AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
INSECTES
L’activité des punaises est en légère augmentation dans toutes les régions. Les punaises ternes adultes sont davantage observées que les larves. La majorité des dommages se retrouve dans les plantations plus avancées. Il y a eu quelques traitements en Montérégie.
Altises à tête rouge
En Montérégie-Ouest, les altises à tête rouge sont de plus en plus actives. On rapporte des dommages sur divers types de laitue. Elles sont à surveiller dans les nouvelles plantations et dans certains types de laitue plus sensibles, notamment la romaine et la Boston. Des interventions sont occasionnellement requises dans quelques cas. Toutefois, dans la Capitale-Nationale, leur activité semble assez stable.
Autres insectes
- L’activité des pucerons est variable, mais relativement peu élevée.
- On note des larves de chenilles et des vers gris dans de jeunes plantations ou dans des pommes de laitue près de la récolte. Des interventions sont parfois nécessaires.
- Dans la Capitale-Nationale, on observe l’activité de quelques perce-oreilles dans certains champs.
- La présence de cicadelles de la pomme de terre est rapportée en Chaudière-Appalaches et en Montérégie, mais aucun traitement n’a été effectué.
- Quelques mouches des semis et des limaces sont présentes, mais sans impact notable.
MALADIES
En Montérégie-Ouest, l’affaissement pythien, le botrytis et l’affaissement sclérotique demeurent stables.
Les cas de pourriture basale (rhizoctonie) sont en augmentation dans tous les types de laitues, principalement dans les champs les plus avancés, près de la récolte. Les pertes occasionnées par la pourriture basale (rhizoctonie) sont variables, allant de 5 à plus de 40 % dans les champs où les accumulations d’eau ont été fortes.
Maladie foliaire
Le mildiou est en augmentation en Montérégie-Ouest, mais il demeure localisé sur les feuilles basales. La régie fongicide est entamée dans tous les champs affectés et adjacents.
Bactéries
Les symptômes de tache bactérienne et les cas de pourriture bactérienne sont variables, en Montérégie-Ouest et en Chaudière-Appalaches.
DÉSORDRES PHYSIOLOGIQUES
VITRINES DE RÉGIE À MOINDRES RISQUES DANS L’OIGNON ET LA LAITUE
Pour plus d’information et pour réserver votre place, contactez Soumia El Mahdaoui à l’adresse suivante: selmahdaoui@apmquebec.com.
Cette activité est une initiative du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), du PRISME Consortium et de l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ).
* Le programme de visite du jeudi 17 août vous sera communiqué plus tard.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |