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13 documents correspondants à votre recherche et/ou filtre(s) sélectionné(s)
13 janvier 2020
Ces dernières années, les insectes comestibles ont la cote comme jamais dans les médias. Et pour cause! Comparativement aux productions animales traditionnelles, les productions d'insectes comestibles seraient éco-responsables de par leurs faibles taux de conversion alimentaire, faibles émissions de gaz à effet de serre,
petites superficies d'élevage ainsi que leurs faibles consommations en eau. Super aliments contenant des teneurs élevées en protéines, lipides, fibres, vitamines et minéraux, les insectes offriraient aux humains et aux animaux une alternative santé aux viandes traditionnelles. La production en masse d'insectes à partir de matières organiques résiduelles (entotechnologies) peut également s'intégrer dans un modèle d'économie circulaire en proposant une solution simple au gaspillage alimentaire et en diversifiant les activités économiques régionales. Malgré toutes ces belles perspectives, le développement d'une filière agroalimentaire basée sur la production d'insectes devra relever de nombreux défis. Quelles espèces doit-on produire, où et à quelle échelle? Quelles sont les techniques d'élevage appropriées? Quels substrats alimentaires seront fournis aux insectes et quels sont les risques associés? Quel est le cadre législatif au Canada? Quels sont les marchés visés? Quelle sera la réponse des consommateurs et comment peut-on intégrer les produits dans nos habitudes? Est-ce une approche économiquement rentable et réellement écoresponsable? Qui sont les principaux acteurs et quelles sont les connaissances nécessaires pour se lancer? Cette présentation vise à faire un survol de ces questions et à démontrer le rôle critique que les entomologistes pourraient jouer dans le développement de cette filière. Conférence d'ouverture de la 146ième réunion annuelle de la Société d'entomologie du Québec, qui a eu lieu les 28 et 29 novembre 2019 à Drummondville et dont le thème était « Les entotechnologies émergentes: les insectes au service de l'humain ».
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13 janvier 2020
Les insectes sont fréquemment vantés comme aliments écoresponsables, notamment car ils sont plus efficaces que les autres animaux d’élevage à convertir les aliments qu’ils ingèrent en protéines. Mais qu’est-ce qui motiverait davantage les occidentaux à intégrer ces mal aimés dans leur alimentation? Selon des sondages réalisés
auprès de 450 étudiants au niveau secondaire, les activités de sensibilisation en milieu scolaire permettent d’augmenter l’acceptabilité sociale des insectes dans leur diète. D’autres sondages réalisés auprès de plus de 1000 canadiens démontrent que la connaissance de l’entomophagie est déjà généralisée au pays, plusieurs ayant déjà goûté aux insectes et étant même prêts à répéter l’expérience. Les répondants ont démontré une forte acceptabilité face aux insectes réduits en poudre. De même pour l’utilisation des insectes dans l’alimentation des poules ou des poissons d’élevage. Les hommes seraient les plus enclins à essayer de croquer des insectes entiers. Les motivations environnementales sont souvent évoquées chez ceux qui se disent disposés à manger des insectes. Mais les élevages d’insectes conventionnels misent sur les grains issus de monocultures à fort impact environnemental afin de nourrir ce micro bétail. Puisque l’on gaspille environ 58% de nos aliments au Canada, miser sur la valorisation des sous-produits agroalimentaires à l’aide des insectes comestibles représente une opportunité unique de réduire davantage l’empreinte environnementale de ces élevages, tout en augmentant leur acceptabilité sociale. Si la drêche de brasserie, la pulpe de jus et les résidus de culture de champignons ne vous mettent pas l’eau à la bouche, les insectes eux en raffolent. Il est ainsi possible de donner une seconde vie aux aliments traçables et de bonne qualité plutôt que de les sous-cycler par compostage ou, pire encore, de les enfouir. Sachant que les insectes représentent une alternative durable à la viande conventionnelle, les entotechnologies font
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13 janvier 2020
Avec l’augmentation du nombre de producteurs d’insectes et de l’expansion des élevages qui en découle, la jeune industrie de l’entomophagie fait désormais face à des enjeux de biosécurité grandissants. La biosécurité se définit comme un ensemble de mesures visant à réduire les risques de transmission de pathogènes ou d’extrants
nuisibles pour l’environnement, les travailleurs, l’élevage et les consommateurs. Les élevages d’insectes forment de grandes populations d’une seule et même espèce, pouvant regrouper des centaines de millions d’individus dans un même endroit. Cette concentration accentue les risques de propagation de maladies. Par ailleurs, les élevages misant sur la valorisation de résidus organiques (entotechnologies) sont plus à risque d’infiltration d’organismes opportunistes dans les intrants et les extrants d’élevages. Pour limiter les risques bactériens, viraux, fongiques ou entomologiques, il est indispensable que les éleveurs mettent en place des mesures de prévention, comme des protocoles de sécurité sanitaire, de bioconfinement et de diversification génétique. Des protocoles stricts de santé et sécurité demeurent d’une importance capitale pour protéger les travailleurs et les consommateurs contre les risques d’infection ou d’allergies. Les éleveurs de ténébrions, mouches soldat noires ou grillons peuvent déjà s’inspirer des mesures mises en place pour contrer les complications d’élevage séculaires comme l’apiculture (abeille domestique) et la sériciculture (vers à soie). Se conformer aux normes de biosécurité deviendra un gage de succès et de longévité pour cette industrie dont l’avenir semble prometteur. Conférence présentée lors du symposium de la 146ième réunion annuelle de la Société d'entomologie du Québec, qui a eu lieu les 28 et 29 novembre 2019 à Drummondville et dont le thème était « Les entotechnologies émergentes: les insectes au service de l'humain ».
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13 janvier 2020
Cette présentation portera sur l’industrie naissante de la production d’insectes comestibles au Québec. Qu’est-ce que l’entomophagie? Savez-vous que la consommation d’insectes existe depuis les temps anciens? Ils se consomment vivants, entiers ou séchés ou encore bouillis, frits ou réduits en poudre. Cette pratique fait
partie des mœurs de plusieurs régions dans le monde. Aujourd’hui, on retrouve une grande variété de produits notamment des pâtes, des poudres et des barres énergétiques. Mais, qu’en est-il de cette nouvelle industrie? La conférence présente les éléments suivants : • Les leaders mondiaux et les organisations dans le secteur des insectes comestibles. • Les perspectives économiques ? Mondiales et nord-américaines ? Prévisions du marché ? Types de produits ? Attitude des consommateurs ? Développement de marchés • Le cadre réglementaire • Les bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité • L’appui financier disponible et les initiatives du MAPAQ pour ce secteur. Conférence présentée lors du symposium de la 146ième réunion annuelle de la Société d'entomologie du Québec, qui a eu lieu les 28 et 29 novembre 2019 à Drummondville et dont le thème était « Les entotechnologies émergentes: les insectes au service de l'humain ».
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13 janvier 2020
La transformation alimentaire à base d’insectes est plutôt récente en Amérique du Nord et au Québec, et tente de se frayer un chemin à travers la multitude d’offres alimentaires. Or, la consommation d’insectes semble encore difficile à avaler pour une partie de la population et ce, malgré les avantages nutritionnels indéniables
et leurs faibles impacts écologiques versus les autres types d’élevages conventionnels. Comment réussir à mettre de l’avant la transformation alimentaire à base d’insectes? Grâce à leurs expériences diverses au sein de l’entreprise Umamize (aussi connue sous le nom de Tottem Nutrition), nous vous entretiendrons sur l’importance de bien saisir certaines opportunités et quelques défis qu’offrent ce fabuleux monde des insectes comestibles, à savoir : Méthodes, enjeux et astuces sur la transformation primaire et secondaire des grillons et des ténébrions meuniers; portrait rapide de l’offre actuelle; connaissances stratégiques découlant de deux études, l’une portant sur comment la diète des insectes joue sur les paramètres organoleptiques, et l’autre sur l’utilisation de poudre de grillons et de ténébrions par des transformateurs. Conférence présentée lors du symposium de la 146ième réunion annuelle de la Société d'entomologie du Québec, qui a eu lieu les 28 et 29 novembre 2019 à Drummondville et dont le thème était « Les entotechnologies émergentes: les insectes au service de l'humain ».
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13 janvier 2020
Toutes les conférences présentées lors de la 146ième réunion annuelle de la Société d'entomologie du Québec, qui a eu lieu les 28 et 29 novembre 2019 à Drummondville et dont le thème était « Les entotechnologies émergentes: les insectes au service de l'humain ». Vous pouvez consulter les différentes présentations en cliquant
sur les liens: Tour d'horizon des entotechnologies Marie-Hélène Deschamps (conférence d'ouverture) La rescousse des insectes comme ingrédient alternatif pour les animaux de bétail? Grant Vandenberg Défis et enjeux liés à l'utilisation des insectes pour l'alimentation humaine Alain Doyen Larves, microbes et innocuité : un glorieux mélange! Linda Saucier Valorisation des résidus alimentaires à l'aide des insectes comestibles et regard sur l'acceptabilité sociale Louise Hénault-Éthier, Didier Marquis, Alexis Fortin, Grant Vandenberg La biosécurité et les ennemis de la production d'insectes Étienne Normandin, Louise Hénault-Éthier, Alexis Fortin, Grant Vandenberg Entomophagie, regard sur l'industrie Édith Côté, Judith Lavoie Les savoir-faire dans la production d'insecte, vue d'ensemble et regard sur les conséquences tirées de l'élevage Nabil Chaid-Draa Transformation des insectes comestibles : savoir et savoir-faire Céline Comeau, Brenda Plant Les insectes comestibles: un potentiel à découvrir Étienne Normandin
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13 janvier 2020
Qu’ils soient destinés à l’alimentation humaine ou animale, insectes et larves doivent répondre à des standards de qualité microbiologiques, notamment l’absence de salmonelles. Pour l’alimentation humaine, une concentration d’Escherichia coli de type générique = 100 UFC/g est visée minimalement comme indicateur de salubrité.
Puisque l’élevage des larves de mouches soldats noires (Hermetia illucens) implique un contact étroit entre celles-ci, leur nourriture et leur frass, la charge initiale en organismes aérobes mésophiles totaux et E. coli atteint 8-9 et 6-7 log ufc/g, respectivement, lorsque produits sur la moulée Gaineville. Le prétraitement des larves par blanchiment (100 °C for 40 s) ou ébouillantage (100 °C for 2, 4, 6 or 8 min) s’est avéré nécessaire pour réduire la charge microbienne (3-4 log) et améliorer l’efficacité du séchage des larves à l’air chaud (60 °C?; 4-8 h) en fragilisant leur cuticule externe. L’ébouillantage pendant 4 min à 100 °C suivi d’un séchage à l’air chaud à 60 °C pendant 6 h se sont avérés être les paramètres à suivre pour un traitement adéquat (changement de couleur minimal, oxydation, etc.) et obtenir l’absence de salmonelles. Les poudres de larves obtenues rencontrent les normes pour alimentation animale, mais pas pour l’alimentation humaine puisque les dénombrements en E. coli génériques étaient entre 100 et 1000 UFC/g ; la sévérité des traitements antimicrobiens devra donc être revue à la hausse pour l’alimentation humaine. Les Pseudomonas font couramment partie de la microflore d’altération de nos aliments et ils constituent une large proportion de la microflore des larves fraîches (8 log ufc/g) et congelées (6 log ufc/g). La détection de Pseudomonas aeruginosa témoigne de la nécessité d’une caractérisation plus exhaustive de la microflore des larves destinées à l’alimentation. Conférence présentée lors du symposium de la 146ième réunion annuelle de la Société d'entomologie du Québec, qui a eu lieu les 28 et 29 novembre 2019 à Drummondville
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