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Fiers de diffuser leur expertise
06 octobre 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 6 octobre 2023 L’ajout de vinaigre de cidre de pommes dans le sirop de nourrissage : une fausse bonne idée? L’ajout de vinaigre de cidre de pommes dans le sirop de nourrissage à l’automne est une pratique plutôt répandue chez les apiculteurs du Québec. Le dosage typique consiste à obtenir un
sirop qui contient 5% de vinaigre de cidre de pommes, c’est-à-dire, un mélange (en volume), de 5 litres de vinaigre de cidre et 95 litres de sirop 2 :1, pour un total de 100 litres du mélange. Pour un nourrisseur Miller d’une capacité de 15 litres, cela représente l’ajout d’un tiers de tasse de vinaigre de cidre de pommes. Deux raisons sont couramment invoquées pour cette pratique, soit la protection contre la nosémose et une meilleure conservation du sirop en raison de l’acidité accrue. Cependant, la littérature scientifique consultée n’a pas démontré d’effet significatif pour combattre la nosémose et présente même plusieurs risques pour la santé des abeilles. Il convient de remettre en question cette pratique automnale. Combattre la nosémose? Un faible nombre d’études se penche sur l’effet du sirop acidifié sur la nosémose. Une grande majorité de ces études ont été faites dans les années 80 et jusqu’au début des années 2000, moment où Nosema apis était majoritairement retrouvée dans les ruches en Amérique du Nord. Aujourd’hui, c’est Nosema ceranae qui est la plus prévalente. Les deux espèces de nosémose ont des signes cliniques différents : N. apis est davantage associée à la dysenterie durant l’hiver, tandis que N. ceranae présente peu de signes cliniques. Cependant, autant les études récentes (sur N. cerenae) que les plus anciennes (sur N. apis) démontrent en grande majorité que l’ajout d’acide acétique (l’acide retrouvé dans le vinaigre de cidre de pommes), n’a pas d’influence sur le développement de la nosémose ou sur le taux d’infestation chez les abeilles (Braglia et coll 2021, Forgsen et Fries, s.d.) ou montrent des résultats inconsistants.
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01 septembre 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 1er septembre 2023 Récolte de miel d’été et pourcentage d’eau du miel Cette année, les quantités de miel d’été récoltées ont été très variables selon les régions. Plusieurs apiculteurs ont aussi constaté des décalages dans les entrées de nectar par rapport à la moyenne. D’autres ont aussi
pu remarquer que la couleur et le goût du miel étaient différents, le miel d’été étant plus foncé par rapport à ce qui est habituellement récolté. Un des points communs sur à peu près tout le territoire est la très (trop!) grande présence de pluie, particulièrement pendant le mois de juillet. Cela fait en sorte que le miel dans les alvéoles, même operculé, peut avoir un pourcentage d’eau trop élevé pour permettre sa conservation. Dans ces circonstances, il est crucial de porter une attention particulière au conditionnement du miel pour éviter qu’il ne fermente. Les systèmes « maison » des plus petites entreprises peuvent ne pas être suffisamment efficaces pour déshydrater convenablement le miel operculé. Le miel est stable lorsque sa concentration en eau se situe sous 17,5%. Le miel fermentera assurément à des concentrations supérieures à 20%. Entre les deux, le risque dépend de la quantité de levures présentes dans le miel. Quelques conseils : Utiliser un réfractomètre pour mesurer le pourcentage d’eau du miel au moment de l’extraction. Si le pourcentage d’eau du miel n’est pas suffisamment bas dans les premiers cadres extraits, il faut arrêter l’extraction et déshydrater davantage. Il est presque impossible de déshydrater le miel une fois extrait et mis en pot. Il est possible de mélanger du miel « sec » et du miel « trop humide » afin d’obtenir un miel avec une concentration en eau adéquate. S’il n’a pas été possible de déshydrater suffisamment votre miel, conservez-le au congélateur. Dites à vos clients de le consommer rapidement, de le conserver au congélateur ou évitez de le vendre. Récolte de miel d’automne et traitement
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21 juillet 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 21 juillet 2023 Le dépistage du varroa Nous en sommes à un moment clef de la saison pour le dépistage du varroa! La mi-juillet est habituellement caractérisée, dans la majorité des régions, par une disette florale qui dure en général une semaine. C’est aussi vers la mi-juillet que la population
en couvain de la colonie commence à diminuer progressivement. Cela fait en sorte que les varroas qui se trouvent dans la colonie sont présent dans une plus grande proportion que le nombre de cellules de couvain à parasiter, car la population de varroas a été en croissance pour tout l’été (voir figure 1). Le taux d’infestation par le varroa doit être bas dès le début du mois d’août, car c’est à ce moment que les abeilles d’hiver commencent à être produites. Il faut donc dépister dès maintenant et se référer au Calendrier de traitement pour le contrôle de la varroase publié par le MAPAQ afin de déterminer s’il est nécessaire de faire un traitement d’appoint immédiatement et prévoir les traitements de l’automne. Fiogure 1. Graphique de l'évolution de la population de la colonie et du varro pendant la saison apicole. La mi-juillet correspond à un moment charnière où il est crucial de dépister. Modifié de "Varroa destructor, mieux comprendre l'ennemi", MAPAQ Il est surtout important de dépister correctement les colonies! Si on utilise d’autres techniques que celle recommandée dans les documents du MAPAQ, ou que ces techniques sont mal effectuées, les seuils du tableau ne s’appliquent plus! Le plus gros risque est de sous-évaluer le niveau de varroa, c’est-à-dire penser qu’il y a moins de varroas que ce qu’il y en a en réalité et d’attendre trop longtemps avant de faire un traitement. Les dommages fait par le varroa risquent alors d’être irréversibles et la colonie mourra d’ici la fin de l’automne ou pendant l’hiver. Les deux techniques recommandées sont le lavage à l’alcool et la chute naturelle journalière. Si vous utilisez d’autres
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10 juillet 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 7 juillet 2023 Découverte de PCR en pollinisation de la canneberge Des insectes soupçonnés d’être des petits coléoptères des ruches (PCR) ont été trouvés dans des ruchers présentement en pollinisation commerciale dans les municipalités de Notre-Dame-de-Lourdes et de St-Louis-de-Blandford.
Pour les entreprises présentement en pollinisation de la canneberge ou pour celles étant situées au Centre-du-Québec, n’oubliez pas d’installer des pièges à PCR dans toutes vos ruches, si ce n’est pas déjà fait. Vous pouvez visionner la vidéo Capturer le petit coléoptère de la ruche sur la page Youtube du CRSAD pour savoir comment installer ces pièges dans vos ruches. Pour plus de détails, consultez vos courriels pour lire l’avis de vigilance envoyé par le MAPAQ jeudi le 6 juillet. Rediffusion des conférences de la Journée d’échanges sur les bonnes pratiques en pollinisation Vous avez manqué la Journée d’échange sur les bonnes pratiques en pollinisation qui avait lieu en décembre 2022 à Drummondville? Pas de panique! Plusieurs conférences sont maintenant disponibles en rediffusion sur la page Youtube du CRAAQ. Bon visionnement! Suivi de projet Lâchers à grande échelle de trichogrammes pour lutter biologiquement contre la tordeuse des canneberges La tordeuse des canneberges, Rhopobota naevana, est l’un des principaux ravageurs de la canneberge. Les dommages causés par cet insecte peuvent entraîner des pertes de rendement de 95 % et ces dommages peuvent aussi se répercuter sur l’année de culture suivante. La tordeuse s’attaque entre autres aux feuilles, aux fleurs et aux fruits. Des traitements phytosanitaires sont donc essentiels pour lutter contre cet organisme et l’application d’insecticides se fait généralement lorsque la canneberge est en fleur et que les pollinisateurs sont présents au champ. En production biologique, seulement deux pesticides sont homologués pour lutter contre la tordeuse des canneberges
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28 juin 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 29 juin 2023 Les abeilles et les pesticides Vous observez des abeilles qui tremblent à l’avant des ruches ou dans les hausses ou des mortalités anormales et en grand nombre? Il peut s’agir d’un empoisonnement par des pesticides. Pour faire une déclaration, appelez sans tarder au 1-844-ANIMAUX
ou écrivez à la centrale à l’adresse suivante : abeille@mapaq.gouv.qc.ca Consultez aussi la page web du MAPAQ Documenter les cas d’empoisonnement des abeilles par les pesticides pour savoir comment bien prélever les échantillons, quoi inscrire sur vos contenants et quelles informations prendre en note pour bien documenter les événements. Important! Il est maintenant recommandé de prélever les échantillons dans des contenants en verre ou en aluminium, car les sacs en plastique pourraient absorber les pesticides et en limiter la détection au laboratoire. Actualité scientifique Voici un résumé de quelques éléments discutés lors du webinaire Pesticides and Honey bees, organisé par le Bee Informed Partnership (BIP). Les panélistes invités étaient Dr. Judy Wu-Smart (University of Nebraska-Lincoln), Dr. Reed Johnson (Ohio State University) et Dr. Scott McArt (Cornell University), trois experts en toxicologie apicole. Ce webinaire peut être écouté en rediffusion sur la page Youtube du BIP. Comment reconnaître un empoisonnement par des pesticides? Les signes cliniques d’un empoisonnement avec des pesticides peuvent se présenter sous plusieurs formes, tout dépendant s’il s’agit d’un empoisonnement aigu ou chronique. Empoisonnement aigu : Le pesticide a un effet létal (mortel) et cet effet est visible très rapidement dans les colonies. Les abeilles meurent en masse devant l’entrée de la ruche, souvent avec la langue sortie. Les insecticides qui causent ces mortalités aigues s’attaquent souvent au système nerveux des insectes, ce qui fait qu’on observe souvent des abeilles tremblantes et avec des mouvements désordonnés. Cependant, il arrive que
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