L’industrie caprine québécoise rencontre son lot d’enjeux. Parmi ces derniers comptent les taux de cellules somatiques (CCS) élevés qui nuisent à la transformation fromagère, en plus d’être reliés, dans certains cas, à des infections des glandes mammaires qui peuvent nuire à la production du lait. Les recommandations proposées par les organismes de référence pour diminuer le CCS du lait ne sont toutefois pas toutes suivies par la majorité des producteurs qui manquent de temps pour les appliquer, ou encore qui n’en voient pas l’intérêt. Une étape cruciale pour la propagation des pathogènes est la traite des chèvres. Dans cette optique, ce travail a pour but de comparer l’efficacité des différentes pratiques entourant la traite par rapport à la diminution du CCS. Les articles consultés suggèrent que l’évacuation des premiers jets ainsi que le bain de trayons avant la traite sont les pratiques à prioriser pour leur efficacité sur le CCS. L’évaluation de l’effet sur le CCS du lait de chèvre serait toutefois pertinente à faire pour la désinfection des mains et l’ordre de traite. Le constat majeur de ce travail porte d’ailleurs sur le manque de recherche sur le sujet.