À surveiller : la cécidomyie du chou-fleur, les chenilles défoliatrices et les pucerons. Aussi, on nous rapporte plusieurs désordres physiologiques induits par la sécheresse qui perdure.
Les conditions de sécheresse qui sévissent depuis le printemps auront eu raison de certaines cultures. En effet, plusieurs champs de crucifères montrent des désordres physiologiques induits par le manque d'eau : carences en bore, molybdène et magnésium, montaison prématurée, etc. Des problèmes causant des pertes en qualité et en rendement (ex. : granulée brune) sont à prévoir. Les efforts mis pour l’irrigation des crucifères doivent donc être maintenus.
Les chenilles défoliatrices (piéride du chou et fausse-teigne des crucifères) demeurent très actives. La présence de larves de la fausse-arpenteuse du chou est également rapportée dans les Basses-Laurentides. Des traitements sont en cours, notamment pour réprimer les chenilles qui se trouvent près du coeur des plants.
Les oeufs et les larves de mouches Delia demeurent problématiques dans le feuillage des pommes de choux chinois. Dans le sud du Québec, la ponte de la deuxième génération de la mouche du chou est commencée, ou sur le point de l'être dans certains secteurs. Aussi, les colonies de pucerons semblent augmenter dans plusieurs régions près de Montréal et de la Capitale-Nationale. Lorsque le feuillage des crucifères est plus dense, il devient alors plus difficile d'atteindre ces ravageurs secondaires avec des insecticides qui agissent par contact, d'autant plus que la température chaude augmente leur rythme de reproduction.
Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc. et Mélissa Gagnon, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.