de 40% des risques pour la santé (IRS) et l'environnement (IRE) associés à leur utilisation. Pour contribuer à l’atteinte de cet objectif, l’Association des producteurs maraichers du Québec (APMQ) et ses collaborateurs se sont engagés à promouvoir les techniques de Gestion intégrée des ennemis des cultures (GIEC) en mettant en place des vitrines comparant une régie à moindre risque à celle utilisée par les entreprises participantes, dans au moins deux cultures de terre noire. Le Québec produit 88% des superficies de laitues (7573 acres en 2023) et 40% des superficies d’oignons (6203 acres) du Canada (Statistique Canada, 2024). Pour ces deux cultures, de nombreuses approches de GIEC ont été développées au cours des dernières décennies (techniques de biosurveillance, modèles prévisionnels, alternatives aux pesticides), mais leur intégration aux programmes de phytoprotection demeure limitée. Ainsi, les cultures de laitue et d’oignon sec en terre noire ont été ciblées dans le cadre du projet vitrine, compte tenu de leur importance économique, des superficies cultivées, des efforts de recherche investis et du nombre important d’applications de pesticides par saison dans ces cultures.
L’objectif général de ce projet était de promouvoir l’utilisation des techniques de GIEC développées et disponibles en production maraîchère en terre noire à travers une série de vitrines régionales dans les cultures d’oignon sec et de laitue. La démarche et la mise en place des vitrines en sols organiques s’est appuyée sur les piliers fondamentaux des méthodes de GIEC :

1. la connaissance des ravageurs et de la culture;
2. la prévention;
3. la surveillance;
4. l’intervention;
5. l’évaluation-rétroaction.

Livrables d'un projet financé dans le cadre du Plan d'agriculture durable.