Le Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ, en collaboration avec le RAP Maïs sucré, effectue une surveillance des mauvaises herbes résistantes à certains herbicides. Dans la dernière semaine, des tests ont révélé que des plantules de chénopode blanc et de moutarde des champs étaient résistantes aux herbicides du groupe 5 (atrazine et métribuzine). Deux des populations résistantes ont été constatées dans un champ de primeurs sous plastique et bâche ayant été traité avec de l’atrazine en 2024 et dont le contrôle a été faible.
Si vous soupçonnez des populations de chénopodes blancs ou d’autres plantes résistantes aux herbicides du groupe 5 (atrazine et métribuzine), vous pouvez contacter votre conseiller et le RAP Maïs sucré (rapmaissucre@mapaq.gouv.qc.ca) pour qu’un échantillon puisse être acheminé au LEDP. La détection de la résistance est importante pour assurer une lutte intégrée de vos adventices.
Pour plus d'information :
Au cours de la dernière semaine, une seule capture de papillon de la 1re génération de la pyrale bivoltine a été effectuée dans le réseau de piégeage du RAP Maïs sucré, dans la région de la Chaudière-Appalaches. La présence de masses d’œufs ou de jeunes larves n'a pas encore été rapportée. Les recommandations émises précédemment demeurent inchangées (voir l'avertissement N° 2 du 6 juin 2024).
Pour plus d’information :
- Fiche technique Pyrale du maïs
PLANTS DE MAÏS JAUNIS OU STRIÉS : CAUSES POSSIBLES
- de calandres (trous ovales au contour net et sans halo jaune);
- de thrips (grignotement linéaire sans traverser la feuille et présence de déjections noires);
- de légionnaire uniponctuée (grignotement des feuilles et présence d’excréments);
- de ver-gris noir (grignotement des feuilles et plantules coupées).
1 : Dommages de calandre 2 : Dommages de thrips
3 : Dommages de légionnaire uniponctuée 4 : Dommages de ver-gris noir
Photos : 1 et 4 : B. Duval (MAPAQ); Photo 2 : N. Surdek (Groupe PleineTerre); Photo 3 : K. Fortier (Club Durasol Drummund)
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |