Ce projet visait à développer des aménagements sur les fermes fruitières permettant de favoriser la conservation des bourdons et de pérenniser leurs populations. Nous avons étudié l’habitat requis par les reines bourdons durant deux phases clés de leur cycle de vie, soit la nidification et la diapause hivernale. Afin d’augmenter le nombre de sites de nidifications disponibles, quatre types de nichoirs artificiels (en bois sous terre, en bois hors du sol, dans un pot en terre cuite ou en béton) ont été installés sur des fermes de pommes, de bleuets en corymbe et de canneberges. Le taux d’occupation des nichoirs, les espèces de bourdons les occupant et la présence de parasites/prédateurs ont été évalués. Le projet a également permis de caractériser les sites de diapause hivernale grâce à la télémétrie.
Nos résultats révèlent que le nichoir en bois au-dessus du sol permet d’obtenir de meilleurs taux d’initiation du nid et d’établissement de colonies, similaires au nichoir en bois sous le sol. Il est cependant davantage victime des pyrales parasites. Les deux chambres du nichoir en béton permettent d’obtenir des résultats intermédiaires, alors que les pots en terre cuite sont inefficaces pour l’établissement de colonies de bourdons. Nous démontrons également que les vergers et les bleuetières de bleuet en corymbe sont de meilleurs endroits que les cannebergières pour déployer un réseau de nichoirs artificiels. Nous recommandons l’installation de types de nichoirs variés dans ces deux cultures pour favoriser la présence et la diversité des bourdons.
Organisation : Université Laval Auteur(s) : Lydia Millette-St-Hilaire, Frédéric McCune, Amélie Gervais et Valérie Fournier Date de publication : 21 mars 2025
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