PRÉSENCE DE CHÉNOPODE BLANC (Chenopodium album) RÉSISTANT AU GLYPHOSATE
Le Centre de recherche sur les grains (CÉROM) inc. a détecté cette résistance à l’aide d’un test classique, c’est-à-dire par aspersion d’herbicide, en serre, en conditions contrôlées. Le laboratoire du chercheur Martin Laforest d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a validé ce résultat à deux reprises en utilisant la même méthodologie.
Il s’agit de la sixième mauvaise herbe résistante au glyphosate détectée au Québec depuis 2017, après la moutarde des oiseaux, l’amarante tuberculée, la petite herbe à poux, le kochia à balais et la vergerette du Canada.
Le chénopode blanc est l’une des mauvaises herbes les plus communes et répandues sur le territoire agricole québécois et la viabilité de ses semences dans les sols est de plus de 50 ans. La prévention et la biosécurité sont d’une importance capitale, car il est plus difficile d’enrayer des populations de chénopode blanc ayant développé de la résistance au glyphosate.
Nous vous invitons à consulter les différentes ressources disponibles dans Votre trousse sur la résistance des mauvaises herbes 2023 pour de plus amples informations sur la résistance des mauvaises herbes aux herbicides et comment la prévenir. Pour contrer le phénomène de la résistance, une stratégie de gestion intégrée des mauvaises herbes doit être appliquée chez toutes les entreprises, qu’elles soient aux prises avec la résistance ou non.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |