À surveiller : les maladies fongiques et bactériennes progressent toujours dans l'ensemble des régions. Aussi, les chenilles défoliatrices, les altises, la cécidomyie du chou-fleur, la punaise terne et les thrips.
MALADIES
La progression de plusieurs maladies se poursuit dans les cultures de crucifères. Les taches alternariennes (
Alternaria brassicae et
Alternaria brassicicola) sont davantage observées sur les vieilles feuilles de crucifères-feuilles ainsi que sur les inflorescences de brocolis et de choux-fleurs. La
pourriture sclérotique engendre des pertes dans le chou pommé en affectant la partie commercialisable. De plus, de la
pourriture molle bactérienne est observée dans plusieurs cultures. Des cas de
pourriture basale sont aussi rapportés. Enfin, la
nervation noire, la
hernie des crucifères et le
mildiou semblent s'être stabilisés pour le moment.
INSECTES RAVAGEURS
Des avis de
traitements sont encore donnés pour contrôler les chenilles défoliatrices (
piéride du chou,
fausse-teigne des crucifères et
fausse-arpenteuse du chou) tant en régie biologique que conventionnelle. C'est aussi le cas pour les
altises dont l'activité a augmenté dans les derniers jours. Quant à la
punaise terne, plusieurs dégâts ont été observés sur des inflorescences de brocolis et de choux-fleurs ainsi que dans les choux chinois. De plus, les larves de mouches du genre
Delia causent toujours des dégâts en creusant des galeries dans les pommes de chou chinois. Enfin, les
thrips demeurent actifs dans les cultures de chou et de chou frisé.
RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR
Consultez le tableau qui suit pour connaître les niveaux d'infestation de la
cécidomyie du chou-fleur dans votre région. Afin de protéger vos cultures de crucifères actuelles et à venir la saison prochaine, nous vous rappelons qu'il est important de détruire et d'enfouir les résidus de culture dès la fin de la récolte. Cette pratique permet d'éviter que des larves utilisent les résidus de crucifères non déchiquetées comme plante-hôte pour compléter leur cycle vital. La cécidomyie du chou-fleur produit de 3 à 5 générations par année au Québec et les individus qui survivront dans le sol à l'automne sous forme de pupes constitueront la population émergente l'année suivante.
Région |
Nombre de sites de piégeage |
Niveaux de captures |
Abitibi-Témiscamingue |
1 |
Modéré |
Bas-Saint-Laurent |
2 |
Très faible à élevé |
Capitale-Nationale |
3 |
Nul à élevé |
Centre-du-Québec |
2 |
Très faible |
Chaudière-Appalaches |
3 |
Élevé |
Estrie |
2 |
Très élevé |
Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine |
3 |
Nul à faible |
Laval/Lanaudière |
13 |
Nul à très élevé |
Laurentides |
9 |
Faible à élevé |
Mauricie |
4 |
Nul à élevé |
Montérégie |
9 |
Nul à très élevé |
Outaouais |
3 |
Très faible à très élevé |
Saguenay—Lac-Saint-Jean |
13 |
Faible à modéré |
Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc. et Mélissa Gagnon, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.