QUESTION : Un producteur a des vaches de race Galloway Écossaise qui sont au pâturage à l’année longue. Puisque les valeurs du CRAAQ ne sont pas représentatives du fumier produit par ses vaches, il souhaite caractériser le fumier de ses vaches au pâturage. Est-ce réalisable ? Si oui, quel est la procédure à suivre ? Comment mesurer les volumes produits puisqu'il n'y a pas de hauteurs de fosse ou de nombre de voyage qui peuvent être comptabilisés ? Il possède toutes les données de poids de ses vaches, est-ce qu’il est possible d’utiliser ces données pour mesurer la quantité de fumier produit par vache ?
RÉPONSE : Voici une réponse donnée à une question similaire posée antérieurement : «Pour évaluer la quantité de fumier laissé au pâturage, nous devons nous rabattre sur la littérature scientifique. Il existe deux façons de procéder selon que l’on utilise les valeurs références CRAAQ-2003 ou des valeurs réelles issues d’un protocole de caractérisation reconnu. Façon de procéder avec les valeurs CRAAQ-2003 : il suffit de faire un prorata à partir du nombre de jours passés au pâturage. Par exemple des génisses laitières (11 jours à 15 mois) qui passeraient 100 jours au pâturage. 3.6 tonnes/tête X (100/365) = 0.98 tonne par tête 0.98 tonne par tête X valeur de l’analyse CRAAQ-2003 = Charge fertilisante totale laissée au pâturage Nous convenons que même si nous savons que la déjection laissée au pâturage ne contient pas de litière, la charge fertilisante totale est la même, car la paille n’apporte que très peu de phosphore. Façon de faire avec les données réelles issues d’une caractérisation : Dans un contexte de caractérisation des valeurs réelles, les valeurs obtenues nous donnent la charge fertilisante annuelle entreposée et vidangée lors de la valorisation sur le terrain. Pour calculer la charge totale annuelle produite par le troupeau, il faudra ajouter, à la charge entreposée, celle laissée au pâturage pour chaque catégorie d’animaux (génisse, vache adulte). La seule façon est encore de se rabattre sur la littérature scientifique, notamment sur la référence CRAAQ-2003» Donc, pour un cheptel exclusivement présent au pâturage, les protocoles de caractérisation actuellement reconnus ne peuvent s'appliquer.
Comité de coordination effluents d'élevage
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