Bilan du mois de mars. Publication périodique du tableau du rayonnement solaire global.
BILAN DU MOIS DE MARS
Rayonnement solaire global (joules/cm²) du 1er au 31 mars |
Région (station Agrométéo Québec) |
2022 |
2021 |
Potentiel maximal |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (New Richmond) |
38 547 |
42 988 |
57 306 |
Chaudière-Appalaches (Beauceville) |
33 454 |
41 632 |
60 157 |
Mauricie (Trois-Rivières) |
34 086 |
40 288 |
59 936 |
Centre-du-Québec (Victoriaville) |
32 926 |
42 999 |
60 388 |
Abitibi-Témiscamingue (Rouyn) |
34 392 |
37 565 |
57 208 |
Outaouais (Masson) |
38 798 |
45 689 |
61 053 |
Laurentides (Mirabel) |
39 849 |
48 144 |
60 991 |
Lanaudière (L'Assomption) |
36 724 |
43 504 |
60 695 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean (Saint-Coeur-de-Marie) |
37 986 |
39 390 |
56 584 |
Capitale-Nationale (Québec) |
34 450 |
40 708 |
59 297 |
Côte-Nord (Sept-Îles) |
33 793 |
35 537 |
54 309 |
Montérégie-Ouest (Sainte-Clotilde) |
36 205 |
40 779 |
61 611 |
Montérégie-Est (Saint-Liboire) |
35 706 |
44 255 |
60 929 |
Estrie (Sherbrooke) |
32 497 |
41 535 |
61 243 |
Bas-Saint-Laurent (Saint-Fabien) |
35 313 |
37 036 |
57 171 |
Le mois de mars 2022 a été très sombre. Pour l’ensemble des régions, c’est 16 % moins de rayonnement solaire qu’en 2021.
Pour toutes les cultures, un rayonnement solaire inférieur représente des rendements à venir plus faibles. En plus, et dans certains cas, un rayonnement solaire plus faible peut favoriser des problèmes de qualité des fruits comme les
fruits loculaires (ou à facettes) dans la tomate. Afin de limiter ce type de problème abiotique, il est essentiel de conduire la culture à une température adaptée au rayonnement solaire reçu. En d’autres termes, la température de croissance devrait être plus haute lorsque le rayonnement solaire reçu est élevé et elle devrait être plus basse lorsque le rayonnement solaire est plus faible. C’est entre autres pour cette raison que le rayonnement global de la semaine est publié sous forme de tableau chaque semaine.
PUBLICATION PÉRIODIQUE DU TABLEAU DU RAYONNEMENT SOLAIRE GLOBAL
La semaine dernière a été très sombre, et ce, pour l’ensemble des régions. Pour la semaine débutant le 20 mars et se terminant le 26 mars, la journée la plus sombre (minimum journalier) a été recensée à Saint-Liboire, et la journée la plus lumineuse (maximum journalier) à Masson. La station météorologique située à Victoriaville a enregistré le plus faible rayonnement solaire de la semaine, et celle située à Masson, le rayonnement solaire le plus élevé de la semaine (total hebdomadaire).
Rayonnement solaire global (semaine 14)
Rayonnement solaire global (joules/cm²) du 27 mars au 2 avril 2022 (semaine 14) |
Région (station) |
Total hebdomadaire |
Minimum
journalier |
Maximum
journalier |
Potentiel
hebdomadaire |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (New Richmond) |
8 944 |
881 |
2 201 |
15 419 |
Chaudière-Appalaches (Beauceville) |
8 888 |
591 |
2 169 |
15 981 |
Mauricie (Trois-Rivières) |
9 148 |
631 |
2 162 |
15 948 |
Centre-du-Québec (Victoriaville) |
8 902 |
377 |
2 193 |
16 034 |
Abitibi-Témiscamingue (Rouyn) |
9 712 |
284 |
2 102 |
15 396 |
Outaouais (Masson) |
9 961 |
662 |
2 222 |
16 168 |
Laurentides (Mirabel) |
9 874 |
396 |
2 338 |
16 159 |
Lanaudière (L'Assomption) |
9 413 |
433 |
2 186 |
16 101 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean (Saint-Cœur-de-Marie)
|
9 944 |
407 |
2 156 |
15 274 |
Capitale-Nationale (Québec) |
9 330 |
630 |
2 126 |
15 814 |
Côte-Nord (Sept-Îles) |
8 388 |
711 |
1 953 |
14 810 |
Montérégie-Ouest (Sainte-Clotilde) |
8 983 |
455 |
2 216 |
16 282 |
Montérégie-Est (Saint-Liboire) |
8 787 |
538 |
2 201 |
16 146 |
Estrie (Sherbrooke) |
8 377 |
403 |
2 077 |
16 202 |
Bas-Saint-Laurent (Saint-Fabien) |
9 727 |
630 |
2 083 |
15 382 |
On se sert du rayonnement solaire pour caractériser les journées, gérer les températures de croissance et pour contrôler les irrigations.
On adapte la conduite climatique de la serre selon la vigueur et l’équilibre d’un plant. En général, plus le rayonnement solaire est élevé, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être élevée. À l’inverse, plus le rayonnement lumineux est faible, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être basse.
Pour estimer la quantité d’eau qu’une culture tuteurée comme la tomate ou le concombre consomme, on multiplie le rayonnement global journalier par un facteur de 2 à 2,5. Cette semaine, par exemple, une culture tuteurée en serre qui est à un stade mature consommera jusqu’à 5 800 ml/m² lors d’une journée ensoleillée. Il faudra ajouter à cette valeur de consommation les taux de drainage désirés pour estimer la quantité à apporter à la culture.
Des quantités d'eau insuffisantes, trop abondantes ou mal réparties risquent d’induire un stress à la culture et de causer des problèmes abiotiques et phytosanitaires.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Philippe-Antoine Taillon, puis révisé par Mahmoud Ramadan et Marianne St-Laurent, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Cultures maraîchères en serre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.