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Nouveau
15 novembre 2024
QUESTION : J’ai un client qui a caractérisé son lisier de porc à l’engrais en 2011. Il aurait dû amorcer une nouvelle campagne d’échantillonnage en 2016, mais le manque de main-d’œuvre a fait que la prise d’échantillons n’était pas suffisante pour compléter l’analyse de caractérisation. La situation de la main-d’œuvre
ne s’est pas améliorée. Puisque maintenant le MELCCFP reconnait la valeur des bilans alimentaire pour déterminer la charge du lisier. Pouvons-nous utiliser le bilan alimentaire dans la fertilisation et le bilan du phosphore même si ça fait plus de 10 ans que le lisier a été caractérisé? Car, disons-le, la caractérisation que demande le règlement au 10 ans ne me convint pas de sa valeur scientifique, alors que le bilan alimentaire fait selon les règles de l’art m’apparait beaucoup plus fiable que 150 ml de lisier prélevé pour évaluer une fosse de 3500 m3. RÉPONSE : Le bilan alimentaire est effectivement utilisable à des fins de détermination de la charge phosphore d'un lieu d'élevage en production porcine. Cette information servira à la production du bilan de phosphore de l'entreprise. Néanmoins, l'agronome peut utiliser la méthode qui lui semble la plus juste pour établir la charge fertilisante associée aux déjections produites sur le lieu d'élevage dans le cadre de l'élaboration du PAEF. Toutefois, l'éligibilité de l'entreprise à pouvoir utiliser ou non le bilan alimentaire à des fins de détermination de la charge phosphore d'un lieu d'élevage relève de l'interprétation du Règlement sur les exploitations agricoles. Pour cet aspect de votre demande, nous vous invitons à vous adresser directement au Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Comité de coordination effluents d'élevage Cette question et réponse fait partie de la foire aux questions de la Base de connaissances effluents d'élevage. Retour à la Base de connaissances effluents d'élevage
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Nouveau
13 novembre 2024
L’automne, c’est le moment de l’année où il faut commencer à penser aux semis du printemps prochain. Comme pour les autres cultures, il est important de ne pas trop attendre pour avoir du choix dans les semences fourragères offertes chez les détaillants. Choisissez vos mélanges en fonction des espèces qui répondent
au besoin de votre entreprise et acheter des semences certifiées pour vous assurer d’une meilleure implantation ainsi qu’un rendement et une qualité fourragère supérieure!
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21 octobre 2024
La gestion des mauvaises herbes au pied des vignes est un enjeu majeur en viticulture. Au Québec, la majorité des entre-rangs des vignobles sont enherbés et les rangs sont désherbés à l’aide d’herbicides ou d’équipement de désherbage mécanique. Dans une optique de réduction des pesticides, l’utilisation de couvre-sols enherbés
sous le rang de vigne est un réel gain pour l’environnement et la santé. Cette pratique vise à maîtriser le développement d’adventices indésirables en recouvrant le sol d’espèces végétales sélectionnées. Elle est bien plus qu’une simple façon de remplacer le désherbage chimique et mécanique, car elle offre de multiples avantages. Elle permet de protéger le sol en limitant l’érosion, le ruissellement, la compaction et l’évaporation excessive. Elle favorise la biodiversité et limite les blessures mécaniques, porte d’entrée de plusieurs maladies. Ce projet d’une durée de 3 ans a donc pour but d’évaluer le potentiel de couvre-sols permanents sur le rang comme alternative aux herbicides dans la culture de la vigne au Québec. Pour ce faire nous avons suivi sur trois ans quatre couvre-sols végétaux vivaces comparés à deux traitements témoins dans deux vignobles québécois. Les espèces choisies sont : 1) le Lotier corniculé (Lotus corniculatus); 2) le Thym serpolet (Thymus serpyllum); 3) l’Aspérule odorante (Galium odoratum); 4) l’Épervière piloselle (Pilosella officinarum) et elles étaient comparées à 5) l’Enherbement spontané et 6) le Sol à nu (herbicides selon les pratiques du producteur). Nous avons évalué l’effet des couvre-sols sur la phénologie et la croissance des plants de vigne, sur les ravageurs et les maladies, ainsi que sur le rendement et la qualité des fruits. Nous avons aussi suivi l’établissement des différents couvre-sols choisis et leur compétitivité face aux adventices. Finalement, les problématiques récurrentes de gel sur les sites nous ont aussi amenés à évaluer l’effet du couvert végétal sur la température du sol à différents moments
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21 octobre 2024
Notre étude a permis de mettre en lumière l’intérêt des couvre-sols végétaux en vignoble comme alternative à l’utilisation d’herbicides sur le rang. Nos résultats montrent que les couvre-sols à l’étude ont peu d’effet sur la croissance des vignes, les maladies, les ravageurs et ultimement le rendement, tout en étant une
belle façon d’accroître la biodiversité en vignoble. Des espèces se démarquent dans le contexte de l’étude, soit le thym serpolet et l’épervière piloselle. Ces deux plantes ne nécessitent pas de fauches, car elles restent basses et ne créent pas de problèmes d’humidité aux pieds des ceps. Elles ont aussi une jolie floraison attractive pour les insectes bénéfiques et sont intéressantes pour l’agrotourisme. Leur coût d’implantation reste plus élevé, car elles s’établissent mieux à partir de transplants, mais elles arrivent alors à dominer l’espace rapidement et laissent peu de place à des plantes indésirables. Il reste que des techniques d’implantation plus abordables comme l’hydroensemencement par exemple, devront être testées pour faciliter leur utilisation à l’échelle commerciale. Ce sont également des espèces qui se naturalisent très bien dans le reste du couvre-sol du verger et supportent assez bien le piétinement. Peu de travaux avaient été réalisés sur les couvre-sols permanents dans la vigne au Québec à ce jour, mais devant le fait que le buttage est de plus en plus délaissé, cette technique devient possible et transférable sur une majorité d'entreprises viticoles. Les couvre-sols à l'essai pourraient aussi être intéressants pour plusieurs autres cultures fruitières qui connaissent des enjeux similaires (bleuets, camerises, pommes, poires, etc.).
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18 octobre 2024
Ce rapport présente les résultats agronomiques obtenus pour le panic érigé et le miscanthus géant au cours de la saison 2023 dans le cadre du Réseau des Plantes Bio-industrielles du Québec. Il met également de l’avant les progrès réalisés dans différents projets scientifiques et de transfert de connaissance.
17 octobre 2024
Dans le cadre du programme Solutions agricoles pour le climat – Laboratoires vivants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) lancé en 2021, 14 projets ont vu le jour au pays, en créant ainsi un réseau national. Le Laboratoire vivant – Lait carboneutre est l’un des deux projets lancés
au Québec en 2023 et il est mené par les Producteurs de lait du Québec (PLQ).
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17 octobre 2024
Dans le cadre du programme Solutions agricoles pour le climat – Laboratoires vivants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada lancé en 2021, 14 projets ont vu le jour au pays, dont 2 au Québec en 2023-2024 : Laboratoire vivant – Racines d’avenir de l’Union des producteurs agricoles (UPA)
Laboratoire vivant – Lait carboneutre des Producteurs de lait du Québec Chaque laboratoire vivant réunit des agriculteurs, des scientifiques et d’autres partenaires du secteur pour codévelopper, mettre à l’essai et évaluer des technologies et des pratiques agricoles novatrices dans des conditions réelles de production. Autrement dit, les technologies et les pratiques agricoles qui répondent aux besoins réels des producteurs sont mises à l’essai, évaluées et améliorées directement dans les exploitations agricoles locales, c’est-à-dire à l’échelle où elles seront adoptées.
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16 octobre 2024
Ce portrait aborde différents aspects agronomiques, économiques et les caractéristiques de la région Chaudière-Appalaches. On y retrouve des informations telles que : le territoire desservi, les principales productions, l'importance des circuits courts, l'environnement de la relève et les modes d''établissement, etc.
15 octobre 2024
Ce rapport universitaire présente une étude sur le rôle du conseiller technique dans l’adoption de pratiques d’agriculture de conservation des sols (ACS), incluant les pratiques agroforestières, chez les producteurs de grandes cultures. L’étude se base sur une série d’entretiens en personne avec des représentants d’une
diversité de structures impliquées dans le développement de ces pratiques sur le terrain, soit des agriculteurs et leurs conseillers techniques. Elle présente la particularité d’être réalisée en France, avec une perspective québécoise, mettant ainsi en relief les contrastes, les spécificités liées aux situations pédoclimatiques, économiques, politiques, culturelles, mais aussi les apprentissages possibles à partir des expériences respectives. L’accent est mis sur les démarches et raisonnements, qui peuvent être transférables dans divers systèmes agricoles moyennant une adaptation pratique au contexte du système d’application. L’analyse amène à penser qu’au-delà de la sensibilisation et de l’enseignement théorique, le conseiller qui accompagne des producteurs dans la transition vers un système de production en ACS joue un rôle de facilitateur dans la mise en œuvre concrète de ce nouveau mode de gestion, qui s’étend aussi bien au niveau technique pour le développement des nouvelles pratiques qu’au niveau stratégique dans la prise de décision et la gestion du risque. Ce rôle est partagé avec des agriculteurs d’expérience dans ce domaine, ayant dégagé au fil des années les éléments clefs pour être performant en ACS et pouvant s’appuyer sur un nombre important et crédible de cas concrets vécus par eux. La complémentarité des rôles entre producteurs et techniciens agricoles ou agronomes apparaît nettement dans la formation efficace des producteurs adoptant. Ce qui se traduit dans les structures de développement de l’ACS, où le producteur agricole lui-même est le
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