Alors que des soies fraîches sont déjà bien présentes dans les semis extrahâtifs, au cours de la dernière semaine, des papillons du ver de l’épi ont été capturés sur deux sites dans les régions des Basses-Laurentides et du Bas-Saint-Laurent. Le piégeage de papillons avec un piège à phéromone, sur chaque ferme, est fortement recommandé puisque c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ravageur sur l’entreprise. À titre indicatif, des risques de migrations du ravageur sont rapportés aux États-Unis depuis deux semaines et quelques captures ont été réalisées durant ces mêmes dates dans les États de New York et de l’Ohio. Vous pouvez aussi consulter la carte du Great Lakes and Maritimes Pest Monitoring Network. Lorsqu’il est question du ver de l’épi, c’est du cas par cas pour chaque ferme. Les papillons femelles sont attirés par les soies fraîches, où elles pondent leurs œufs. Rappelons donc que les champs les plus à risque sont 1) les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi et 2) les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours qui suivent les captures de papillons à la ferme.
Pour de l’information détaillée sur le ver de l’épi (identification, biologie, piégeage, stratégies d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver de l’épi du maïs.
Papillon du ver de l’épi
Photo : Y. Auger, agr. (MAPAQ)
Au cours de la dernière semaine, une seule capture de papillon de la 1re génération de la pyrale bivoltine a été effectuée dans le réseau de piégeage du RAP Maïs sucré, sur un site dans la région de la Capitale-Nationale. La présence de très faibles dommages foliaires nous a été rapportée sur un site en Montérégie, mais sans intervention prévue. Les recommandations émises précédemment demeurent inchangées. Consultez l'avertissement N° 2 du 6 juin 2024 pour tous les détails.
Pour plus d’information :
- Fiche technique Pyrale du maïs
Avec la canicule qui sévit cette semaine au Québec, nous tenons à vous rappeler qu’idéalement, les interventions phytosanitaires de jour ne devraient pas être réalisées à plus de 25 °C. Ceci réduit les risques de dérive causée par la volatilisation ou une inversion de température.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |