Ce petit guide de poche, réalisé en partenariat avec Valacta, est abondamment illustré et permet de repérer dans une prairie, la ou les espèces fourragères qui y croissent, et ce, dès le stade végétatif. Les concepteurs du guide ont colligé toutes les particularités morphologiques des tiges, des gaines et des limbes et ont transmis l’information de manière simple et visuelle. Le producteur ou encore le conseiller pourra ainsi, avec les deux pieds sur le terrain, connaître la composition d’une prairie de foin peu de temps après son implantation. Le Guide d’identification des plantes fourragères a été bonifié depuis sa première parution en 2013, il contient désormais des informations sur douze des espèces fourragères les plus courantes ensemencées dans les prairies au Québec:  fléole, brome inerme/des prés, dactyle, fétuque, alpiste roseau, ray-grass annuel/vivace, lotier, luzerne, trèfle blanc Ladino et trèfle rouge. En plus des détails morphologiques des huit graminées et des quatre légumineuses, on y retrouve des caractéristiques intéressantes pour réussir leur culture et obtenir un bon rendement. Lire la suite

Les critères de choix, d’objectif, de durée et d’adaptationdes graminées et des légumineuses pérennes utilisées au Québec

Le chou fourrager (Brassica oleracea var. acephala DC; en anglais, il est désigné par forage kale ou fodder kale) est une plante de la famille des crucifères qui se distingue par un rendement élevé, une valeur nutritive exceptionnelle, une bonne appétibilité et une grande résistance au froid. Cette plante est tout indiquée pour les entreprises qui désirent offrir un fourrage d’une qualité supérieure à leurs animaux de septembre jusque tard à l’automne. Il faut cependant être en mesure de faire une gestion intensive de la paissance, car il y a certains risques d’ordre métabolique associés à la consommation des crucifères fourragères. Lorsque les conditions de croissance sont bonnes, des semis précoces peuvent fournir plus de 10 tonnes par hectare de matière sèche après 5 mois de végétation (Kunelius et al., 1989). Il existe plusieurs formes de chou fourrager, dont les plus connues sont les types moellier, cavalier et branchu (« mille têtes »).    Lire la suite

Vous trouverez dans ce compte-rendu, les sommaires des communications présentées lors de la demi-journée d’information scientifique sur les fourrages tenue le 15 février 2011. La présentation de plusieurs communications sur l’utilisation de nouvelles cultures pour la production de bioénergie et la valorisation de co-produits en alimentation des ruminants illustre la contribution de la science au développement harmonieux de cette filière. Des recherches couvrant le spectre allant de l’amélioration génétique en passant par la culture, la récolte et la conservation et l’alimentation des animaux font état des expertises diversifiées présentes dans nos institutions; Elles démontrent également l’intégration des connaissances tout au long de la chaîne de production. Lire la suite

Résumé et présentation PowerPoint de la conférence présentée lors du Colloque sur les plantes fourragères du 27 novembre 2013. La conférence présente des facteurs clés à considérer afin de minimiser les pertes lors de la réouverture des silos. Y sont traités, plus spécifiquement, les effets du type de fourrage, de la composition des fourrages à la récolte, du tassement, de l’étanchéité ainsi que des additifs sur les pertes de nutriments et sur les risques de mycotoxicose. Une initiative du Comité plantes fourragères du CRAAQ. Lire la suite

À quel moment doit-on sortir les vaches au pâturage pour la première fois, au printemps? Peut-être ne le saviez-vous pas, mais le choix de cette date a un impact majeur sur le succès de vos pâturages. Un repère facile : il est préférable d’envoyer les vaches dehors quand la pelouse est prête à être coupée. Les pâturages sont alors peu garnis, mais on diminue les risques d’indigestion et la transition est plus facile. Pour compléter l’alimentation des bêtes, on leur donne accès à du foin sec ou demi-sec, le même que celui qu’elles ont consommé dans les jours précédant la paissance. C’est certain que les clôtures doivent déjà être en place. Il faut privilégier les tiges de métal rondes coupées aux 4 pieds (celles qu’on fixe dans le ciment), car elles s’installent facilement. On les enfonce aisément dans le sol en frappant sur la tige de fer avec un bout de tuyau de métal fermé au bout. Vous n’avez donc pas besoin de la masse à clôture. Il faut aussi opter pour des isolateurs faciles à installer ; ils coûtent un peu plus cher, mais ils durent longtemps. Lire la suite