Évaluation des deux méthodes de gestion de plantes d’amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus (Moq.) J.D. Sauer) arrachées à la main : solarisation et enfouissement
Traduction au français d'une affiche présenté lors de la 74ème réunion annuelle de la Société canadienne de malherbologie. Gatineau, Qc. 23-27 novembre 2020.
L’amarante tuberculée est une mauvaise herbe d’importance économique, présente au Québec depuis 2017. La plupart des populations de la province sont détectées tard dans la saison, lorsque la lutte chimique ou mécanique n'est plus une option. Afin de minimiser l'augmentation de la banque de graines, le désherbage manuel a été la méthode de contrôle la plus courante, du moins pendant la première année de la découverte. Cependant, l'élimination des résidus est problématique : si elles sont laissées dans le champ, les plantes sont capables de se réenraciner et de produire des graines viables, bien qu'en petites quantités et le brûlage des plantes désherbées n'est pas possible en raison des lois provinciales. Nos recherches préliminaires ont montré que l’amarante tuberculée de grande taille peut survivre plusieurs semaines à l'intérieur de sacs à ordures et continuer à produire des graines viables. La présente étude a testé les deux options restantes : la solarisation et l'enfouissement.
La solarisation consiste à collecter les résidus dans des sacs poubelles et à les exposer au soleil pendant plusieurs semaines avant de les jeter. Nous avons testé le temps (2, 4, 6 ou 8 semaines) qu'il faudrait pour tuer efficacement l’amarante tuberculée (graines, petites plantes et plantes adultes) par solarisation et enfouissement. L'effet de la profondeur d'enfouissement a également été examiné à 0, 5, 10, 15 et 20 cm. Nos résultats montrent que la solarisation jusqu'à 8 semaines n'est pas une méthode efficace pour lutter contre l’amarante tuberculée : les petites plantes et les tiges restent capables de se réenraciner ; les graines étaient capables de germer à l'intérieur des sacs poubelles. De plus, le taux de germination était plus élevé pour les graines solarisées que pour le traitement non solarisé. Les plantes enterrées (> 5 cm de profondeur) ont commencé à se décomposer après 2 semaines, tandis que les plantes laissées à la surface étaient capables de se réenraciner. L'enfouissement semble être une méthode prometteuse d'élimination des plantes petites et adultes.
L’amarante tuberculée est une mauvaise herbe d’importance économique, présente au Québec depuis 2017. La plupart des populations de la province sont détectées tard dans la saison, lorsque la lutte chimique ou mécanique n'est plus une option. Afin de minimiser l'augmentation de la banque de graines, le désherbage manuel a été la méthode de contrôle la plus courante, du moins pendant la première année de la découverte. Cependant, l'élimination des résidus est problématique : si elles sont laissées dans le champ, les plantes sont capables de se réenraciner et de produire des graines viables, bien qu'en petites quantités et le brûlage des plantes désherbées n'est pas possible en raison des lois provinciales. Nos recherches préliminaires ont montré que l’amarante tuberculée de grande taille peut survivre plusieurs semaines à l'intérieur de sacs à ordures et continuer à produire des graines viables. La présente étude a testé les deux options restantes : la solarisation et l'enfouissement.
La solarisation consiste à collecter les résidus dans des sacs poubelles et à les exposer au soleil pendant plusieurs semaines avant de les jeter. Nous avons testé le temps (2, 4, 6 ou 8 semaines) qu'il faudrait pour tuer efficacement l’amarante tuberculée (graines, petites plantes et plantes adultes) par solarisation et enfouissement. L'effet de la profondeur d'enfouissement a également été examiné à 0, 5, 10, 15 et 20 cm. Nos résultats montrent que la solarisation jusqu'à 8 semaines n'est pas une méthode efficace pour lutter contre l’amarante tuberculée : les petites plantes et les tiges restent capables de se réenraciner ; les graines étaient capables de germer à l'intérieur des sacs poubelles. De plus, le taux de germination était plus élevé pour les graines solarisées que pour le traitement non solarisé. Les plantes enterrées (> 5 cm de profondeur) ont commencé à se décomposer après 2 semaines, tandis que les plantes laissées à la surface étaient capables de se réenraciner. L'enfouissement semble être une méthode prometteuse d'élimination des plantes petites et adultes.