Précipitations le 8 juillet, dans la plupart des régions. Poursuite des semis et récoltes de carottes. Céleri-branche à 50 cm, céleri-rave à 45 cm. Retrait des pièges à charançons. Punaises et charançons dans le céleri, en Montérégie-Ouest. Tache cercosporéenne en augmentation. Pourritures des racines de carottes dans des baissières. Gerçure du pétiole en augmentation.
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
La période du 7 au 13 juillet a été marquée par des précipitations surtout concentrées le 8 juillet, et ce, pour une majorité de la province (voir la carte des précipitations). Les températures de jour ont été sous les normales jusqu'au 9 juillet, et autour des normales par la suite. Des nuits fraîches sous les normales saisonnières ont eu lieu les 10 et 11 juillet, selon les régions.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Carottes
Les semis de carottes achèvent, mais se poursuivent encore dans quelques régions. Le feuillage est de plus en plus volumineux. Le développement est généralement bon, sauf dans certains champs où le sol est croûté par la battance, dans la Capitale-Nationale. Les récoltes sont en cours un peu partout dans la province.
Céleri (Montérégie-Ouest seulement)
Les plants de céleri-branche les plus avancés mesurent maintenant de 45 à 50 cm, alors que ceux de céleri-rave sont à 45 cm. Les premières récoltes de céleri-branche sont prévues la semaine prochaine.
INSECTES
Charançon de la carotte
Les captures de charançons sont rares dans toutes les régions, là où les pièges n’ont pas encore été retirés. Dans la carotte, quelques traitements ont été effectués en Montérégie-Ouest, lorsque le seuil cumulatif avait été atteint, ainsi que dans certains champs à risque.
Autres insectes dans la carotte
On ne rapporte aucune activité de vers gris dans toutes les régions, et l'activité des cicadelles et des punaises demeure occasionnelle. Les altises, dont celles à tête rouge, sont rapportées dans Lanaudière et dans la Capitale-Nationale, près des bordures, et leurs dommages sont tolérables.
Insectes dans le céleri
Les larves de punaises ternes et de punaises brunes sont actives en Montérégie-Ouest, et quelques traitements ont été effectués dans le céleri-branche et le céleri-rave.
On retrouve également des charançons dans les deux types de céleris. Les dommages sont généralement tolérables dans le céleri-branche, mais doivent être contrôlés dans le céleri-rave, puisque c’est la racine qui est commercialisable.
Les thrips sont présents surtout dans le céleri-rave, sans causer beaucoup de dommages pour l’instant. Les pucerons, tétranyques et cicadelles se retrouvent occasionnellement dans certains champs.
MALADIES
Tache cercosporéenne
Dans la carotte, l’augmentation des symptômes de tache cercosporéenne (Cercospora carotae), dans quelques champs, en Montérégie-Ouest a justifié des traitements. Les champs qui seront récoltés à court terme sont rarement traités. La maladie a fait son apparition dans Lanaudière et en Chaudière-Appalaches, où on rapporte peu de symptômes.
Autres maladies
Dans la carotte, des pourritures et des dommages aux racines sont rapportés dans Lanaudière et dans la Capitale-Nationale, surtout dans certaines zones maintenues humides par les pluies antérieures.
Les nouveaux cas d’anthracnose sont peu fréquents dans le céleri en Montérégie-Ouest. On rapporte la faible présence de fusariose, surtout dans le céleri-rave. Un premier cas de cercosporose (Cercospora apii) aurait été observé en Montérégie-Ouest, dans un champ de céleri-branche. La stratégie à adopter contre cette maladie foliaire se trouve dans l’avertissement No 11 du 26 juillet 2018.
DÉSORDRES
Dans le céleri de Montérégie-Ouest, on rapporte très peu de nouveaux cas de cœur noir (carence en calcium), les précipitations ayant favorisé l’apport en eau. Cependant les symptômes de gerçure du pétiole et de plants craquants (carence en bore) sont en augmentation, notamment dans le céleri-branche. Pour plus de détails sur les symptômes de gerçure du pétiole, les causes et les traitements, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 6 du 12 juin 2008.
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Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.
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Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME) et Eve Abel, agronome (MAPAQ), puis a été révisé par Elisabeth Fortier, agr., M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Carotte et céleri ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
